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La Cour Suprême britannique considère que les chauffeurs Uber sont des employés


La Cour Suprême britannique considère que les chauffeurs Uber sont des employés


pedro92

Le vtc n'est pas une œuvre sociale.....
VTC
4 Août 2015
2 680
4 286
Localité
Marseille
On ne peut pas dire que les anglais soient les plus délicats dans le droit du travail et pourtant, ils n'hésitent pas !! 😅 😅



La Cour suprême britannique a estimé, vendredi 19 février, dans une décision très attendue, que les chauffeurs Uber pouvaient être considérés comme des employés, rejetant ainsi le recours du géant américain de réservation de voitures.

La plus haute juridiction britannique a donné tort à Uber, qui l’avait saisie après avoir perdu à deux reprises, en 2017 et 2018, devant des tribunaux. La justice aura donc donné à chaque fois raison à un groupe d’une vingtaine de chauffeurs Uber qui estimaient avoir droit au statut d’employé, compte tenu du temps passé connectés à l’application et du contrôle exercé par le groupe par exemple sur leur évaluation.

Cette décision signifie que les chauffeurs devraient avoir droit, par exemple, à un salaire minimal ou à des congés payés, ce qui pourrait chambouler le modèle économique d’Uber au Royaume-Uni et faire boule de neige pour l’ensemble des plates-formes numériques.

La société américaine a annoncé dans la foulée « respecter » la décision de la Cour suprême britannique. « Nous sommes décidés à faire plus et nous allons consulter tous nos chauffeurs en activité au Royaume-Uni pour comprendre les changements qu’ils veulent voir », a déclaré Jamie Heywood, le patron d’Uber pour l’Europe du Nord et de l’Est.


La compagnie assurait depuis le début de cette longue bataille judiciaire que les chauffeurs sont des travailleurs indépendants, choisissant leurs horaires et lieux de travail, et collaborant parfois à plusieurs applications en même temps.

Cette décision de la Cour suprême fait que les chauffeurs qui ont porté la plainte pourront se tourner vers un tribunal pour obtenir des indemnisations. Et, en théorie, d’autres chauffeurs pourront alors demander à la justice d’obtenir le statut d’employé.

La plateforme, qui n’est pas rentable à l’échelle mondiale, pourrait n’avoir d’autres choix que d’augmenter ses tarifs au Royaume-Uni, quitte à perdre des parts de marchés si ses concurrents ne sont pas soumis à ces mêmes règles.


La décision pourrait faire tache d’huile pour toutes les plateformes numériques au Royaume-Uni qui fonctionnent grâce aux travailleurs de la « gig economy » (l’économie des petits boulots). Les livreurs de la plateforme de livraisons de repas Deliveroo tentent par exemple devant la Cour d’appel de Londres de pouvoir bénéficier d’une convention collective.

De son côté, Uber explique avoir fait évoluer ses pratiques depuis le début de cette affaire. Les chauffeurs peuvent désormais choisir quand et où ils conduisent et peuvent avoir accès gratuitement à des assurances maladie, ainsi qu’à des indemnisations pour des congés parentaux. Uber promet en outre désormais qu’il entend proposer davantage de protection à ses chauffeurs, tout en maintenant le statut d’indépendants.

Le directeur général Dara Khosrowshahi a dévoilé lundi une série de propositions aux gouvernements et syndicats en Europe. La plateforme plaide pour la création d’un fonds financé par le secteur qui permettrait aux chauffeurs d’accéder à des aides et de la protection sociale, comme d’être payés pendant des congés.


Uber a pour projet de pouvoir répliquer en Europe ce qu’elle a proposé en Californie mais pourrait faire face à des recours. Cet Etat américain avait fait passer une loi qui devait forcer la plateforme à embaucher ses dizaines de milliers de chauffeurs en Californie. Mais les électeurs ont approuvé lors d’un référendum en novembre la solution formulée par Uber selon laquelle les conducteurs sont indépendants mais reçoivent des compensations.
 


