Vous consultez :
Coronavirus : les taxis obtiennent des garanties du gouvernement pour le transport médicalisé des patients


Coronavirus : les taxis obtiennent des garanties du gouvernement pour le transport médicalisé des patients

  • Auteur de la discussion AZF
  • Date de début
  • Réponses 65
  • Vues 11K

driverzonard

Le petit colibri : « Je fais ma part »
PREMIUM
VTC
UBER
12 Décembre 2019
4 676
8 052
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius
  • Je valide
Réactions: Spike


Spike

Maître Zoneur
27 Octobre 2015
3 418
4 825
Localité
Lyon
Bonjour TeddyP @TeddyP pour le temps de réponse et de débat.

Pour te répondre.

Pour avoir un syndicat fort, il faut des moyens et des gens qui bossent à plein-temps sur ces sujets.
Tu vas probablement trouver ça cynique, mais malheureusement, il faut une alliance entre plateforme et chauffeurs pour défendre des intérêts communs.
Ce que tu demandes est légitime et sans cynisme, c'est LA solution !

Mais ce que tu demandes c'est comme si tu trompais ouvertement ta femme et que tu lui demandais un enfant. CQFD y'a quelque chose qui ne va pas dans ton couple !

Donc oui, il faut s'organiser. J'ai voulu créer une association des chauffeurs Heetch, mais je me suis fait barrer la route par les syndicats VTC.
Encore sur ce forum, tu vois que la plupart des gens sont anti-appli (ou très critiques, toi le premier, on y revient après).
Malheureusement c'est légitime que tu sois mal placé pour cela, tu ne représentes une partie dans la chaine de valeur du service & tu t'entoures soit des plus gueulards soit des plus intelligents qui ont fait des écoles de commerce. Pourtant Teddy, t'as toujours su puiser tes forces dans la banlieue... vas jusqu'au bout de tes idées !

J'ai dévié, ça aiderait pas sur ce sujet, mais ça explique la différence d'organisation et de solidarité entre les syndicats taxis et VTC. Les taxis ont des moyens, car il y a une alliance avec les plateformes sur leurs intérêts communs (limiter au max la concurrence externe des VTC notamment).
Ensuite, tu as plein de chauffeurs de taxis très critiques envers G7 en tant que plateforme, mais si déjà, t'arrives à t'allier pour défendre tes intérêts communs, c'est bien.
Et ensuite, t'as le droit de ne pas être d'accord et te disputer sur le reste.
D'ailleurs, quand tu regardes sur Twitter ou Facebook, une des stratégies des taxis est de nourrir cette guerre VTC / plateformes. T'as plein de trolls sur les groupes VTC, hyper critiques envers les plateformes. Vu que de temps en temps on me tague, j'ai parfois répondu et creusé le truc. A la fin, tu vois que les trolls sont quasi tous des taxis.
Diviser pour mieux régner... Et ça fonctionne !
La différence est historique, il ne s'agit pas que du chauffeur en tant que tel.

Les taxis existent depuis des décennies, les VTC viennent d'arriver tout frais comme des gardons.

En fait, vous essayez d'accélérer ce processus en orientant le changement des moeurs coté client. Vous misez sur l'avenir dont vous n'avez aucune vision. finalement votre vision d'acquisition marché par le client pour le client fonctionne pour lever 37 millions mais à long terme ? Toi même tu ne sais pas si ton application existera toujours si la crise persiste. G7 c'est les doigts dans le c.. même s'il faut serrer les fesses un petit peu.

Ils se payent même le luxe d'aller au chevet des aides soignants pour les remercier tout klaxonnes ouverts ! Vous c'est a coup de virtuel, ca blablate sur l'évolution du marché, ca blablate sur l'angle a trouver pour toucher les clients et faire de l'acquisition. Bref, monde de banquier !

- Je ne crois pas du tout au copinage startup sur ces sujets. D'ailleurs, Heetch a beau être une startup française, on ne peut pas vraiment dire qu'on ait été spécialement aidé.
Tu n'y crois pas et pourtant tu en est le fruit lorsqu'on te sais chuchoter certains sujets de la LOM aux oreilles des ministres.

Ce sont les hôpitaux qui feront l'appel d'offres. Ils auront un budget, ils prendront le moins cher / celui qui rentre dans leur budget et est le plus local. Un groupement de chauffeurs locaux a, s'il arrive à répondre aux critères de fiabilité et financier, toutes ses chances.
Localement les syndicats ne valent rien parce qu'ils sont construits sur des bases d'applications. Ils passent leur vie et leur énergie a monter des systèmes pour vous combattre (WhatsApp et j'en passe des vertes et des pas mures).

Partant de ce principe le groupe de chauffeur local dont tu parles est assujettis a un certain nombre de variante que tu ne peux maitriser et notamment celui de la maitrise intellectuelle pour arriver à de tel marché. Car ca ne se fait pas comme cela en claquement de doigt, c'est pas tu montes ta centrale tu candidates au moins cher tu as ! C'est mentir que de faire croire cela Teddy.

3. Startup non rentable
Une entreprise, quand elle se lance, n'est jamais rentable. Tu lances une boutique, t'as pas de clientèle au début, t'es pas rentable. Un restaurant, pareil, faut investir et acheter la cuisine, le matos, etc. Il te faut peut-être un an pour l'atteindre.
Une startup, c'est pareil mais plus long car tu investis plus longtemps. Donc nous, on vise la renta en 2021/2022, car avant, on a eu assez d'investissement pour se permettre de ne pas être rentable et de construire une équipe tech assez conséquente afin de continuellement construire et améliorer notre produit.
Mais une startup qui ne devient jamais rentable, comme toute entreprise, elle meurt.
Cela fait quand même longtemps que vous vivez malgré les condamnations et tous les frais associés. Est ce qu'on serait pas proche des dernières cartouches ?

Oui merci Teddy je sais ce que c'est qu'une startup. Mais pour moi elle n'a pas de valeur dans un métier artisanal comme le notre ! La seule startup qui a de la valeur selon moi, c'est la STARTUP ARTISANALE. Mais vous êtes loin de ce concept et encore plus avec les personnes avec lesquelles vous êtes entourés. Vous préférez vibrer la STARTUP FRENCH TECH que d'agir dans l'ombre pour chaque territoire. Voila mon avis, vous vivez un doux rêve sur lequel s'endette des personnes en achetant dans des fonds d'investissement comme ceux de Xavier Niel.

A choisir la finance ou la potence, je préfère la potence. Elle a d'avantage qu'elle ne tue qu'une personne sans mettre sous perfusion l'ensemble d'un monde créé et dont beaucoup d'être humain ont un espoir dessus.

Donc je ne comprends pas pourquoi tu utilises toujours ce ton et ces sous-entendus mi-ironique mi-moqueur style "un grand patron". Ou encore concernant Asma. C'est un film témoignage, si t'as envie de croire qu'elle n'est pas VTC alors que je te dis qu'elle l'est, crois le et passons à autre chose. Le but du film est de valoriser la femme (c'était pour le 8 mars), surtout sur un métier très masculin, pour, pourquoi pas, donner envie à d'autres personnes de se lancer. Il y a peu de femmes VTC, mais quand même quelques centaines, donc ce n'était pas si compliqué. D'ailleurs on a le même au Maroc si tu veux.
Ok mais tu m'as pas répondu a ma question.

Asma elle prend son pied c'est bien. Mais est ce que Asma peut concevoir son avenir en sécurité avec vous ? Est-ce que Asma sera un jour propriétaire de son bien en travaillant pour vous ? Est ce que Asma gardera son sourire toute sa vie ?

Avec le profil femme vous surfez sur certaines initiatives, comme si vous étiez en train de faire le tour de la question a la recherche de nouvelles tendances de consommation donc de CA.

4. Rôle de la plateforme
Tu limites un peu notre rôle je trouve, et ça n'aide pas à construire l'alliance dont je parlais au-dessus. Si on liste ce qu'on fait :
- Avant-vente : Trouver des clients + mettre en relation
- Vente : Optimiser les creux + paiement (ça évite d'avoir la machine et les frais qui vont avec)
- Après-vente : Service client des 2 côtés (on aide les chauffeurs ou passagers en cas de problème).
Oui et non Teddy, ce rôle la c'est quand la plateforme est sous une forme juridique le permettant.

En gros vous voulez être un AlloTaxi sans que vos chauffeurs soient propriétaire de votre travail et de vos clients.

Mais Teddy le rôle d'une plateforme et d'un chauffeur c'est comme pour un enfant. Si papa met pas la graine, maman la fera jamais naitre.

Merci d'arrêter d'assimiler des chauffeurs juste a la fonction de chauffeur avec toute l'aide qu'on peut apporter derrière.

En gros, on gère tout ce qui est autour de la vente. Est-ce que ça vaut 15%, plus ou moins, c'est la question. Mais en tant que chauffeur, si tu veux le faire à la place de la plateforme, je pense sincèrement que ça te prend plus de 15% de ton temps.
Donc ça a de la valeur. Le problème n'est, à mon avis, pas là, mais bien que c'est 15% de quelque chose de trop bas (surtout sur les petits trajets).
Ca vaut beaucoup moins pour le vivre au quotidien !

Vos commissions sont trop élevées et ne permettent pas de couvrir seulement les frais que vous décrivez plus haut. Vous vivez dans des bureaux flambants neufs en plein centre de paris, vous vous targuer de recruter des dizaines de personnes et d'ouvrir des marchés.

Voila ou fini l'argent de la commission.

BACK TO BASIC mon cher Teddy, dégraisses moi ce mastodonte et arrêtes de vouloir suivre l'exemple de VOITURES NOIRES ont connais tous la fin de l'histoire.

Moi a titre d'exemple j'estime a 8/12% la commission permettant de faire vivre la plateforme et d'environ 3000€ par mois le montant minimum a apporter au chauffeur pour que cette commission soit justifiée.

Cela m'empêche pas de payer mes frais de mise en relation, de publicité, etc.

Alors bon, reposes toi plutôt la question de la ou vont les millions qui sont générés. Déjà que vous prenez que sur la transaction, vous n'avez pas beaucoup d'amplitudes effectivement.

Après, sur un appel d'offres de ce type, si une plateforme répond, ça dépendra de à quel prix elle se positionne. Si elle arrive à avoir le contrat avec des prix corrects, les chauffeurs seront contents (et elle pourrait même prendre moins de com' sur ces trajets car elle n'a pas à trouver les clients et pas de risque de non paiement vu que t'es payé par l'hôpital).
Si elle brade et demande ensuite aux chauffeurs de rouler avec un tarif médiocre, elle aura du mal.
Et ca reviendra aux taxis dans 10 ans.

Résultat : Plateformes = initiatives mal maitrisées = profession bafouée.

Félicitations a vous mais savez vous qu'il n'y a pas que vous ? Et que dans 10 ans si vous n'existez pas, d'autres VTC vivront ?

D'ailleurs, pour conclure sur les taxis. L'abonnement G7 est à 400-500€. Heetch prend en gros 2€ par trajet, donc ça ferait un équivalent 200 - 250 trajets si on mettait un abonnement à la place d'une commission au trajet. Sachant que les taxis prennent aussi des trajets dans la rue et que G7 n'envoie pas 100% de leurs courses, ils sont à plus de 15% de com'.
Le 15% HT est pas déconnant, mais faut que le marché soit bon, et c'est là-dessus, je pense, qu'il faut agir.
STOOOOOP

Arretes de calculer sur des chiffres totalement faux !

G7 c'est pas le volume de Heetch ok ?
G7 c'est pas la même imprégnation sur le marché que Heetch ok ?
G7 c'est des chauffeurs prêt a mourrir pour, Heetch c'est des chauffeurs dans l'attente que vous creviez ok ?

Ensuite DOUBLE STOP

Arrêtez de voir la rentabilité sur un nombre de trajet, c'est une variable tellement fausse et injuste.

Concentrez vous sur ce que vous rapportez en moyenne a un chauffeur par rapport a votre volume d'activité. Vous verrez déjà des améliorations dans le taux d'engagement au quotidien de vos hommes. Et qui sais un jour des chauffeurs ravis de mettre leur tête dans vos spots publicitaires.

