- 12 Décembre 2019
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- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius
Pour résumer :1/ au final quel est leur ligne directrice de leur syndicat, plus celle d’Helmi qui est apparemment plus souple ou celle de Brahim plus dur envers les plates-formes ?
Helmi : Agit avec diplomatie et n’arrive aux mouvements de contestations (manifs) qu’après avoir utilisé toutes ses cartouches et en dernier recours. Il est partisan de la table des négociations et peut (je pense) se présenter pour négocier nos intérêts avec les plateformes.
Brahim : Commence par faire des manifestations avant même de faire connaître ces revendications ou négocier. Lorsqu’il est convié aux tables rondes, il refuse de s’y présenter et pratique la politique de la chaise vide depuis de nombreuses années. Il est partisan du rapport de force avec pour mot d’ordre « LES APPLIS DEHORS »… Je ne le vois pas négocier avec les plateformes.
Non ça peut être signé, tant qu’il y’a un vote majoritaire en opposition. Ce qui prime lors des votes c’est que la majorité se prononce en faveur d’une position. Il faut savoir que l’abstention d’un parti majoritaire ou alliance majoritaire annule (pas de fait) un accord, mais il faut qu’il y’ai une contestation (de mémoire ils ont un mois pour la faire parvenir).2/ Même s’il finissent premier sans la majorité absolue, mais avec une avance assez confortable, sans eux, rien ne pourra être signé?
Comme cité précédemment, ce sont deux faces d’une même pièce. Ils sont de la même structure mais totalement différents.D’où ma première question question à ton avis ont-ils envie de négocier avec Uber ?
Si Helmi a l’ascendant dans les décisions, on aura une ligne de conduite sereine et qui cherche nos intérêts.
Si Brahim tire les rennes, ce sera l’opposition à chaque discussion. L’avantage (ou l’inconvénient pour d’autres) est qu’il ne sera pas présent physiquement, mais il faut malgré tout relativiser puisqu’il sera représenté par Rachid son binôme, dont les pensées sont très convergentes.
Perso, Helmi peut apporter de la sérénité et parvenir à conclure des accords s’il n’y a pas d’interférences et qu’il les juge favorables.
Mais l’exercice d’équilibriste (très difficile) sera au sein même de son parti quand on sait que ces deux principaux collègues (Brahim, Rachid) sont des chauffeurs envers qui uber et Bolt ont porté plainte (de façon certaine pour Brahim et Rachid a confirmer) et les ont déconnectés.
Je te laisse imaginer, à la lumière de leurs antécédents avec les plateformes, ce que risquent d’être les négociations