Traveller1

Zoneur Vérifié
VTC
25 Novembre 2015
237
157
Localité
Paris
On ne peut pas dire que les anglais soient les plus délicats dans le droit du travail et pourtant, ils n'hésitent pas !! 😅 😅



La Cour suprême britannique a estimé, vendredi 19 février, dans une décision très attendue, que les chauffeurs Uber pouvaient être considérés comme des employés, rejetant ainsi le recours du géant américain de réservation de voitures.

La plus haute juridiction britannique a donné tort à Uber, qui l’avait saisie après avoir perdu à deux reprises, en 2017 et 2018, devant des tribunaux. La justice aura donc donné à chaque fois raison à un groupe d’une vingtaine de chauffeurs Uber qui estimaient avoir droit au statut d’employé, compte tenu du temps passé connectés à l’application et du contrôle exercé par le groupe par exemple sur leur évaluation.

Cette décision signifie que les chauffeurs devraient avoir droit, par exemple, à un salaire minimal ou à des congés payés, ce qui pourrait chambouler le modèle économique d’Uber au Royaume-Uni et faire boule de neige pour l’ensemble des plates-formes numériques.

La société américaine a annoncé dans la foulée « respecter » la décision de la Cour suprême britannique. « Nous sommes décidés à faire plus et nous allons consulter tous nos chauffeurs en activité au Royaume-Uni pour comprendre les changements qu’ils veulent voir », a déclaré Jamie Heywood, le patron d’Uber pour l’Europe du Nord et de l’Est.


La compagnie assurait depuis le début de cette longue bataille judiciaire que les chauffeurs sont des travailleurs indépendants, choisissant leurs horaires et lieux de travail, et collaborant parfois à plusieurs applications en même temps.

Cette décision de la Cour suprême fait que les chauffeurs qui ont porté la plainte pourront se tourner vers un tribunal pour obtenir des indemnisations. Et, en théorie, d’autres chauffeurs pourront alors demander à la justice d’obtenir le statut d’employé.

La plateforme, qui n’est pas rentable à l’échelle mondiale, pourrait n’avoir d’autres choix que d’augmenter ses tarifs au Royaume-Uni, quitte à perdre des parts de marchés si ses concurrents ne sont pas soumis à ces mêmes règles.


La décision pourrait faire tache d’huile pour toutes les plateformes numériques au Royaume-Uni qui fonctionnent grâce aux travailleurs de la « gig economy » (l’économie des petits boulots). Les livreurs de la plateforme de livraisons de repas Deliveroo tentent par exemple devant la Cour d’appel de Londres de pouvoir bénéficier d’une convention collective.

De son côté, Uber explique avoir fait évoluer ses pratiques depuis le début de cette affaire. Les chauffeurs peuvent désormais choisir quand et où ils conduisent et peuvent avoir accès gratuitement à des assurances maladie, ainsi qu’à des indemnisations pour des congés parentaux. Uber promet en outre désormais qu’il entend proposer davantage de protection à ses chauffeurs, tout en maintenant le statut d’indépendants.

Le directeur général Dara Khosrowshahi a dévoilé lundi une série de propositions aux gouvernements et syndicats en Europe. La plateforme plaide pour la création d’un fonds financé par le secteur qui permettrait aux chauffeurs d’accéder à des aides et de la protection sociale, comme d’être payés pendant des congés.


Uber a pour projet de pouvoir répliquer en Europe ce qu’elle a proposé en Californie mais pourrait faire face à des recours. Cet Etat américain avait fait passer une loi qui devait forcer la plateforme à embaucher ses dizaines de milliers de chauffeurs en Californie. Mais les électeurs ont approuvé lors d’un référendum en novembre la solution formulée par Uber selon laquelle les conducteurs sont indépendants mais reçoivent des compensations.
Oui ! Ok mais après ! Tu travailles que pour Uber tu fais tant heures ! Pfhhhh !
 