Je te le répète Teddy, BACK TO BASIC ! Arrêtes avec tes locaux flambants neufs et reconcentres toi sur l'essentiel à l'image des centrales de taxi au niveau local qui ont juste un petit bureau qui paie pas de mine.

PS Teddy : UZ @UZ a déverrouillé temporaire le blocage au de la de 10 000 caractères, n'hésites pas a QUOTE les éléments spécifiques auxquels tu veux répondre désormais. Te sens pas bridé.
 


TeddyP

Zoneur Vérifié
HEETCH
APPLI
15 Février 2015
181
199
Localité
Paris
Je réponds rapidement et ensuite on peut discuter plus du fond concernant les prix des VTC.

- Spike @Spike et pedro92 @pedro92 : bon, bah au moins on est tous d'accord sur le fait qu'il faut faire une alliance. Et on est aussi d'accord sur le fait que c'est voué à l'échec pour l'instant. On verra bien si ça évolue positivement ou non !

- Spike @Spike : je ne suis pas moins ou mieux placé qu'un autre, il faudrait le faire à plusieurs. J'ai effectivement été bloqué par certains syndicats, je trouve ça dommage, car le but aurait bien été d'avoir des chauffeurs et plateformes.
On va parler après des prix du VTC. On se concentre toujours sur le prix et c'est normal, mais le prix, c'est aussi ce qui génère la demande. Pour finir sur les taxis, quand tu vois qu'on n'arrive pas à faire passer la détaxe carburant pour les VTC car ça bloque de leur côté, tu vois qu'ils ont effectivement une longueur d'avance (leur profession ne date pas d'hier). Les charges et avantages, c'est ça sur quoi il faut se battre ensemble. Et ensuite, les prix et commission, on devra effectivement trouver des compromis l'un contre l'autre.

- Sur Heetch et nos levées de fonds : bon, déjà, pour lever 37M€, faut quand même montrer qu'a priori, t'arriveras à faire une belle boîte dans quelques années. Si c'était si simple d'avoir des millions...
Donc oui, on va souffrir de la crise, on va aussi devoir serrer les fesses, mais je n'ai pas trop de doutes sur le fait qu'on survivra celle-ci. Et je suis tout aussi convaincu qu'on arrivera à faire une boîte rentable et pérenne.
Par contre, arrête avec tes clichés sur les écoles de commerce et les banquiers 2 min stp. Déjà, j'ai pas fait d'école de commerce, mais en plus, même si j'en avais fait une, ça ne sert pas tes propos de tomber dans le cliché.

- Idem concernant la loi LOM. Après les "écoles de commerce" et "banquiers", c'est encore et toujours des insinuations nuisibles, cette fois-ci pour dire que je "chuchote à l'oreille des ministres". Haha j'aimerais bien ! Y a quoi dans la loi LOM qui est particulièrement favorable à Heetch?
Le seul truc qu'on a réussi à suggérer, et je ne m'en cache pas, je l'ai déjà dit, c'est quand il a été décidé que les plateformes devraient afficher le gain chauffeur au moment de la commande, j'ai suggéré que ce soit le gain net hors commission. Et ça a été repris, pas parce que c'est du copinage, mais parce que l'objectif est de permettre au chauffeur de calculer sa rentabilité, donc autant lui afficher ce qu'il reçoit (mais ça m'arrange effectivement car sinon on compare des prix passagers Uber et Heetch alors que je préfère qu'on compare des revenus chauffeurs Uber et Heetch).

- Asma : Est-ce qu'elle gardera son sourire toute sa vie ? Ah bah ça, c'est une bonne question, et je n'ai effectivement pas la prétention de pouvoir répondre.
Par contre, je commence à connaître quand même pas mal de chauffeurs, certains anciens, d'autres non, certains désabusés, d'autres heureux de leur job après 4-5 ans.
Le métier de VTC est un métier dur, tout le monde ici le sait (horaires, la nuit, etc.). C'est un métier avec peu de barrière à l'entrée, donc une grosse concurrence interne et un gros turn-over. L'objectif va être de stabiliser au mieux le marché, mais comme tu le dis, c'est un secteur récent, donc le rattrapage accéléré est douloureux, mais on essaie de contribuer positivement.

- Rôle de la plateforme : désolé, je n'ai pas compris cette phrase : " Oui et non Teddy, ce rôle la c'est quand la plateforme est sous une forme juridique le permettant. En gros vous voulez être un AlloTaxi sans que vos chauffeurs soient propriétaire de votre travail et de vos clients."
J'ai aucun problème à ce qu'un chauffeur développe sa clientèle privée. Mais les attentes des jeunes, aujourd'hui, c'est pas de réserver un chauffeur à l'avance mais d'avoir un chauffeur en 5 minutes quand tu le veux. Donc ils sont plus clients des plateformes que d'un chauffeur en effet.

- Commission : Si tu arrives à faire tout ce qu'on fait en 10% de ton temps, bah c'est que tu es doué sur ces secteurs et tant mieux.
Mais certains chauffeurs n'ont pas envie de faire ce travail d'avant et d'après vente.
Je ne réduis pas le chauffeur à la conduite, je dis que certains préfèrent ce modèle.
Pour les autres, tant mieux, ils n'ont pas besoin de plateforme et c'est cool !

- Transport médical : pourquoi ça reviendrait aux taxis dans 10 ans ? Si c'est bien répondu et que la qualité est au rendez-vous. Y a pas de raison qu'on soit moins bons que les taxis.

- G7 : Au contraire, ils sont plus gros que Heetch, ils pourraient faire des économies d'échelles. Par contre, c'est pas du tout des chauffeurs prêts à mourir pour G7. T'en as qui les attaque (et gagne) aux prudhommes, et t'as grosso modo les mêmes problèmes entre chauffeurs et plateformes. Mais vu qu'ils sont seuls, tu peux pas faire grand chose, et les taxis dépendent moins d'eux grâce à la rue. T'as moins de dépendance mais à part ça.

- Rentabilité : Effectivement, on ne peut pas comparer G7 et les VTC. G7 a un monopole et a même racheté son principal concurrent (Taxis Bleus) il y a déjà des années.
Le marché du VTC est éclaté. T'as 4 grosses plateformes. Tu peux pas avoir chacune qui ramène 3.000€ à chaque chauffeur. Donc tu parles au trajet car tu peux pas parler au chiffre d'affaires mensuel vu qu'il est éclaté entre plusieurs plateformes.

- Encore une remarque déplacée et ironisante sur mes bureaux qui est au mieux, inutile, au pire, déplacée et qui ne sert pas le propos. J'ai une boîte basée à Paris, j'ai des bureaux à Paris. Viens devant, tu verras s'ils paient de mine ou pas.
 
  • J'aime
Réactions: UZ


Chuggington-75

Membre
VTC
10 Mars 2018
41
50
Localité
Paris
Bonjour TeddyP @TeddyP pour le temps de réponse et de débat.

Pour te répondre.


Ce que tu demandes est légitime et sans cynisme, c'est LA solution !

Mais ce que tu demandes c'est comme si tu trompais ouvertement ta femme et que tu lui demandais un enfant. CQFD y'a quelque chose qui ne va pas dans ton couple !


Malheureusement c'est légitime que tu sois mal placé pour cela, tu ne représentes une partie dans la chaine de valeur du service & tu t'entoures soit des plus gueulards soit des plus intelligents qui ont fait des écoles de commerce. Pourtant Teddy, t'as toujours su puiser tes forces dans la banlieue... vas jusqu'au bout de tes idées !



La différence est historique, il ne s'agit pas que du chauffeur en tant que tel.

Les taxis existent depuis des décennies, les VTC viennent d'arriver tout frais comme des gardons.

En fait, vous essayez d'accélérer ce processus en orientant le changement des moeurs coté client. Vous misez sur l'avenir dont vous n'avez aucune vision. finalement votre vision d'acquisition marché par le client pour le client fonctionne pour lever 37 millions mais à long terme ? Toi même tu ne sais pas si ton application existera toujours si la crise persiste. G7 c'est les doigts dans le c.. même s'il faut serrer les fesses un petit peu.

Ils se payent même le luxe d'aller au chevet des aides soignants pour les remercier tout klaxonnes ouverts ! Vous c'est a coup de virtuel, ca blablate sur l'évolution du marché, ca blablate sur l'angle a trouver pour toucher les clients et faire de l'acquisition. Bref, monde de banquier !


Tu n'y crois pas et pourtant tu en est le fruit lorsqu'on te sais chuchoter certains sujets de la LOM aux oreilles des ministres.


Localement les syndicats ne valent rien parce qu'ils sont construits sur des bases d'applications. Ils passent leur vie et leur énergie a monter des systèmes pour vous combattre (WhatsApp et j'en passe des vertes et des pas mures).

Partant de ce principe le groupe de chauffeur local dont tu parles est assujettis a un certain nombre de variante que tu ne peux maitriser et notamment celui de la maitrise intellectuelle pour arriver à de tel marché. Car ca ne se fait pas comme cela en claquement de doigt, c'est pas tu montes ta centrale tu candidates au moins cher tu as ! C'est mentir que de faire croire cela Teddy.


Cela fait quand même longtemps que vous vivez malgré les condamnations et tous les frais associés. Est ce qu'on serait pas proche des dernières cartouches ?

Oui merci Teddy je sais ce que c'est qu'une startup. Mais pour moi elle n'a pas de valeur dans un métier artisanal comme le notre ! La seule startup qui a de la valeur selon moi, c'est la STARTUP ARTISANALE. Mais vous êtes loin de ce concept et encore plus avec les personnes avec lesquelles vous êtes entourés. Vous préférez vibrer la STARTUP FRENCH TECH que d'agir dans l'ombre pour chaque territoire. Voila mon avis, vous vivez un doux rêve sur lequel s'endette des personnes en achetant dans des fonds d'investissement comme ceux de Xavier Niel.

A choisir la finance ou la potence, je préfère la potence. Elle a d'avantage qu'elle ne tue qu'une personne sans mettre sous perfusion l'ensemble d'un monde créé et dont beaucoup d'être humain ont un espoir dessus.


Ok mais tu m'as pas répondu a ma question.

Asma elle prend son pied c'est bien. Mais est ce que Asma peut concevoir son avenir en sécurité avec vous ? Est-ce que Asma sera un jour propriétaire de son bien en travaillant pour vous ? Est ce que Asma gardera son sourire toute sa vie ?

Avec le profil femme vous surfez sur certaines initiatives, comme si vous étiez en train de faire le tour de la question a la recherche de nouvelles tendances de consommation donc de CA.


Oui et non Teddy, ce rôle la c'est quand la plateforme est sous une forme juridique le permettant.

En gros vous voulez être un AlloTaxi sans que vos chauffeurs soient propriétaire de votre travail et de vos clients.

Mais Teddy le rôle d'une plateforme et d'un chauffeur c'est comme pour un enfant. Si papa met pas la graine, maman la fera jamais naitre.

Merci d'arrêter d'assimiler des chauffeurs juste a la fonction de chauffeur avec toute l'aide qu'on peut apporter derrière.



Ca vaut beaucoup moins pour le vivre au quotidien !

Vos commissions sont trop élevées et ne permettent pas de couvrir seulement les frais que vous décrivez plus haut. Vous vivez dans des bureaux flambants neufs en plein centre de paris, vous vous targuer de recruter des dizaines de personnes et d'ouvrir des marchés.

Voila ou fini l'argent de la commission.

BACK TO BASIC mon cher Teddy, dégraisses moi ce mastodonte et arrêtes de vouloir suivre l'exemple de VOITURES NOIRES ont connais tous la fin de l'histoire.

Moi a titre d'exemple j'estime a 8/12% la commission permettant de faire vivre la plateforme et d'environ 3000€ par mois le montant minimum a apporter au chauffeur pour que cette commission soit justifiée.

Cela m'empêche pas de payer mes frais de mise en relation, de publicité, etc.

Alors bon, reposes toi plutôt la question de la ou vont les millions qui sont générés. Déjà que vous prenez que sur la transaction, vous n'avez pas beaucoup d'amplitudes effectivement.



Et ca reviendra aux taxis dans 10 ans.

