Vous consultez : Sondage Comment améliorer la profession ?

[driverzonard]

Il faut aussi se demander, comment va fonctionner le marché après la mise en place de la directive européenne ?

Contrairement à ce que pensent beaucoup de chauffeurs, et notamment des syndicats, la directive européenne est du pain béni pour les plateformes.

Elle feront en France, ce qu’elles ont fait dans d’autres pays :

1- Créer un nouveau statut de chauffeurs payés à la tâche (seul le temps passé en course est pris en compte).

2- Créer un tiers statut géré par une entité différente.

Les plateformes s’éviteront ainsi toutes formes de procès (subordination, pratiques abusives…) puisqu’elles délégueront leurs missions.

Celui qui doute de cela, qu’il se renseigne sur ce qui s’est passé chez nos voisins européens. De mémoire, aucun pays n’a eu l’effet escompté.

Pire encore !! En Espagne, cela a totalement été contre productif puisqu’une plateforme à salarié ses coursiers

L’objectif de départ des partisans de cette directive est de pousser les plateformes à assurer une couverture sociale à leurs partenaires.

Cette démarche en elle même est un paradoxe.

Comment des syndicalistes ou député(e)s européens, qui militent contre la subordination peuvent ils réclamer des droits de SALARIÉS ?!?

 

[abdellah chamma]

Contrairement à ce que pensent beaucoup de chauffeurs, et notamment des syndicats, la directive européenne est du pain béni pour les plateformes.

Elle feront en France, ce qu’elles ont fait dans d’autres pays :

1- Créer un nouveau statut de chauffeurs payés à la tâche (seul le temps passé en course est pris en compte).

2- Créer un tiers statut géré par une entité différente.

Les plateformes s’éviteront ainsi toutes formes de procès (subordination, pratiques abusives…) puisqu’elles délégueront leurs missions.

Celui qui doute de cela, qu’il se renseigne sur ce qui s’est passé chez nos voisins européens. De mémoire, aucun pays n’a eu l’effet escompté.

Pire encore !! En Espagne, cela a totalement été contre productif puisqu’une plateforme à salarié ses coursiers

L’objectif de départ des partisans de cette directive est de pousser les plateformes à assurer une couverture sociale à leurs partenaires.

Cette démarche en elle même est un paradoxe.

Comment des syndicalistes ou député(e)s européens, qui militent contre la subordination peuvent ils réclamer des droits de SALARIÉS ?!?

"1- Créer un nouveau statut de chauffeurs payés à la tâche (seul le temps passé en course est pris en compte)." Aujourd'hui les chauffeurs sont déjà payés à la tâche donc rien de nouveau...

Cependant, pour la création du tiers statut rien n'est fait et il faut suivre de prêt la directive européenne afin de pouvoir comprendre ce qu'il va se passer pour l'ensemble des travailleurs de plateforme. Mais si un tel statut voit le jour, il est clair que la situation sera catastrophique.

"Comment des syndicalistes ou député(e)s européens, qui militent contre la subordination peuvent ils réclamer des droits de SALARIÉS ?!?" Excellente question

Messages Fusionnés 2 Février 2022

Je pense à peut près à la même idée. Ajouter à cela un syndicat national co-financé par les entreprises qui servirait un peut de gendarme afin que ces memes coopératives respectes des accords strictes;

Messages Fusionnés 2 Février 2022

S'il y a de plus en plus de chauffeurs c'est la faute aux applications, et à toutes les sociétés parallèles que sont les loueurs de véhicules, les centres de formation VTC qui font miroiter des revenus faciles et conséquents, en cliquant simplement sur un smartphone. L'état n'y voit aucun inconvénient dans la mesure ou ces sociétés rapporte et les nouveaux chauffeurs ne sont plus demandeurs d'emplois.Les sociétés faisant office de groupements- chauffeurs avec des centrales d'appeles par région ou villes seraient donc actuellement la seule solution pour faire face au système actuelle contrer les plateformes.

Je suis tout à fait d'accord avec vous

 

[driverzonard]

Aujourd'hui les chauffeurs sont déjà payés à la tâche donc rien de nouveau...

Je ne parlais pas de notre situation mais celle de nos voisins anglais. Ils ont demandé aux plateformes a ce qu’elles leurs garantissent un taux horaires minimum.

Chose faite, mais avec un calcul sur les heures en course…

A force de demander des avantages de salariés, uber ruse et pour ça ils sont très doués.

Je pense que la directive européenne connaîtra la même issue et finira par une sournoiserie de la part des plateformes. Le temps de requalifier une chose, que les plateformes repartent sur de nouvelles pratiques discutables. En France les procédures sont longues et elles ont toujours un coup d’avance sur nous.

Cependant, pour la création du tiers statut rien n'est fait et il faut suivre de prêt la directive européenne afin de pouvoir comprendre ce qu'il va se passer pour l'ensemble des travailleurs de plateforme. Mais si un tel statut voit le jour, il est clair que la situation sera catastrophique.

Il existe déjà et le ministère concerné l’étudie. C’est le rapport Frouin.

Sinon pour en revenir à la question en titre, il serait bon d’indexer les tarifs des plateformes sur le prix du carburant. Il n’est pas normal que notre poste de dépense le plus important augmente considérablement et que le tarif des courses reste inchangé depuis plusieurs années.

 

[Heisenberg]

Comment des syndicalistes ou député(e)s européens, qui militent contre la subordination peuvent ils réclamer des droits de SALARIÉS ?!?
[/QUOTE]
Syndicalistes et députés européens militent POUR que nous ayons un lien de subordination avec les plateformes. Les syndicalistes n'aiment pas les entrepreneurs, parce qu'ils sont peu syndiqués en général, et les députés européens sont en majorité des libéraux au service des multinationales, donc des plateformes.
La solution à tout nos problèmes consisterait à imposer aux plateformes des tarifs minimum de course, de minute et de kilomètre par pays, mais c'est trop compliqué à comprendre pour eux.