pedro92

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VTC
4 Août 2015
2 680
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Marseille
Oui ! Ok mais après ! Tu travailles que pour Uber tu fais tant heures ! Pfhhhh !
Après? dans le meilleur des mondes, Uber arrête ses activités , comme il l'ont déja fait dans certains pays...:D:D:heart:

et il se recentrent sur la livraison à domicile, ils aiment les livreurs en scoot sans capacité de transport, ça leur rappelle le bon temps des CAPAS et de leurs flottes hors la loi.... 😅
 


Kuikui

On grandit de ses erreurs
PREMIUM
MODO
VTC
1 Novembre 2016
5 142
6 830
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Véhicule
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qui est pour être payé 1200€ net par uber et faire toutes les courses de m..... dans pris avec les bouchons et les heures pas possible ?
bcp malheureusement
 


Krimo

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FREENOW
LECAB
TAXI
7 Janvier 2017
161
207
Localité
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qui est pour être payé 1200€ net par uber et faire toutes les courses de m..... dans pris avec les bouchons et les heures pas possible ?
bcp malheureusement
Si c'est du vrai salariat, pour une grande majorité de chauffeurs 1200€ net ce serait une réelle évolution de leur situation.

Et les arguments du type "course de m..., bouchons, longue approche, stationnement, estimation prix de courses...." Ne les concerne même plus.
 
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jvtd

Zoneur Reconnu
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HEETCH
6 Janvier 2020
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On ne peut pas dire que les anglais soient les plus délicats dans le droit du travail et pourtant, ils n'hésitent pas !! 😅 😅



La Cour suprême britannique a estimé, vendredi 19 février, dans une décision très attendue, que les chauffeurs Uber pouvaient être considérés comme des employés, rejetant ainsi le recours du géant américain de réservation de voitures.

La plus haute juridiction britannique a donné tort à Uber, qui l’avait saisie après avoir perdu à deux reprises, en 2017 et 2018, devant des tribunaux. La justice aura donc donné à chaque fois raison à un groupe d’une vingtaine de chauffeurs Uber qui estimaient avoir droit au statut d’employé, compte tenu du temps passé connectés à l’application et du contrôle exercé par le groupe par exemple sur leur évaluation.

Cette décision signifie que les chauffeurs devraient avoir droit, par exemple, à un salaire minimal ou à des congés payés, ce qui pourrait chambouler le modèle économique d’Uber au Royaume-Uni et faire boule de neige pour l’ensemble des plates-formes numériques.

La société américaine a annoncé dans la foulée « respecter » la décision de la Cour suprême britannique. « Nous sommes décidés à faire plus et nous allons consulter tous nos chauffeurs en activité au Royaume-Uni pour comprendre les changements qu’ils veulent voir », a déclaré Jamie Heywood, le patron d’Uber pour l’Europe du Nord et de l’Est.


La compagnie assurait depuis le début de cette longue bataille judiciaire que les chauffeurs sont des travailleurs indépendants, choisissant leurs horaires et lieux de travail, et collaborant parfois à plusieurs applications en même temps.

Cette décision de la Cour suprême fait que les chauffeurs qui ont porté la plainte pourront se tourner vers un tribunal pour obtenir des indemnisations. Et, en théorie, d’autres chauffeurs pourront alors demander à la justice d’obtenir le statut d’employé.

La plateforme, qui n’est pas rentable à l’échelle mondiale, pourrait n’avoir d’autres choix que d’augmenter ses tarifs au Royaume-Uni, quitte à perdre des parts de marchés si ses concurrents ne sont pas soumis à ces mêmes règles.


La décision pourrait faire tache d’huile pour toutes les plateformes numériques au Royaume-Uni qui fonctionnent grâce aux travailleurs de la « gig economy » (l’économie des petits boulots). Les livreurs de la plateforme de livraisons de repas Deliveroo tentent par exemple devant la Cour d’appel de Londres de pouvoir bénéficier d’une convention collective.