Résultat : Plateformes = initiatives mal maitrisées = profession bafouée.

Félicitations a vous mais savez vous qu'il n'y a pas que vous ? Et que dans 10 ans si vous n'existez pas, d'autres VTC vivront ?



STOOOOOP

Arretes de calculer sur des chiffres totalement faux !

G7 c'est pas le volume de Heetch ok ?
G7 c'est pas la même imprégnation sur le marché que Heetch ok ?
G7 c'est des chauffeurs prêt a mourrir pour, Heetch c'est des chauffeurs dans l'attente que vous creviez ok ?

Ensuite DOUBLE STOP

Arrêtez de voir la rentabilité sur un nombre de trajet, c'est une variable tellement fausse et injuste.

Concentrez vous sur ce que vous rapportez en moyenne a un chauffeur par rapport a votre volume d'activité. Vous verrez déjà des améliorations dans le taux d'engagement au quotidien de vos hommes. Et qui sais un jour des chauffeurs ravis de mettre leur tête dans vos spots publicitaires.

Je te le répète Teddy, BACK TO BASIC ! Arrêtes avec tes locaux flambants neufs et reconcentres toi sur l'essentiel à l'image des centrales de taxi au niveau local qui ont juste un petit bureau qui paie pas de mine.

PS Teddy : UZ @UZ a déverrouillé temporaire le blocage au de la de 10 000 caractères, n'hésites pas a QUOTE les éléments spécifiques auxquels tu veux répondre désormais. Te sens pas bridé.
Bonjour chers collègues,

Aujourd'hui je suis content de voir que les choses se dessinent et les chauffeurs VTC peuvent avoir des gens valides et callés qui peuvent les défendre et sauver leurs intérêts s'ils se fédèrent autour d'un noyau restreint et agissant.

Déjà bravo à TEDDY de venir participer au débat et surtout répondre et il ne se défausse pas, il a le courage de nous affronter sur ce forum. (entre parenthèses, je suis nouveau par rapport aux anciens, fondateur et modo qui sont là, j'ai exercé q'une petite année et je n'est jamais effectué même pas 1 course pour HEETCH) donc je ne défend pas TEDDY mais j'ai envi de dire aux collègues de le croire dans un premier temps et de le donner le bénéfice du doute et essayons de travailler avec lui pour tirer les prix vers le haut, se battre pour un tarif minimum et concurrencer au max les Taxis, voire les autres mastodontes (plateformes) s'ils refusent de jouer le jeux.

Ce forum est un outil puissant dont on ignore l'impact et l'importance q'il peut jouer pour aider les chauffeurs. Merci au fondateur, aux modérateurs et chauffeurs qui viennent le visiter et participent à sa perenisation.
Je dis cela car en se moment où j'écris ces lignes il y'a déjà une 60 ène de personnes en ligne dont 16 membres et 48 visiteurs et je sais qu'il y'a des moments où ça peut énormément grimper, ici je parle de l'audience. Je ne connais pas le chiffre exact d'adhérent mais je sais qu'il peut y avoir plus de 10.000 membres. UZ lui sait. C'est pour dire que nous pourront obtenir une vrais force de frappe.

Je propose humblement que:
UZ, SPIKE, PEDRO92, AZF, DRIVERZONARD crée cette fameuse association et moi personnellement je suis prêt à participer et qu'on ouvre à tous les chauffeur moyennant une adhésion pour un paiement mensuel de 50 eur par personne dans un 1er temps pour constituer une caisse de fonds de roulement. Comme cela avec TEDDY nous travaillons sur comment immédiatement instaurer un tarif minimum et augmenter les tarifications dès la reprise c-à-d la fin du confinement, nous écrirons un mémorandum que nous soumettrons aux autorités gouvernemental chargés du transport et exercer un lobbying auprès des parlementaires pour que ça porte et discuter pour un numerus closus à défaut géler les examens d'enrôlement de nouveaux VTC pour le moment avant de voir plus clair.


Nous avons beaucoup parlé, il est temps d'agir car cette situation de confinement et de quasi arrêt de toute l'activité économique est une opportunité d'insuffler quelque chose pour la reprise.

A suivre,
 


TeddyP

Zoneur Vérifié
HEETCH
APPLI
15 Février 2015
181
199
Localité
Paris
Maintenant, concernant les prix des VTC, voici un document que j'avais écrit fin 2019 pendant les grèves des VTC et que j'avais envoyé à quelques syndicats pour essayer de pousser ensemble.

C'est long, désolé, mais vu qu'on est illimité sur les caractères ce week-end, on en profite !
Vous me direz ce que vous en pensez.

---------------------------------------------------


Position paper - Marché du VTC en France


Depuis des années, les chauffeurs VTC se plaignent de leurs conditions de travail et du manque de rentabilité de la profession. Les lois se sont succédées (loi Thévenoud en 2014, loi Grandguillaume en 2016) sans pour autant permettre au marché de se stabiliser. La profession subit un turnover important, n’est pas valorisée alors même qu’elle a permis d’améliorer la mobilité des citadins et la qualité de service du transport à la demande de part la mise en concurrence d’un monopole ancien et particulièrement vigoureux.

Face à un secteur hautement concurrentiel, que ce soit entre chauffeurs mais surtout entre plateformes, il est devenu très compliqué de faire bouger les lignes, les acteurs pouvant facilement se renvoyer la balle entre eux.
Les autorités appellent les plateformes à plus de responsabilité, pendant que celles-ci ne veulent pas faire le premier pas tant que le leader ultra-dominant n’enclenche pas le mouvement.

L’enjeu d’une évolution des règles régissant le marché des VTC est de permettre :
  • Une rémunération décente pour tous les chauffeurs
  • Une concurrence saine entre les différents acteurs du transport à la demande (taxis et VTC).
  • Un climat sain entre chauffeurs et plateforme

Le marché du VTC a fortement évolué depuis le début des années 2010. A côté d’un marché de niche destiné à une clientèle haut de gamme, s’est développé un marché de masse qui a démocratisé l’usage du transport à la demande et qui a permis la création de dizaine de milliers d’emplois.
C’est ce marché de masse qui nous intéresse aujourd’hui et qu’il convient de bien encadrer pour sécuriser sa croissance et les chauffeurs qui y contribuent.

La rentabilité des chauffeurs dépend de 3 facteurs principaux :
  • La méthode de calcul des prix des trajets
  • La fréquence des courses
  • Les charges payées par les chauffeurs

Pour chacun des facteurs, nous essayerons d’énumérer les enjeux et évolutions possibles afin de pouvoir, à la fin, définir des propositions claires et acceptables pour le développement du marché du transport à la demande dans le respect des différents acteurs impliqués.

I. Prix des trajets

  1. Analyse

Les prix des trajets des VTC sont définis par différents paramètres :
  • Une formule de calcul horo-kilométrique
  • Un prix minimum
  • D’éventuels frais d’approche
  • D’éventuelles majorations

En moyenne, les VTC ont souvent un prix décomposé de la sorte : base + minute + km
  • Base: 1.1€
  • Minute: 0.30€
  • Km: 1.05€

Les taxis, de leur côté, fonctionne sur un modèle légèrement différent : base + minute OU km
  • Base: 2.6€
  • Minute: 0.6€
  • Km: 1.35€

Il est donc difficile de comparer les prix des taxis et VTC. Si on convertit le prix kilométrique des VTC en prix minute selon la vitesse de circulation, cela donne la comparaison suivante :


Grâce à cette courbe, on réalise immédiatement que les gains des chauffeurs VTC sont plus faibles que les taxis lorsqu’ils roulent à basse vitesse : les bouchons sont l’ennemi des VTC.
En dessous de 15 km/h, il vaut mieux être taxi que VTC. Or, c’est souvent le cas dans les grandes villes, surtout en journée, et c’est d’autant plus impactant que seuls les taxis peuvent circuler dans les voies de bus alors que ce sont bien les VTC qui sont aujourd’hui le plus impactés financièrement par les bouchons.

Néanmoins, les périodes de majoration peuvent être très propices aux chauffeurs VTC et permettent de compenser, en partie, comme le montre la courbe suivante :


Les prix minimum des taxis et VTC diffèrent. Il est d’un peu plus de 7€ côté taxi et de 6€ pour les VTC. Néanmoins, il y a une différence majeure : Les taxis prennent une partie des clients dans la rue, c’est donc un gain net. Sur les applications de taxis (qui prélèvent aussi des commissions), une base de 4€ est ajoutée afin de compenser l’approche et le poids de la commission par rapport à un passager dans la rue.

  1. Conséquences pratiques

Les chauffeurs VTC n’aiment pas les trajets courts. En effet, plus le trajet est long, plus l’itinéraire emprunté est souvent roulant (périphérique, banlieue, etc.) et plus les frais d’approche trop faibles sont amortis (si on considère que le prix de base de 1.1€ est censé couvrir l’approche du chauffeur).

Autrement dit, un trajet à 6€ avec 25% de commission, soit 4.5€ net chauffeur, ne peut pas être rentable.
Pour atteindre 30€ sur une heure de conduite, il faudrait faire 7 trajets par heure, ce qui est tout bonnement impossible. En considérant une attente entre 2 courses de 3 minutes en moyenne, un temps d’approche de 3 minutes, une attente client d’1 minute, il faudrait que chaque trajet ne dure que 2 minutes pour atteindre une rentabilité !

Dès lors, les chauffeurs VTC ont tendance à accepter les trajets, à analyser la rentabilité de ceux-ci puis à annuler les moins rentables.
Cette pratique a deux conséquences néfastes :
  • Le chauffeur risque la suspension de son compte, car la plateforme ne tolère pas les annulations intempestives qui dégradent sa qualité de service ;
  • Cette dégradation de qualité de service peut conduire à une perte de clients au profit d’autres applications ou offres de mobilité, ce qui est dommageable pour l’ensemble des chauffeurs VTC.

  1. Propositions

Pour répondre à cette problématique tarifaire, plusieurs options existent.

i. Utiliser la méthode de calcul des taxis

Il semble difficile de caler les prix VTC sur un système identique au prix du taxi pour deux raisons majeures.
En effet, les chauffeurs de taxis ont un compteur dans la voiture qui calcule en temps réel la vitesse du véhicule et le détail du prix minute ou kilomètre. Ainsi, même si le téléphone du chauffeur pourrait éventuellement servir de compteur, le risque d’erreur serait non nul et des problèmes pourraient survenir (perte de réseau dans un tunnel, etc.). De plus, le modèle du VTC repose sur un prix calculé à l’avance au moyen d’un devis lié à une estimation du nombre de kilomètres et de minutes nécessaires pour la réalisation du trajet. Ce prix fixe est l’une des composantes essentielles qui a fait le succès de l’offre VTC, et il semble compliqué de revenir en arrière sur ce point, les attentes des passagers ayant évolué en ce sens ces dernières années.

ii. Une rentabilité identique pour tous types de trajets

Comme expliqué précédemment, aujourd’hui, les trajets courts, et principalement ceux en ville, lors des moments embouteillés, sont les moins rentables pour les chauffeurs VTC. Néanmoins, en modifiant la méthode de calcul, il est possible d’essayer de définir un nouveau modèle où chaque trajet, quelque soit sa typologie, aurait la même rentabilité pour le chauffeur.
Dans ce modèle :
  • Le coût à la minute correspond au “salaire” du chauffeur
  • Le coût au km correspond au paiement des charges liées à sa voiture

Si on arrive à bien effectuer cette distinction, le chauffeur a une rentabilité équivalente quelque que soit la longueur du trajet. En effet, qu’il fasse 1 ou 10km, le prix au kilomètre lui permet d’amortir les kilomètres parcourus sur ce trajet et sa rentabilité correspond tarif horaire.

Partons sur l’hypothèse suivante :
  • Coût de revient au km : 0,6€/km (moyenne trouvée sur internet)
  • Gain horaire : 0,5€/min (soit 30€/h)

La comparaison des prix taxi / VTC selon la vitesse du véhicule devient la suivante :

On s’aperçoit que la courbe bleue est beaucoup plus proche des courbes des taxis, ce qui est plutôt bon signe !

