- 4 Août 2015
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- Localité
- Marseille
Stationner hors chaussé permet d'attendre la prochaine course que tu as déjà à ton agenda, tout simplement.On va aborder le problème différemment.
Petit rappel :
Voir la pièce jointe 14652
Donc on est en service à partir du moment où l'on appose notre carte professionnel.
On a Jackie qui a sa base situé à 1h de Paris, dans la grosse cambrousse où l'usage des applications est irréalisable. Jackie est malin il a louer un garage/une place au centre de Paris servant de seconde base et appose sa carte Pro pour démarrer sa journée.
On a Michel qui vit en concubinage avec Jackie. Lui n'a pas de domiciliation sur Paris. Comme Jackie il se rend à Paris pour être apte à travailler correctement (sinon autant ne pas travailler en tant que VTC en faite) lui se positionne dans une voie hors de la chaussée et appose sa carte Pro pour démarrer sa journée.
Jackie a une course, une fois à la dépose du client, il décide de stationner hors de la chaussée.
En quoi les 2 exemples sont elles différentes ? Dans tous les cas Jackie et Michel ne sont pas sur la voie publique à marauder, si en circulation sur la voie publique en direction d'endroits où il y a de la demande (maraude électronique).
Supposons que je gare mon véhicule, j'occulte ma carte Pro, et j'attends sur un banc 1 mètre plus loin de recevoir des courses. Les flics te contrôle, tu as un bon de réservation, t'es en règle.
Question, Quel est l’intérêt de stationner hors de la chaussé si ce n'est pour ne pas recevoir d'autres courses ? Tu attends quoi sur ton lieu de stationnement au juste ?
Uber le rappelle ( j'ai vu passé une copie d'écran récemment, je la retrouve plus...), une fois la course effectué, vous devez vous déconnecter et revenir à la base ( c'est très très ironique venant de leur part)
Donc, celui qui n'a aucune course, ne revient pas vers sa base et stationne hors chaussée en attendant éventuellement que peut être il soit sollicité avec ses applications allumées n'est pas dans les clous.
C'est la réalité d'une activité de transport sur commande, mais ça n'arrange ni les donneurs d'ordres numériques ni les travailleurs de plate-formes.
Donc c'est le far West et on fait ce qu'on veut.
Mon premier contrôle de boers est en 2000, devant un hôtel parisien rue Castiglione, on m'a demandé ma carte et mes bons de commande, c'est pas d'hier qu'on demande de justifier ce genre de choses.