De son côté, Uber explique avoir fait évoluer ses pratiques depuis le début de cette affaire. Les chauffeurs peuvent désormais choisir quand et où ils conduisent et peuvent avoir accès gratuitement à des assurances maladie, ainsi qu’à des indemnisations pour des congés parentaux. Uber promet en outre désormais qu’il entend proposer davantage de protection à ses chauffeurs, tout en maintenant le statut d’indépendants.

Le directeur général Dara Khosrowshahi a dévoilé lundi une série de propositions aux gouvernements et syndicats en Europe. La plateforme plaide pour la création d’un fonds financé par le secteur qui permettrait aux chauffeurs d’accéder à des aides et de la protection sociale, comme d’être payés pendant des congés.


Uber a pour projet de pouvoir répliquer en Europe ce qu’elle a proposé en Californie mais pourrait faire face à des recours. Cet Etat américain avait fait passer une loi qui devait forcer la plateforme à embaucher ses dizaines de milliers de chauffeurs en Californie. Mais les électeurs ont approuvé lors d’un référendum en novembre la solution formulée par Uber selon laquelle les conducteurs sont indépendants mais reçoivent des compensations.
C'est tout à fait logique dans le sens où c'est uber (et les appli) qui fixent les prix des courses !!!
Ces appli ne peuvent pretendre etre seulement des centrales de reservations dès lors qu'elles imposent aux clients et aux chauffeurs les prix proposés sans donner place, au minimum, à une marge de negociation et sans laisser les chauffeurs fixer leurs prix.

Uber and co ne sont pas que des intermediaires, leboncoin oui est un site intermediaire puisque cé pas leboncoin qui dicte le prix des articles, ebay pareil, amazon pareil etc etc ....

A cela s'ajoutent leurs chartes à la noix qui punit ou degrade la position du chauffeur qui est mal noté.

on attend le tour de heetch et free now.

A minima, les chauffeurs serait des sous-traitant et auquel cas ces appli doivent devenir des société VTC ....
 
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Réactions: pedro92 et Flopax


pedro92

Le vtc n'est pas une œuvre sociale.....
VTC
4 Août 2015
2 680
4 286
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Marseille
C'est tout à fait logique dans le sens où c'est uber (et les appli) qui fixent les prix des courses !!!
Ces appli ne peuvent pretendre etre seulement des centrales de reservations dès lors qu'elles imposent aux clients et aux chauffeurs les prix proposés sans donner place, au minimum, à une marge de negociation et sans laisser les chauffeurs fixer leurs prix.

Uber and co ne sont pas que des intermediaires, leboncoin oui est un site intermediaire puisque cé pas leboncoin qui dicte le prix des articles, ebay pareil, amazon pareil etc etc ....

A cela s'ajoutent leurs chartes à la noix qui punit ou degrade la position du chauffeur qui est mal noté.

on attend le tour de heetch et free now.

A minima, les chauffeurs serait des sous-traitant et auquel cas ces appli doivent devenir des société VTC ....

tout à fait.

si Uber et les autres veulent se débarrasser de cette éventuelle contrainte, ils font comme Eurecab (mais en mieux, pas comme leur système de gestion de prix catastrophiques qui n'est là que pour forcer à les ramener le plus bas possible et attirer le chaland, sans vraiment penser à la rentabilité du chauffeur... )

Ils référencent des chauffeurs, ils les mettent dans des catégories en fonction des voitures et ils les laissent choisir et proposer leur tarifs librement, en fonction du jour, de l'horaire, libre aux clients ensuite de choisir, d'apprécier ( ou pas...),de noter la prestation pour que les clients d'après soient en mesure de bien choisir leur chauffeurs, comme sur presque n'importe quel service/prestation en 2021.

ils se contentent d'être intermédiaires, sans imposer de tarifs, uniquement des critères qualitatifs, sécuritaires , etc....et prenez leur commission sur un vrai service.

Mais ils ne le feront pas, ils préfèreront se transformer en livreurs de repas, l'avenir est là, beaucoup moins dans le déplacement de masse dans lequel Uber voulait l'hégémonie et la maitrise totale...
 
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