Néanmoins, il semble difficile, pour une plateforme, d’adopter ce modèle car :
  • Les chauffeurs comparent les prix des différentes applications, et le premier critère comparé est toujours le prix par km. Avec ce système, de nombreux chauffeurs auraient l’impression que l’application est moins rentable alors que ce n’est pas le cas : la distribution de prix varie mais le trajet moyen reste le même ;
  • Les chauffeurs privilégieront toujours les longs trajets afin de compenser l’approche (non incluse dans ce modèle) ;
  • Les chauffeurs favorisent les longues courses aussi car il est plus agréable d’avoir un long trajet que d’enchaîner les petites courses ;

Or, seules les applications pourraient décider d’un tel changement de modèle. Le réglementaire aurait du mal à imposer un tarif horo-kilométrique aux applications car :
  • Les chauffeurs seraient libres de facturer à leur guise en dehors de celles-ci. Où serait la limite ? Un groupe whatsapp est-il une application ? Une entreprise avec plusieurs chauffeurs ?
  • Les plateformes estiment le nombre de kilomètres et minutes nécessaires pour le trajet à leur guise. Elles n’utilisent pas toutes les mêmes méthodes, et cela pourrait biaiser la concurrence.

Dès lors, puisqu’aucune plateforme ne prendra le risque d’avoir un prix au km inférieur à 1€, seuil psychologique constaté sur ce marché, il sera difficile de faire bouger les lignes de cette façon.

iii. Régler le plus gros problème du système actuel

L’objectif n°1 étant d’augmenter la rentabilité des petits trajets, on peut facilement s’intéresser aux 2 paramètres suivants :
  • Le prix minimum
  • Le prix de base

Le prix de base pourrait être augmenté. Si on prend une moyenne d’1km d’approche et de 4 minutes, cela donne, au prix actuel, cela donnerait une base doublée par rapport à l’actuelle (~2.3€).
Néanmoins, pour les raisons évoquées préalablement, les plateformes ont tendance à réduire le prix de base pour gonfler le prix au kilomètre et attirer les chauffeurs. De plus, tout comme pour le tarif horo-kilométrique, il semble compliqué de réglementer sur le prix de base.

Ainsi, la meilleure option pour faire bouger les lignes sur ce marché semble être de s’attaquer au prix minimum.
Nous avons vu qu’un gain de 4.50€ était trop faible pour garantir une bonne rentabilité au chauffeur. D’ailleurs, les taxis ont un prix minimum, dans la rue (sans commission) de 7.10€. Dès lors, il est facile de transposer ce modèle aux chauffeurs VTC et d’imaginer un tarif minimum net chauffeur de 7€.
En enchaînant 4 trajets par heure, ce qui semble être un objectif ambitieux mais atteignable avec de petits trajets (5 minutes d’attente entre les trajets, 5 minutes d’approche et d’attente du client, 5 minutes de trajet), un chauffeur gagnerait 28€ de l’heure net chauffeur.

Proposition n°1 : Améliorer la rentabilité des chauffeurs en proposant un gain net minimum chauffeur de 7€ quel que soit le trajet.


II. Fréquence des demandes


  1. Analyse

Le nombre de demandes reçues par heure dépend du nombre de chauffeurs et de la demande passagers. Le nombre de chauffeurs peut doubler, si la demande quadruple (et les prix restent stables), le marché sera plus avantageux pour les chauffeurs.
A l’inverse, si la demande reste stable mais que l’offre augmente, les chauffeurs peuvent s’attendre à souffrir.

Les taxis ont géré ce problème par l’instauration d’un numérus clausus. Néanmoins, celui-ci peut avoir des effets pervers (spéculation, dégradation de la qualité de l’offre).

Pour garantir une demande importante, il est nécessaire d’être compétitif par rapport aux offres concurrents. Cela passe par des prix abordables et une qualité de service au rendez-vous (disponibilité, etc.).

Aujourd’hui, il est très difficile de trouver un bon équilibre entre l’offre et la demande. Cet exercice est d’autant plus délicat que les intérêts entre les principaux acteurs divergent fortement :
  • D’un côté, les plateformes VTC ont tout intérêt à pousser pour avoir un maximum de chauffeurs disponibles, car plus l’offre est importante, plus la compétition entre les chauffeurs est rude et les prix baissent, ce qui permet de faire grossir le marché au détriment, parfois, des chauffeurs ;
  • De l’autre, les chauffeurs VTC déjà en place ont tout intérêt à fermer le marché et se partager le gâteau, car plus l’offre est faible, plus la compétition entre les plateformes est rude pour attirer les chauffeurs ; ce qui entraîne une augmentation des prix (majorations, etc.) et d’éventuels bonus ;

  1. Conséquences

Le déséquilibre entre l’offre et la demande a des conséquences terribles ! Lorsque la liquidité des chauffeurs est importante, les plateformes peuvent leur imposer des règles de plus en plus strictes : si un chauffeur n’est pas content, il est possible d’en trouver d’autres.
A l’inverse, lorsqu’il y a une pénurie de chauffeurs, ceux-ci peuvent imposer plus facilement leur loi : leur intérêt personnel prend alors le dessus, ils n’hésitent pas à annuler les trajets les moins intéressants, à refuser les destinations qui ne leur conviennent pas, etc. Fatalement, on se retrouve dans une situation similaire au monopole des taxis d’il y a quelques années.

Ainsi, pour développer un marché sain, il est nécessaire d’avoir suffisamment de chauffeurs par rapport à la demande, afin qu’une émulation naturelle s’opère et que la qualité de service (disponibilité, sérieux, etc.) soit au rendez-vous et permette une fidélisation et satisfaction des clients ; mais il est tout aussi nécessaire de ne pas avoir trop de chauffeurs afin que ceux-ci puissent vivre décemment.

  1. Propositions de solutions

Puisqu’il est, par nature, impossible d’accorder les plateformes et les chauffeurs sur l’équilibre offre / demande, leurs intérêts étant trop divergents, il est nécessaire de faire appel à une tierce partie.

Le marché de la mobilité est en pleine évolution. Il est impossible de prédire exactement son évolution et le besoin en chauffeurs des 20 prochaines années. Ainsi, il semblerait logique qu’un organisme désigné par les autorités estiment, chaque année :
  • L’évolution de la demande et le nombre de chauffeurs VTC que le marché français peut absorber sainement ;
  • Le nombre de chauffeurs VTC (en équivalent temps-plein) actifs ;

Ainsi, chaque année, il serait possible de calculer le nombre de licences à distribuer, et donc de calibrer le nombre et la difficulté des sessions d’examens en ce sens.

Proposition n°2 : Définir chaque année le nombre de licences VTC à distribuer et adapter la difficulté des sessions d’examens en conséquence afin de continuellement améliorer la qualité de service tout en respectant un équilibre offre / demande sain.


III. Charges


  1. Analyse

Aujourd’hui, on entend beaucoup plus les chauffeurs VTC se plaindre de leurs conditions de travail que les taxis, alors même que ces derniers ont l’obligation d’acheter une licence à un prix très important pour pouvoir exercer leur métier. Ce surcoût initial ne semble pas leur porter préjudice.
Il est vrai que les taxis gagnent plus d’argent sur les petits trajets, mais ce n’est pas le cas sur tout le temps, les VTC pouvant de temps en temps bénéficier d’effets d’aubaine lors des périodes de majoration.

Cela signifie qu’il faut peut-être aussi regarder ailleurs que leurs revenus. En effet, afin d’améliorer la rentabilité des chauffeurs VTC, on se focalise très souvent sur l’augmentation de leurs revenus alors qu’il est possible d’avoir des résultats tout aussi probants sur la diminution de leurs charges.

A ce sujet, on peut d’ores et déjà lister les différences suivantes :
  • Une partie des revenus des taxis n’est probablement pas déclaré, à la différence des VTC dont la majorité de l’activité est tracée ;
  • La possibilité pour les taxis de récupérer une partie de leurs frais d’essence via le remboursement de la TICPE ;
  • L’accès aux voies de bus pour les taxis, avantage majeur pour proposer une meilleure qualité de service et être moins bloqué dans les embouteillages, ce qui désavantage considérablement les chauffeurs VTC ;
  • L’impossibilité de récupérer la TVA sur les commissions des plateformes non domiciliées en France ;
  • Etc.

  1. Conséquences

Toutes ces différences impactent négativement la rentabilité des chauffeurs VTC. De plus, le fait que certaines plateformes ne paient pas de TVA sur leurs commissions en France dégrade la rentabilité des chauffeurs et crée un manque d’équité avec les autres plateformes qui, elles, jouent le jeu.

Pourtant, de nombreuses solutions sont possibles.

  1. Propositions de solutions

Aujourd’hui, il semble compliqué d’autoriser les VTC à utiliser les voies de bus, même si cela est nécessaire, car les taxis ne le verraient pas d’un bon oeil.
De la même manière, la récupération de la TICPE semble être une bonne initiative morte-née puisque la tendance serait plutôt de supprimer cet avantage aux taxis.

La voiture étant un poste de coût considérable dans le métier du VTC, couplé à l’utilisation intensive d’un véhicule pendant quelques années, il semble intéressant d’étudier la possibilité d’encourager l’achat de véhicules électriques, sans de contraintes fortes sur la nature du véhicule (berline, etc.), via des systèmes d’incitations fiscales adaptés. Des solutions existants déjà, nous allons nous intéresser au point plus sensible de la commission et de la TVA correspondante.

En effet, forcer les plateformes à payer leur TVA en France semble possible par l’instauration d’une licence nationale délivrée aux plateformes par les autorités compétentes uniquement dans le cadre de respect de certains critères, dont celui-ci. Cette mesure permettrait aux chauffeurs en société d’augmenter leur rentabilité de 3%*, soit 900€ de gain supplémentaire par an pour un chauffeur ayant un chiffre d’affaires mensuel de 5.000€.

*En considérant que la TVA s’appliquant sur la commission du trajet est de 10% et un acteur dont la commission est de 25% HT et qui conserverait une commission de 25% TTC.

Proposition n°3 : Donner une licence aux plateformes VTC leur permettant d’exercer sur le sol français et intégrer, parmi les critères nécessaires à l’obtention de celle-ci, l’obligation de payer, en France, la TVA sur la commission des chauffeurs.


IV. Un marché sain


  1. Analyse

Aujourd’hui, les relations entre plateformes et chauffeurs VTC sont parfois tendues. Les applications imposent des règles pour garantir un service de qualité à leurs passagers.
Ces règles sont souvent explicables, mais les plateformes ayant peur du risque de requalification, elles préfèrent souvent entretenir un flou sur leur mode de fonctionnement plutôt qu’expliquer clairement aux chauffeurs les règles de la plateforme.

Dès lors, celles-ci ne sont pas toujours comprises et respectées par les chauffeurs, ce qui conduit de temps en temps à des sanctions évitables (déconnexions, etc.).

Attention, les applications de VTC sont très différentes des plateformes de mise en relation classiques comme Blablacar, AirBnB, Ebay, Drivy, etc.
En effet, ces plateformes ne fonctionnent pas en temps-réel mais en asynchrone. Prenons l’exemple d’une application de location de voitures. Chaque loueur de voiture peut choisir son prix librement. Lorsqu’un utilisateur souhaite effectuer une réservation, la plateforme mettra en avant les loueurs disponibles selon le prix, la proximité, et les critères qui lui sont propres.

Ce mode de fonctionnement n’est pas possible pour une application VTC. En effet, la commande est instantanée. Dès lors, la plateforme ne peut pas afficher l’ensemble des chauffeurs disponibles et les classer selon leur prix : le passager souhaite avoir une voiture rapidement et le conducteur le plus proche. Il n’est pas possible d’afficher simplement des prix différents lors de la commande, et ce ne serait pas juste qu’un chauffeur abuse de part sa position plus proche qu’un autre (c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les prix des taxis sont réglementés).

De la même manière, le principe d’être une application en temps-réel implique de ne pouvoir travailler qu’avec des chauffeurs réactifs. Sur une application de location de voitures, si un loueur ne répond jamais aux utilisateurs, son rating va baisser, il ne sera plus affiché en haut de classement et les utilisateurs auront la possibilité d’en réserver un autre.
Dans le cas d’une application temps-réel, il n’y a qu’un temps très court pour trouver un chauffeur au passager, généralement moins d’une minute. Ainsi, si un chauffeur sondé ne répond jamais positivement aux passagers, il empêche d’autres chauffeurs d’accepter les trajets et il contribue à dégrader l’expérience du passager.

Enfin, afin de pousser les chauffeurs à accepter un maximum de trajets, la plupart des plateformes n’hésitent pas à donner le moins d’information possible au chauffeur lors de la proposition de la course (pas de prix, pas de destination).

Ainsi, la relation entre chauffeurs et applications VTC doit être différentes des plateformes classique de part cette notion d’instantanéité.

  1. Conséquences

Le manque de visibilité et l’incompréhension concernant les prix et les règles qui régissent les plateformes créent un sentiment d’insécurité fort chez les chauffeurs. Ceux-ci ne comprennent pas ce qu’ils ont le droit de faire ou non et vivent dans un sentiment de précarité plus élevé que ce qu’il ne devrait l’être.

  1. Propositions de solutions

Afin d’équilibrer les relations entre les 2 parties et de permettre à chacun de comprendre ce qu’il attend de l’autre, il est nécessaire que plateformes et chauffeurs s’accordent sur les critères autorisés sur celle-ci, et notamment :
  • Le taux d’acceptation minimum
  • Le taux d’annulation maximum
  • L’approche maximale pour avoir une rentabilité minimale correcte

Une fois ce travail effectué, il devient beaucoup plus simple de répondre aux attentes des chauffeurs de la plateforme

i. Affichage de la destination et du prix au chauffeur

  • Définir le taux d’acceptation acceptable nécessaire pour garantir une qualité de service correcte aux passagers ;
  • Afficher le prix et la destination de chaque trajet à tous les chauffeurs acceptant suffisamment de trajets ;

ii. Gestion des trajets éloignés

Les trajets trop éloignés sont moins rentables. Les plateformes peuvent gérer ces trajets de deux manières. Soit elles peuvent décider de ne plus les envoyer aux chauffeurs, afin de régler le débat ; soit elles peuvent continuer car certains trajets peuvent malgré tout être intéressants (sur le chemin du chauffeur, etc.), mais elles ne peuvent alors pas pénaliser les chauffeurs qui refuseraient ces trajets.

iii. Déconnexions suite aux annulations

Dès lors que la plateforme affiche toutes les informations du trajet (distance, prix) à tous les chauffeurs ayant un taux d'acceptation acceptable (cf au-dessus), il semble logique d’attendre de la part des chauffeurs d'annuler les trajets qu'en cas de problème rencontré (les chauffeurs ayant déjà accès aux informations du trajet).
Il serait compliqué de gérer des chauffeurs qui accepteraient et annuleraient 99% des trajets. En effet, l'expérience côté passager serait désastreuse et les feraient fuir ailleurs, ce qui n’est bon ni pour la plateforme ni pour les autres chauffeurs. Il faut donc trouver un équilibre sain.

Proposition n°4 : Assainir les relations plateformes / chauffeurs en :
  • Obligeant les plateformes à afficher la destination dès lors que le chauffeur a un taux d’acceptation acceptable ;
  • Retirant du calcul du taux d’acceptation les trajets trop éloignés et non rentables ;
  • Informant les chauffeurs des taux d’annulation maximum autorisés pour rester sur la plateforme ;
Messages Fusionnés

Haha c'est tellement long, désolé :)
Y a des trucs plus vraiment à jour, comme l'affichage de la destination qui est validée par la loi LOM (en attente du décret d'application), mais si tu veux défendre ton marché, il faut une alliance entre plateformes et chauffeurs pour alterner entre de la pression sociale et du travail de fond.
 


driverzonard

Le petit colibri : « Je fais ma part »
PREMIUM
VTC
UBER
12 Décembre 2019
4 676
8 052
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius
Je vais me prononcer uniquement sur la forme parce que sur le fond ce serait non seulement trop long mais surtout je pense que la base de comparaison pour laquelle vous optez n’est pas la plus juste.
Les taxis, de leur côté, fonctionne sur un modèle légèrement différent : base + minute OU km
  • Base: 2.6€
  • Minute: 0.6€
  • Km: 1.35€
D’une part, les TAXIS ont trois grilles tarifaires À, B et C.
Mais on peut constater que les tarifs que vous avancez sont ceux de la grille À, et donc les moins chers.
Ce qui sera forcément à votre avantage puisqu’ils sont les plus proches des tarifs kilométriques du VTC.
Par contre le horo est 2 fois plus élevé et quand on sait que Paris est une ville particulièrement à l’arrêt, cet avantage n’est pas négligeable.

D’autre part, la grille tarifaire des TAXIS tient compte des horaires et souvent ceux ci coïncident avec les zones de forts trafics ou horaires nocturnes.
La zone B (1,38€/km) prend effet à partir de 17h et s’étend jusqu’à minuit et basculer ensuite sur le tarif C (1,61€/km).
Cela a pour effet de largement compenser le trafic et être plus rentable que les majorations furtives des VTC puisque ce sont des amplitudes horaires larges et ne dépendent pas d’une demande importante.
Je peux même ajouter que les prix TAXIS sont en fonction des jours (dimanche, fériés)

Quand à la majoration aux heures de pointe ce n’est qu’un attrapes nigauds, car au final elle n’est qu’une PRIME À L’EMBOUTEILLAGE et ne compense ni l’usure véhicule, ni le carburant dépensé mais comble à peine le temps passé.


A mon sens, il aurait été plus objectif de tenir compte des différents tarifs TAXIS (A,B et C) pour obtenir un résultat plus probant et prendre le tarif moyen des TAXIS et non celui qui va dans votre sens.
A moins que vous ne me prouviez le contraire mais les chauffeurs VTC roulent aux mêmes horaires que les TAXIS.

Tant que vous ne trouvez pas un dénominateur commun, pour moi tout vos calculs comparatifs sont faussés.
Combien font 4 carottes et 6 navets...
C’est un peu la méthode de calcul que je retiens de votre étude.

Sinon ma question dans un précédent post est toujours sans réponse :
Est ce que les tarifs plateformes incluent l’hypothétique retour à vide ?
 


Spike

Maître Zoneur
27 Octobre 2015
3 418
4 825
Localité
Lyon
- .avatar--xss{width:21px;height:21px;line-height:21px!important;margin-right:2px} Spike @Spike @Spike et .avatar--xss{width:21px;height:21px;line-height:21px!important;margin-right:2px} pedro92 @pedro92 @pedro92 : bon, bah au moins on est tous d'accord sur le fait qu'il faut faire une alliance. Et on est aussi d'accord sur le fait que c'est voué à l'échec pour l'instant. On verra bien si ça évolue positivement ou non !
Je n'ai pas dis que j'étais pour que les plateformes et les chauffeurs fassent alliance.

Je ne suis pas pour que les plateformes dirigent ce combat, tu cernes la nuance ?

- Sur Heetch et nos levées de fonds : bon, déjà, pour lever 37M€, faut quand même montrer qu'a priori, t'arriveras à faire une belle boîte dans quelques années. Si c'était si simple d'avoir des millions...
Donc oui, on va souffrir de la crise, on va aussi devoir serrer les fesses, mais je n'ai pas trop de doutes sur le fait qu'on survivra celle-ci. Et je suis tout aussi convaincu qu'on arrivera à faire une boîte rentable et pérenne.
C'est étonnant mais dans les médias tu n'as pas la même assurance, tu joues a un double jeu entre chauffeurs et médias ?

- Idem concernant la loi LOM. Après les "écoles de commerce" et "banquiers", c'est encore et toujours des insinuations nuisibles, cette fois-ci pour dire que je "chuchote à l'oreille des ministres". Haha j'aimerais bien ! Y a quoi dans la loi LOM qui est particulièrement favorable à Heetch?
Le seul truc qu'on a réussi à suggérer, et je ne m'en cache pas, je l'ai déjà dit, c'est quand il a été décidé que les plateformes devraient afficher le gain chauffeur au moment de la commande, j'ai suggéré que ce soit le gain net hors commission. Et ça a été repris, pas parce que c'est du copinage, mais parce que l'objectif est de permettre au chauffeur de calculer sa rentabilité, donc autant lui afficher ce qu'il reçoit (mais ça m'arrange effectivement car sinon on compare des prix passagers Uber et Heetch alors que je préfère qu'on compare des revenus chauffeurs Uber et Heetch)
Tu rigoles avec moi ou on repasse sur le transport particulier ? Tu sais très bien ce que tu as voulu faire passer pour la LOM et avant la LOM. Ca t'aurait bien empêché une condamnation d'ailleurs.

Tu craches sur la profession en voulant démocratiser le transport entre particulier et tu dis la défendre en expliquant que tu veux que les chauffeurs connaissent l'adresse en avance ?

Comment veux tu être crédible ? D'autant plus lorsque, notamment la connaissance des deux adresses, n'ont même pas besoin d'une loi tellement que ca semble logique...

- Asma : Est-ce qu'elle gardera son sourire toute sa vie ? Ah bah ça, c'est une bonne question, et je n'ai effectivement pas la prétention de pouvoir répondre.
Par contre, je commence à connaître quand même pas mal de chauffeurs, certains anciens, d'autres non, certains désabusés, d'autres heureux de leur job après 4-5 ans.
Le métier de VTC est un métier dur, tout le monde ici le sait (horaires, la nuit, etc.). C'est un métier avec peu de barrière à l'entrée, donc une grosse concurrence interne et un gros turn-over. L'objectif va être de stabiliser au mieux le marché, mais comme tu le dis, c'est un secteur récent, donc le rattrapage accéléré est douloureux, mais on essaie de contribuer positivement.
Je te pose la question pour la TROISIEME FOIS.

Est ce que tu penses que Asma va pouvoir vivre de son travail sur Heetch ? Est ce que tu penses qu'une Asma locataire de sa maison, de sa voiture et finalement de sa vie c'est le rêve d'une personne ?

Enfin, penses tu qu'une application est en mesure d'apporter une stabilité financière à un indépendant dont c'est le métier et la vocation ?

- Rôle de la plateforme : désolé, je n'ai pas compris cette phrase : " Oui et non Teddy, ce rôle la c'est quand la plateforme est sous une forme juridique le permettant. En gros vous voulez être un AlloTaxi sans que vos chauffeurs soient propriétaire de votre travail et de vos clients."
J'ai aucun problème à ce qu'un chauffeur développe sa clientèle privée. Mais les attentes des jeunes, aujourd'hui, c'est pas de réserver un chauffeur à l'avance mais d'avoir un chauffeur en 5 minutes quand tu le veux. Donc ils sont plus clients des plateformes que d'un chauffeur en effet.
En gros tu fais ca sous la forme capitaliste la plus pure. T'offres 2% de la boite aux chauffeurs qui font 50% du travail CQFD ! Est ce plus clair ?

Pourquoi tu ne fais pas comme les taxis une confédération ? Un regroupement ? Pourquoi tu ne fournis pas ta technologie a des groupements comme peut le faire yuso fleet par exemple ?

Pourquoi tout simplement il n'y a pas de chauffeurs dans ton comité de direction ?

- Commission : Si tu arrives à faire tout ce qu'on fait en 10% de ton temps, bah c'est que tu es doué sur ces secteurs et tant mieux.
Mais certains chauffeurs n'ont pas envie de faire ce travail d'avant et d'après vente.
Je ne réduis pas le chauffeur à la conduite, je dis que certains préfèrent ce modèle.
Pour les autres, tant mieux, ils n'ont pas besoin de plateforme et c'est cool !
Beaucoup n'ont pas envie, mais beaucoup on conscience qu'a 20% de commission on s'enrichit sur eux.

Je te dis juste qu'il est possible de faire beaucoup plus avec beaucoup moins. Apres tu ne veux pas l'entendre, tu ne l'entends pas tant pis.

Personne n'a besoin des plateformes, en tout cas pas telles qu'elles le sont actuellement.

- Transport médical : pourquoi ça reviendrait aux taxis dans 10 ans ? Si c'est bien répondu et que la qualité est au rendez-vous. Y a pas de raison qu'on soit moins bons que les taxis.
Avec votre modele n'y l'un n'y l'autre ne le sera. Tout le monde en est convaincu, pourquoi vous cacher la face ?

- G7 : Au contraire, ils sont plus gros que Heetch, ils pourraient faire des économies d'échelles. Par contre, c'est pas du tout des chauffeurs prêts à mourir pour G7. T'en as qui les attaque (et gagne) aux prudhommes, et t'as grosso modo les mêmes problèmes entre chauffeurs et plateformes. Mais vu qu'ils sont seuls, tu peux pas faire grand chose, et les taxis dépendent moins d'eux grâce à la rue. T'as moins de dépendance mais à part ça.
Encore une vision erroné TeddyP @TeddyP tu ne dois pas sortir souvent de chez toi ou avoir accès a des chauffeurs sélectionnés sur le tas pour transporter le chef.

Quand on parle des taxis on parle d'une fédération, pour leur pain ils sont prêt a tout.

Je le vois bien a Lyon, les bus on mis un panneau interdit aux taxis. 1 semaine après y'avait plus de panneaux, les taxis en plus de manifestés avaient carrément fait des nouveaux panneaux !

Des c......... ils en ont parce qu'ils savent qu'ils seront suivis derrière, c'est pas vous qui soutiendrez des chauffeurs VTC dans leur combat localement pour faire valoir leur droit. Car vous savez ce qui vous attend derrière a coup de décret.

- Rentabilité : Effectivement, on ne peut pas comparer G7 et les VTC. G7 a un monopole et a même racheté son principal concurrent (Taxis Bleus) il y a déjà des années.
Le marché du VTC est éclaté. T'as 4 grosses plateformes. Tu peux pas avoir chacune qui ramène 3.000€ à chaque chauffeur. Donc tu parles au trajet car tu peux pas parler au chiffre d'affaires mensuel vu qu'il est éclaté entre plusieurs plateformes.
Alors il y a un problème de marché et de modele.

Pourquoi continuer a recruter si vous savez qu'il n'y a pas assez de travail pour vos chauffeurs ?

C'est une curieuse manière de remercier l'investissement d'un Entrepreneur. Merci de nous soutenir en vous connectant mais par contre sachez qu'on ne pourra jamais vous faire vivre de votre investissement... Autant aller vendre du wat watcher a domicile ca rapportera mieux dans le temps....

- Encore une remarque déplacée et ironisante sur mes bureaux qui est au mieux, inutile, au pire, déplacée et qui ne sert pas le propos. J'ai une boîte basée à Paris, j'ai des bureaux à Paris. Viens devant, tu verras s'ils paient de mine ou pas.
Elle n'est pas déplacée, elle est totalement dans le sujet !!

Comme dit plus haut, c'est le chauffeur qui fait 50% du travail.

Je trouve très déplacé l'utilisation de l'argent gagné grâce aux chauffeurs et je pense que cette mauvaise gestion résulte de pas mal de problèmes cités plus haut.
Messages Fusionnés

C'est long, désolé, mais vu qu'on est illimité sur les caractères ce week-end, on en profite !
Vous me direz ce que vous en pensez.
:joy::joy::joy:

On a fait sauter la limite, ENJOY TEDDY (et merci) 👍👍
Messages Fusionnés

Partons sur l’hypothèse suivante :
  • Coût de revient au km : 0,6€/km (moyenne trouvée sur internet)
  • Gain horaire : 0,5€/min (soit 30€/h)
La source de cette moyenne ?
Messages Fusionnés

Proposition n°2 : Définir chaque année le nombre de licences VTC à distribuer et adapter la difficulté des sessions d’examens en conséquence afin de continuellement améliorer la qualité de service tout en respectant un équilibre offre / demande sain.
= modèle taxi alors pourquoi ne pas être une centrale de taxi ?

Messages Fusionnés

Proposition n°4 : Assainir les relations plateformes / chauffeurs en :
  • Obligeant les plateformes à afficher la destination dès lors que le chauffeur a un taux d’acceptation acceptable ;
  • Retirant du calcul du taux d’acceptation les trajets trop éloignés et non rentables ;
  • Informant les chauffeurs des taux d’annulation maximum autorisés pour rester sur la plateforme ;
Tu le vois, même ta proposition n°4 elle est inacceptable !!

TU viens de dire que tu t'est battu pour que les destinations soient connus et regardes ce que tu glisses " a un taux d'acceptation acceptable ", ca veut dire quoi ? Ca veut dire que tu ne prônes pas a 100% la connaissance des destinations !

C'est en ca que je dis qu'il faut se méfier de vous les applications.

Tout a base de calculs savants avec des longueurs d'excel et de word.

L'un ne fait pas l'autre, et comme docteur Raoult venez a l'hôpital vivre notre vie pour comprendre notre remède ;)
 
Dernière édition:


Chuggington-75

Membre
VTC
10 Mars 2018
41
50
Localité
Paris
Je n'ai pas dis que j'étais pour que les plateformes et les chauffeurs fassent alliance.

Je ne suis pas pour que les plateformes dirigent ce combat, tu cernes la nuance ?



C'est étonnant mais dans les médias tu n'as pas la même assurance, tu joues a un double jeu entre chauffeurs et médias ?



Tu rigoles avec moi ou on repasse sur le transport particulier ? Tu sais très bien ce que tu as voulu faire passer pour la LOM et avant la LOM. Ca t'aurait bien empêché une condamnation d'ailleurs.

Tu craches sur la profession en voulant démocratiser le transport entre particulier et tu dis la défendre en expliquant que tu veux que les chauffeurs connaissent l'adresse en avance ?

Comment veux tu être crédible ? D'autant plus lorsque, notamment la connaissance des deux adresses, n'ont même pas besoin d'une loi tellement que ca semble logique...



Je te pose la question pour la TROISIEME FOIS.

Est ce que tu penses que Asma va pouvoir vivre de son travail sur Heetch ? Est ce que tu penses qu'une Asma locataire de sa maison, de sa voiture et finalement de sa vie c'est le rêve d'une personne ?

Enfin, penses tu qu'une application est en mesure d'apporter une stabilité financière à un indépendant dont c'est le métier et la vocation ?



En gros tu fais ca sous la forme capitaliste la plus pure. T'offres 2% de la boite aux chauffeurs qui font 50% du travail CQFD ! Est ce plus clair ?

Pourquoi tu ne fais pas comme les taxis une confédération ? Un regroupement ? Pourquoi tu ne fournis pas ta technologie a des groupements comme peut le faire yuso fleet par exemple ?

Pourquoi tout simplement il n'y a pas de chauffeurs dans ton comité de direction ?



Beaucoup n'ont pas envie, mais beaucoup on conscience qu'a 20% de commission on s'enrichit sur eux.

Je te dis juste qu'il est possible de faire beaucoup plus avec beaucoup moins. Apres tu ne veux pas l'entendre, tu ne l'entends pas tant pis.

Personne n'a besoin des plateformes, en tout cas pas telles qu'elles le sont actuellement.


Avec votre modele n'y l'un n'y l'autre ne le sera. Tout le monde en est convaincu, pourquoi vous cacher la face ?


Encore une vision erroné TeddyP @TeddyP tu ne dois pas sortir souvent de chez toi ou avoir accès a des chauffeurs sélectionnés sur le tas pour transporter le chef.

Quand on parle des taxis on parle d'une fédération, pour leur pain ils sont prêt a tout.

Je le vois bien a Lyon, les bus on mis un panneau interdit aux taxis. 1 semaine après y'avait plus de panneaux, les taxis en plus de manifestés avaient carrément fait des nouveaux panneaux !

Des c......... ils en ont parce qu'ils savent qu'ils seront suivis derrière, c'est pas vous qui soutiendrez des chauffeurs VTC dans leur combat localement pour faire valoir leur droit. Car vous savez ce qui vous attend derrière a coup de décret.


Alors il y a un problème de marché et de modele.

Pourquoi continuer a recruter si vous savez qu'il n'y a pas assez de travail pour vos chauffeurs ?

C'est une curieuse manière de remercier l'investissement d'un Entrepreneur. Merci de nous soutenir en vous connectant mais par contre sachez qu'on ne pourra jamais vous faire vivre de votre investissement... Autant aller vendre du wat watcher a domicile ca rapportera mieux dans le temps....


Elle n'est pas déplacée, elle est totalement dans le sujet !!

Comme dit plus haut, c'est le chauffeur qui fait 50% du travail.

Je trouve très déplacé l'utilisation de l'argent gagné grâce aux chauffeurs et je pense que cette mauvaise gestion résulte de pas mal de problèmes cités plus haut.
Messages Fusionnés



:joy::joy::joy:

On a fait sauter la limite, ENJOY TEDDY (et merci) 👍👍
Messages Fusionnés



La source de cette moyenne ?
Messages Fusionnés


= modèle taxi
Messages Fusionnés



Tu le vois, même ta proposition n°4 elle est inacceptable !!

TU viens de dire que tu t'est battu pour que les destinations soient connus et regardes ce que tu glisses " a un taux d'acceptation acceptable ", ca veut dire quoi ? Ca veut dire que tu ne prônes pas a 100% la connaissance des destinations !

C'est en ca que je dis qu'il faut se méfier de vous les applications.

Tout a base de calculs savants avec des longueurs d'excel et de word.

L'un ne fait pas l'autre, et comme docteur Raoult venez a l'hôpital vivre notre vie pour comprendre notre remède ;)
Franchement là ça vol très très haut 🤣🤣😇 Pardon prenez en compte mon petit post plus haut au sujet de comment s'organiser pour agir🤣
 


Spike

Maître Zoneur
27 Octobre 2015
3 418
4 825
Localité
Lyon
Maintenant, concernant les prix des VTC, voici un document que j'avais écrit fin 2019 pendant les grèves des VTC et que j'avais envoyé à quelques syndicats pour essayer de pousser ensemble.

C'est long, désolé, mais vu qu'on est illimité sur les caractères ce week-end, on en profite !
Vous me direz ce que vous en pensez.

---------------------------------------------------


Position paper - Marché du VTC en France


Depuis des années, les chauffeurs VTC se plaignent de leurs conditions de travail et du manque de rentabilité de la profession. Les lois se sont succédées (loi Thévenoud en 2014, loi Grandguillaume en 2016) sans pour autant permettre au marché de se stabiliser. La profession subit un turnover important, n’est pas valorisée alors même qu’elle a permis d’améliorer la mobilité des citadins et la qualité de service du transport à la demande de part la mise en concurrence d’un monopole ancien et particulièrement vigoureux.

Face à un secteur hautement concurrentiel, que ce soit entre chauffeurs mais surtout entre plateformes, il est devenu très compliqué de faire bouger les lignes, les acteurs pouvant facilement se renvoyer la balle entre eux.
Les autorités appellent les plateformes à plus de responsabilité, pendant que celles-ci ne veulent pas faire le premier pas tant que le leader ultra-dominant n’enclenche pas le mouvement.

L’enjeu d’une évolution des règles régissant le marché des VTC est de permettre :
  • Une rémunération décente pour tous les chauffeurs
  • Une concurrence saine entre les différents acteurs du transport à la demande (taxis et VTC).
  • Un climat sain entre chauffeurs et plateforme

Le marché du VTC a fortement évolué depuis le début des années 2010. A côté d’un marché de niche destiné à une clientèle haut de gamme, s’est développé un marché de masse qui a démocratisé l’usage du transport à la demande et qui a permis la création de dizaine de milliers d’emplois.
C’est ce marché de masse qui nous intéresse aujourd’hui et qu’il convient de bien encadrer pour sécuriser sa croissance et les chauffeurs qui y contribuent.

La rentabilité des chauffeurs dépend de 3 facteurs principaux :
  • La méthode de calcul des prix des trajets
  • La fréquence des courses
  • Les charges payées par les chauffeurs

Pour chacun des facteurs, nous essayerons d’énumérer les enjeux et évolutions possibles afin de pouvoir, à la fin, définir des propositions claires et acceptables pour le développement du marché du transport à la demande dans le respect des différents acteurs impliqués.

I. Prix des trajets

  1. Analyse

Les prix des trajets des VTC sont définis par différents paramètres :
  • Une formule de calcul horo-kilométrique
  • Un prix minimum
  • D’éventuels frais d’approche
  • D’éventuelles majorations

En moyenne, les VTC ont souvent un prix décomposé de la sorte : base + minute + km
  • Base: 1.1€
  • Minute: 0.30€
  • Km: 1.05€

Les taxis, de leur côté, fonctionne sur un modèle légèrement différent : base + minute OU km
  • Base: 2.6€
  • Minute: 0.6€
  • Km: 1.35€

Il est donc difficile de comparer les prix des taxis et VTC. Si on convertit le prix kilométrique des VTC en prix minute selon la vitesse de circulation, cela donne la comparaison suivante :


Grâce à cette courbe, on réalise immédiatement que les gains des chauffeurs VTC sont plus faibles que les taxis lorsqu’ils roulent à basse vitesse : les bouchons sont l’ennemi des VTC.
En dessous de 15 km/h, il vaut mieux être taxi que VTC. Or, c’est souvent le cas dans les grandes villes, surtout en journée, et c’est d’autant plus impactant que seuls les taxis peuvent circuler dans les voies de bus alors que ce sont bien les VTC qui sont aujourd’hui le plus impactés financièrement par les bouchons.

Néanmoins, les périodes de majoration peuvent être très propices aux chauffeurs VTC et permettent de compenser, en partie, comme le montre la courbe suivante :


Les prix minimum des taxis et VTC diffèrent. Il est d’un peu plus de 7€ côté taxi et de 6€ pour les VTC. Néanmoins, il y a une différence majeure : Les taxis prennent une partie des clients dans la rue, c’est donc un gain net. Sur les applications de taxis (qui prélèvent aussi des commissions), une base de 4€ est ajoutée afin de compenser l’approche et le poids de la commission par rapport à un passager dans la rue.

  1. Conséquences pratiques

Les chauffeurs VTC n’aiment pas les trajets courts. En effet, plus le trajet est long, plus l’itinéraire emprunté est souvent roulant (périphérique, banlieue, etc.) et plus les frais d’approche trop faibles sont amortis (si on considère que le prix de base de 1.1€ est censé couvrir l’approche du chauffeur).

Autrement dit, un trajet à 6€ avec 25% de commission, soit 4.5€ net chauffeur, ne peut pas être rentable.
Pour atteindre 30€ sur une heure de conduite, il faudrait faire 7 trajets par heure, ce qui est tout bonnement impossible. En considérant une attente entre 2 courses de 3 minutes en moyenne, un temps d’approche de 3 minutes, une attente client d’1 minute, il faudrait que chaque trajet ne dure que 2 minutes pour atteindre une rentabilité !

Dès lors, les chauffeurs VTC ont tendance à accepter les trajets, à analyser la rentabilité de ceux-ci puis à annuler les moins rentables.
Cette pratique a deux conséquences néfastes :
  • Le chauffeur risque la suspension de son compte, car la plateforme ne tolère pas les annulations intempestives qui dégradent sa qualité de service ;
  • Cette dégradation de qualité de service peut conduire à une perte de clients au profit d’autres applications ou offres de mobilité, ce qui est dommageable pour l’ensemble des chauffeurs VTC.

  1. Propositions

Pour répondre à cette problématique tarifaire, plusieurs options existent.

i. Utiliser la méthode de calcul des taxis

Il semble difficile de caler les prix VTC sur un système identique au prix du taxi pour deux raisons majeures.
En effet, les chauffeurs de taxis ont un compteur dans la voiture qui calcule en temps réel la vitesse du véhicule et le détail du prix minute ou kilomètre. Ainsi, même si le téléphone du chauffeur pourrait éventuellement servir de compteur, le risque d’erreur serait non nul et des problèmes pourraient survenir (perte de réseau dans un tunnel, etc.). De plus, le modèle du VTC repose sur un prix calculé à l’avance au moyen d’un devis lié à une estimation du nombre de kilomètres et de minutes nécessaires pour la réalisation du trajet. Ce prix fixe est l’une des composantes essentielles qui a fait le succès de l’offre VTC, et il semble compliqué de revenir en arrière sur ce point, les attentes des passagers ayant évolué en ce sens ces dernières années.

ii. Une rentabilité identique pour tous types de trajets

Comme expliqué précédemment, aujourd’hui, les trajets courts, et principalement ceux en ville, lors des moments embouteillés, sont les moins rentables pour les chauffeurs VTC. Néanmoins, en modifiant la méthode de calcul, il est possible d’essayer de définir un nouveau modèle où chaque trajet, quelque soit sa typologie, aurait la même rentabilité pour le chauffeur.
Dans ce modèle :
  • Le coût à la minute correspond au “salaire” du chauffeur
  • Le coût au km correspond au paiement des charges liées à sa voiture

Si on arrive à bien effectuer cette distinction, le chauffeur a une rentabilité équivalente quelque que soit la longueur du trajet. En effet, qu’il fasse 1 ou 10km, le prix au kilomètre lui permet d’amortir les kilomètres parcourus sur ce trajet et sa rentabilité correspond tarif horaire.

Partons sur l’hypothèse suivante :
  • Coût de revient au km : 0,6€/km (moyenne trouvée sur internet)
  • Gain horaire : 0,5€/min (soit 30€/h)

La comparaison des prix taxi / VTC selon la vitesse du véhicule devient la suivante :

On s’aperçoit que la courbe bleue est beaucoup plus proche des courbes des taxis, ce qui est plutôt bon signe !

Néanmoins, il semble difficile, pour une plateforme, d’adopter ce modèle car :
  • Les chauffeurs comparent les prix des différentes applications, et le premier critère comparé est toujours le prix par km. Avec ce système, de nombreux chauffeurs auraient l’impression que l’application est moins rentable alors que ce n’est pas le cas : la distribution de prix varie mais le trajet moyen reste le même ;
  • Les chauffeurs privilégieront toujours les longs trajets afin de compenser l’approche (non incluse dans ce modèle) ;
  • Les chauffeurs favorisent les longues courses aussi car il est plus agréable d’avoir un long trajet que d’enchaîner les petites courses ;

Or, seules les applications pourraient décider d’un tel changement de modèle. Le réglementaire aurait du mal à imposer un tarif horo-kilométrique aux applications car :
  • Les chauffeurs seraient libres de facturer à leur guise en dehors de celles-ci. Où serait la limite ? Un groupe whatsapp est-il une application ? Une entreprise avec plusieurs chauffeurs ?
  • Les plateformes estiment le nombre de kilomètres et minutes nécessaires pour le trajet à leur guise. Elles n’utilisent pas toutes les mêmes méthodes, et cela pourrait biaiser la concurrence.

Dès lors, puisqu’aucune plateforme ne prendra le risque d’avoir un prix au km inférieur à 1€, seuil psychologique constaté sur ce marché, il sera difficile de faire bouger les lignes de cette façon.

iii. Régler le plus gros problème du système actuel

L’objectif n°1 étant d’augmenter la rentabilité des petits trajets, on peut facilement s’intéresser aux 2 paramètres suivants :
  • Le prix minimum
  • Le prix de base

Le prix de base pourrait être augmenté. Si on prend une moyenne d’1km d’approche et de 4 minutes, cela donne, au prix actuel, cela donnerait une base doublée par rapport à l’actuelle (~2.3€).
Néanmoins, pour les raisons évoquées préalablement, les plateformes ont tendance à réduire le prix de base pour gonfler le prix au kilomètre et attirer les chauffeurs. De plus, tout comme pour le tarif horo-kilométrique, il semble compliqué de réglementer sur le prix de base.

Ainsi, la meilleure option pour faire bouger les lignes sur ce marché semble être de s’attaquer au prix minimum.
Nous avons vu qu’un gain de 4.50€ était trop faible pour garantir une bonne rentabilité au chauffeur. D’ailleurs, les taxis ont un prix minimum, dans la rue (sans commission) de 7.10€. Dès lors, il est facile de transposer ce modèle aux chauffeurs VTC et d’imaginer un tarif minimum net chauffeur de 7€.
En enchaînant 4 trajets par heure, ce qui semble être un objectif ambitieux mais atteignable avec de petits trajets (5 minutes d’attente entre les trajets, 5 minutes d’approche et d’attente du client, 5 minutes de trajet), un chauffeur gagnerait 28€ de l’heure net chauffeur.

Proposition n°1 : Améliorer la rentabilité des chauffeurs en proposant un gain net minimum chauffeur de 7€ quel que soit le trajet.


II. Fréquence des demandes


  1. Analyse

Le nombre de demandes reçues par heure dépend du nombre de chauffeurs et de la demande passagers. Le nombre de chauffeurs peut doubler, si la demande quadruple (et les prix restent stables), le marché sera plus avantageux pour les chauffeurs.
A l’inverse, si la demande reste stable mais que l’offre augmente, les chauffeurs peuvent s’attendre à souffrir.

Les taxis ont géré ce problème par l’instauration d’un numérus clausus. Néanmoins, celui-ci peut avoir des effets pervers (spéculation, dégradation de la qualité de l’offre).

Pour garantir une demande importante, il est nécessaire d’être compétitif par rapport aux offres concurrents. Cela passe par des prix abordables et une qualité de service au rendez-vous (disponibilité, etc.).

Aujourd’hui, il est très difficile de trouver un bon équilibre entre l’offre et la demande. Cet exercice est d’autant plus délicat que les intérêts entre les principaux acteurs divergent fortement :
  • D’un côté, les plateformes VTC ont tout intérêt à pousser pour avoir un maximum de chauffeurs disponibles, car plus l’offre est importante, plus la compétition entre les chauffeurs est rude et les prix baissent, ce qui permet de faire grossir le marché au détriment, parfois, des chauffeurs ;
  • De l’autre, les chauffeurs VTC déjà en place ont tout intérêt à fermer le marché et se partager le gâteau, car plus l’offre est faible, plus la compétition entre les plateformes est rude pour attirer les chauffeurs ; ce qui entraîne une augmentation des prix (majorations, etc.) et d’éventuels bonus ;

  1. Conséquences

Le déséquilibre entre l’offre et la demande a des conséquences terribles ! Lorsque la liquidité des chauffeurs est importante, les plateformes peuvent leur imposer des règles de plus en plus strictes : si un chauffeur n’est pas content, il est possible d’en trouver d’autres.
A l’inverse, lorsqu’il y a une pénurie de chauffeurs, ceux-ci peuvent imposer plus facilement leur loi : leur intérêt personnel prend alors le dessus, ils n’hésitent pas à annuler les trajets les moins intéressants, à refuser les destinations qui ne leur conviennent pas, etc. Fatalement, on se retrouve dans une situation similaire au monopole des taxis d’il y a quelques années.

Ainsi, pour développer un marché sain, il est nécessaire d’avoir suffisamment de chauffeurs par rapport à la demande, afin qu’une émulation naturelle s’opère et que la qualité de service (disponibilité, sérieux, etc.) soit au rendez-vous et permette une fidélisation et satisfaction des clients ; mais il est tout aussi nécessaire de ne pas avoir trop de chauffeurs afin que ceux-ci puissent vivre décemment.

  1. Propositions de solutions

Puisqu’il est, par nature, impossible d’accorder les plateformes et les chauffeurs sur l’équilibre offre / demande, leurs intérêts étant trop divergents, il est nécessaire de faire appel à une tierce partie.

Le marché de la mobilité est en pleine évolution. Il est impossible de prédire exactement son évolution et le besoin en chauffeurs des 20 prochaines années. Ainsi, il semblerait logique qu’un organisme désigné par les autorités estiment, chaque année :
  • L’évolution de la demande et le nombre de chauffeurs VTC que le marché français peut absorber sainement ;
  • Le nombre de chauffeurs VTC (en équivalent temps-plein) actifs ;

Ainsi, chaque année, il serait possible de calculer le nombre de licences à distribuer, et donc de calibrer le nombre et la difficulté des sessions d’examens en ce sens.

Proposition n°2 : Définir chaque année le nombre de licences VTC à distribuer et adapter la difficulté des sessions d’examens en conséquence afin de continuellement améliorer la qualité de service tout en respectant un équilibre offre / demande sain.


III. Charges


  1. Analyse

Aujourd’hui, on entend beaucoup plus les chauffeurs VTC se plaindre de leurs conditions de travail que les taxis, alors même que ces derniers ont l’obligation d’acheter une licence à un prix très important pour pouvoir exercer leur métier. Ce surcoût initial ne semble pas leur porter préjudice.
Il est vrai que les taxis gagnent plus d’argent sur les petits trajets, mais ce n’est pas le cas sur tout le temps, les VTC pouvant de temps en temps bénéficier d’effets d’aubaine lors des périodes de majoration.

Cela signifie qu’il faut peut-être aussi regarder ailleurs que leurs revenus. En effet, afin d’améliorer la rentabilité des chauffeurs VTC, on se focalise très souvent sur l’augmentation de leurs revenus alors qu’il est possible d’avoir des résultats tout aussi probants sur la diminution de leurs charges.

A ce sujet, on peut d’ores et déjà lister les différences suivantes :
  • Une partie des revenus des taxis n’est probablement pas déclaré, à la différence des VTC dont la majorité de l’activité est tracée ;
  • La possibilité pour les taxis de récupérer une partie de leurs frais d’essence via le remboursement de la TICPE ;
  • L’accès aux voies de bus pour les taxis, avantage majeur pour proposer une meilleure qualité de service et être moins bloqué dans les embouteillages, ce qui désavantage considérablement les chauffeurs VTC ;
  • L’impossibilité de récupérer la TVA sur les commissions des plateformes non domiciliées en France ;
  • Etc.

  1. Conséquences

Toutes ces différences impactent négativement la rentabilité des chauffeurs VTC. De plus, le fait que certaines plateformes ne paient pas de TVA sur leurs commissions en France dégrade la rentabilité des chauffeurs et crée un manque d’équité avec les autres plateformes qui, elles, jouent le jeu.

Pourtant, de nombreuses solutions sont possibles.

  1. Propositions de solutions

Aujourd’hui, il semble compliqué d’autoriser les VTC à utiliser les voies de bus, même si cela est nécessaire, car les taxis ne le verraient pas d’un bon oeil.
De la même manière, la récupération de la TICPE semble être une bonne initiative morte-née puisque la tendance serait plutôt de supprimer cet avantage aux taxis.

La voiture étant un poste de coût considérable dans le métier du VTC, couplé à l’utilisation intensive d’un véhicule pendant quelques années, il semble intéressant d’étudier la possibilité d’encourager l’achat de véhicules électriques, sans de contraintes fortes sur la nature du véhicule (berline, etc.), via des systèmes d’incitations fiscales adaptés. Des solutions existants déjà, nous allons nous intéresser au point plus sensible de la commission et de la TVA correspondante.

En effet, forcer les plateformes à payer leur TVA en France semble possible par l’instauration d’une licence nationale délivrée aux plateformes par les autorités compétentes uniquement dans le cadre de respect de certains critères, dont celui-ci. Cette mesure permettrait aux chauffeurs en société d’augmenter leur rentabilité de 3%*, soit 900€ de gain supplémentaire par an pour un chauffeur ayant un chiffre d’affaires mensuel de 5.000€.

*En considérant que la TVA s’appliquant sur la commission du trajet est de 10% et un acteur dont la commission est de 25% HT et qui conserverait une commission de 25% TTC.

Proposition n°3 : Donner une licence aux plateformes VTC leur permettant d’exercer sur le sol français et intégrer, parmi les critères nécessaires à l’obtention de celle-ci, l’obligation de payer, en France, la TVA sur la commission des chauffeurs.


IV. Un marché sain


  1. Analyse

Aujourd’hui, les relations entre plateformes et chauffeurs VTC sont parfois tendues. Les applications imposent des règles pour garantir un service de qualité à leurs passagers.
Ces règles sont souvent explicables, mais les plateformes ayant peur du risque de requalification, elles préfèrent souvent entretenir un flou sur leur mode de fonctionnement plutôt qu’expliquer clairement aux chauffeurs les règles de la plateforme.

Dès lors, celles-ci ne sont pas toujours comprises et respectées par les chauffeurs, ce qui conduit de temps en temps à des sanctions évitables (déconnexions, etc.).

Attention, les applications de VTC sont très différentes des plateformes de mise en relation classiques comme Blablacar, AirBnB, Ebay, Drivy, etc.
En effet, ces plateformes ne fonctionnent pas en temps-réel mais en asynchrone. Prenons l’exemple d’une application de location de voitures. Chaque loueur de voiture peut choisir son prix librement. Lorsqu’un utilisateur souhaite effectuer une réservation, la plateforme mettra en avant les loueurs disponibles selon le prix, la proximité, et les critères qui lui sont propres.

Ce mode de fonctionnement n’est pas possible pour une application VTC. En effet, la commande est instantanée. Dès lors, la plateforme ne peut pas afficher l’ensemble des chauffeurs disponibles et les classer selon leur prix : le passager souhaite avoir une voiture rapidement et le conducteur le plus proche. Il n’est pas possible d’afficher simplement des prix différents lors de la commande, et ce ne serait pas juste qu’un chauffeur abuse de part sa position plus proche qu’un autre (c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les prix des taxis sont réglementés).

De la même manière, le principe d’être une application en temps-réel implique de ne pouvoir travailler qu’avec des chauffeurs réactifs. Sur une application de location de voitures, si un loueur ne répond jamais aux utilisateurs, son rating va baisser, il ne sera plus affiché en haut de classement et les utilisateurs auront la possibilité d’en réserver un autre.
Dans le cas d’une application temps-réel, il n’y a qu’un temps très court pour trouver un chauffeur au passager, généralement moins d’une minute. Ainsi, si un chauffeur sondé ne répond jamais positivement aux passagers, il empêche d’autres chauffeurs d’accepter les trajets et il contribue à dégrader l’expérience du passager.

Enfin, afin de pousser les chauffeurs à accepter un maximum de trajets, la plupart des plateformes n’hésitent pas à donner le moins d’information possible au chauffeur lors de la proposition de la course (pas de prix, pas de destination).

Ainsi, la relation entre chauffeurs et applications VTC doit être différentes des plateformes classique de part cette notion d’instantanéité.

  1. Conséquences

Le manque de visibilité et l’incompréhension concernant les prix et les règles qui régissent les plateformes créent un sentiment d’insécurité fort chez les chauffeurs. Ceux-ci ne comprennent pas ce qu’ils ont le droit de faire ou non et vivent dans un sentiment de précarité plus élevé que ce qu’il ne devrait l’être.

  1. Propositions de solutions

Afin d’équilibrer les relations entre les 2 parties et de permettre à chacun de comprendre ce qu’il attend de l’autre, il est nécessaire que plateformes et chauffeurs s’accordent sur les critères autorisés sur celle-ci, et notamment :
  • Le taux d’acceptation minimum
  • Le taux d’annulation maximum
  • L’approche maximale pour avoir une rentabilité minimale correcte

Une fois ce travail effectué, il devient beaucoup plus simple de répondre aux attentes des chauffeurs de la plateforme

i. Affichage de la destination et du prix au chauffeur

  • Définir le taux d’acceptation acceptable nécessaire pour garantir une qualité de service correcte aux passagers ;
  • Afficher le prix et la destination de chaque trajet à tous les chauffeurs acceptant suffisamment de trajets ;

ii. Gestion des trajets éloignés

Les trajets trop éloignés sont moins rentables. Les plateformes peuvent gérer ces trajets de deux manières. Soit elles peuvent décider de ne plus les envoyer aux chauffeurs, afin de régler le débat ; soit elles peuvent continuer car certains trajets peuvent malgré tout être intéressants (sur le chemin du chauffeur, etc.), mais elles ne peuvent alors pas pénaliser les chauffeurs qui refuseraient ces trajets.

iii. Déconnexions suite aux annulations

Dès lors que la plateforme affiche toutes les informations du trajet (distance, prix) à tous les chauffeurs ayant un taux d'acceptation acceptable (cf au-dessus), il semble logique d’attendre de la part des chauffeurs d'annuler les trajets qu'en cas de problème rencontré (les chauffeurs ayant déjà accès aux informations du trajet).
Il serait compliqué de gérer des chauffeurs qui accepteraient et annuleraient 99% des trajets. En effet, l'expérience côté passager serait désastreuse et les feraient fuir ailleurs, ce qui n’est bon ni pour la plateforme ni pour les autres chauffeurs. Il faut donc trouver un équilibre sain.

Proposition n°4 : Assainir les relations plateformes / chauffeurs en :
  • Obligeant les plateformes à afficher la destination dès lors que le chauffeur a un taux d’acceptation acceptable ;
  • Retirant du calcul du taux d’acceptation les trajets trop éloignés et non rentables ;
  • Informant les chauffeurs des taux d’annulation maximum autorisés pour rester sur la plateforme ;
Messages Fusionnés

Haha c'est tellement long, désolé :)
Y a des trucs plus vraiment à jour, comme l'affichage de la destination qui est validée par la loi LOM (en attente du décret d'application), mais si tu veux défendre ton marché, il faut une alliance entre plateformes et chauffeurs pour alterner entre de la pression sociale et du travail de fond.
Dernière question a la lecture de ce post.

Si tu t'entêtes a calculer la rentabilité d'un chauffeur pour voir quel serait le meilleur prix de vente.

Une fois que tu l'as trouvé, pourquoi tu n'embauches pas pour assumer tes " vision " et/ou " hypothèses " ?

Chuggington-75 @Chuggington-75 l'idée de réflechir maintenant a demain est vitale pour la reprise. Je ne sais pas si je suis le mieux placé pour prendre part a ce type d'initiative.
 


Gotham13

Zoneur amateur
VTC
CAPA
4 Octobre 2016
98
85
Localité
Cote d'Azur
Bonjour à Tous,

Mon sentiment est très clair et simple, les ennemis du VTC sont : les taxis et les plateformes.
Les taxis ne laisseront jamais les VTC s'approprier le marché du médical et ils connaissent la musique car n'oublions pas que cette niche, ils l'ont pris aux ambulanciers.
Les plateformes y compris HEETCH, seront toujours d'accord avec les VTC du moment qu'ils se taisent et obéissent aveuglement, et au vu de la situation actuelle il n'est pas difficile et compliqué de constater qu'ils n'ont pas beaucoup d'efforts à faire car il existe aucune solidarité entre VTC pour parler d'une seule voix.
les plateformes voudront toujours s'approprier la part du lion, heetch nous à fais clairement la démonstration par son augmentation de commissions en ces temps difficiles pour tous.
Et si j'ai bien lu et compris M.TEDDY beaucoup l'une de ces solutions pour aider les chauffeurs serait de rendre l'activité des plateformes exerçant en FRANCE à payer leurs impôts impôts et autres en FRANCE, mais ça rapporte quoi aux chauffeurs, quel intérêt pour les chauffeurs? en revanche lui ça l'aiderait réellement à s'aligner à ces concurrents.
sachez que les taxis sont convetionnés pour le médical avec un accord de 15% de remise sur le barème spécifique à ce type de transports.
Avec les appels d'offres pour obtenir un marché il va falloir faire mieux et si vous rajouter à ça un commissionnement des plateformes, ces derniers vont devoir bientôt modifier leur application en rajoutant l'onglet suivant : " RESTE A DEVOIR sur course Medicale"et comme ils ont une bonne charité d'âme ils acceperont de vous prélever ce reste à devoir sur les courses commerciales, en gros les vtc vont payer les plateformes pour avoir le droit de faire du médical.
si les VTC veulent s'en sortir, il leur faut être unis (bon courage), et répondre à des appels d'offres ensemble par le biais de groupement ou GIE etc...si un jour le médical s'ouvrent à eux.
M. TEDDY nous à fais une superbe présentation de ses idées et indirectement de son Business plan incluant sa vision sur les VTC ( turn over etc..)et c'est très instructif merci à lui.
Et si quelqu'un sur ce FORUM trouve un seul avantage pour ceux qui conduisent et sont productifs merci par avance de me dire OU?
Bon WE à tous
 



Youtube Uberzone

Sponsors

Partenaires