 

[abdellah chamma]

Comment des syndicalistes ou député(e)s européens, qui militent contre la subordination peuvent ils réclamer des droits de SALARIÉS ?!?

Syndicalistes et députés européens militent POUR que nous ayons un lien de subordination avec les plateformes. Les syndicalistes n'aiment pas les entrepreneurs, parce qu'ils sont peu syndiqués en général, et les députés européens sont en majorité des libéraux au service des multinationales, donc des plateformes.
La solution à tout nos problèmes consisterait à imposer aux plateformes des tarifs minimum de course, de minute et de kilomètre par pays, mais c'est trop compliqué à comprendre pour eux.
[/QUOTE]

Pas forcément tous les syndicats, regardez juste Brahim Ben Ali qui depuis le début milite pour les droits des VTC

 

[Heisenberg]

Syndicalistes et députés européens militent POUR que nous ayons un lien de subordination avec les plateformes. Les syndicalistes n'aiment pas les entrepreneurs, parce qu'ils sont peu syndiqués en général, et les députés européens sont en majorité des libéraux au service des multinationales, donc des plateformes.
La solution à tout nos problèmes consisterait à imposer aux plateformes des tarifs minimum de course, de minute et de kilomètre par pays, mais c'est trop compliqué à comprendre pour eux.

Pas forcément tous les syndicats, regardez juste Brahim Ben Ali qui depuis le début milite pour les droits des VTC
[/QUOTE]
J'ai du respect pour Brahim et l'énergie qu'il met dans ses actions, mais je le considère plus comme un influenceur que comme un syndicat.
Les grands syndicats nationaux, qui auraient plus de poids pour influer sur notre situation, se désintéressent de notre cause car ils sont de mèche avec les taxis, qui doivent leur sommer de choisir leur camp.
Du coup notre avenir se joue sans que nous ayons vraiment notre mot à dire. C'est ainsi.

 

[driverzonard]

Les syndicats ne sont pas représentatifs de la profession. Quand on sait que l’écrasante majorité des chauffeurs VTC travaillent avec des applis et que ceux qui prétendent défendre nos intérêts sont :

- Liés à la GR ou aux chauffeurs privés (association des vtc de France)

- INV voudrait unir tout le monde derrière sa bannière (VTC appli ou privé, TAXI…) et leurs revendications finissent par être incohérentes. Il y’a trop de conflits d’intérêts qui empêche l’union de ces acteurs du T3P. Ils sont souvent dans l’opposition à la moindre proposition, sans apporter de réelles solutions…

- Quand aux autres syndicats, nous ne savons rien d’eux (représentant inconnu, aucune communication sur leur projet etc…)

Pour être efficace et éviter de se retrouver entre deux feux, chaque représentant doit être affilié à son statut. Celui qui parlera en notre nom, devra être un chauffeur exclusif en appli.

Je ne comprends pas que d’autres chauffeurs puissent vouloir « défendre » nos intérêts, quand on sait que nos avantages se feront au détriment des leurs.

Schizophrénie quand tu nous tiens…

 

[abdellah chamma]

Pas forcément tous les syndicats, regardez juste Brahim Ben Ali qui depuis le début milite pour les droits des VTC

J'ai du respect pour Brahim et l'énergie qu'il met dans ses actions, mais je le considère plus comme un influenceur que comme un syndicat.
Les grands syndicats nationaux, qui auraient plus de poids pour influer sur notre situation, se désintéressent de notre cause car ils sont de mèche avec les taxis, qui doivent leur sommer de choisir leur camp.
Du coup notre avenir se joue sans que nous ayons vraiment notre mot à dire. C'est ainsi.
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"Les grands syndicats nationaux, qui auraient plus de poids pour influer sur notre situation, se désintéressent de notre cause car ils sont de mèche avec les taxis, qui doivent leur sommer de choisir leur camp.
Du coup notre avenir se joue sans que nous ayons vraiment notre mot à dire. C'est ainsi."

Je suis totalement d'accord avec toi sur ce point

Messages Fusionnés 3 Février 2022

Les syndicats ne sont pas représentatifs de la profession. Quand on sait que l’écrasante majorité des chauffeurs VTC travaillent avec des applis et que ceux qui prétendent défendre nos intérêts sont :

- Liés à la GR ou aux chauffeurs privés (association des vtc de France)

- INV voudrait unir tout le monde derrière sa bannière (VTC appli ou privé, TAXI…) et leurs revendications finissent par être incohérentes. Il y’a trop de conflits d’intérêts qui empêche l’union de ces acteurs du T3P. Ils sont souvent dans l’opposition à la moindre proposition, sans apporter de réelles solutions…

- Quand aux autres syndicats, nous ne savons rien d’eux (représentant inconnu, aucune communication sur leur projet etc…)

Pour être efficace et éviter de se retrouver entre deux feux, chaque représentant doit être affilié à son statut. Celui qui parlera en notre nom, devra être un chauffeur exclusif en appli.

Je ne comprends pas que d’autres chauffeurs puissent vouloir « défendre » nos intérêts, quand on sait que nos avantages se feront au détriment des leurs.

Schizophrénie quand tu nous tiens…

"Pour être efficace et éviter de se retrouver entre deux feux, chaque représentant doit être affilié à son statut. Celui qui parlera en notre nom, devra être un chauffeur exclusif en appli."


Et si le chauffeur travaille avec des applis et clientèle privée, qui va le représenter ?

 

[driverzonard]

Et si le chauffeur travaille avec des applis et clientèle privée, qui va le représenter ?

Ça dépendra de ce vers quoi penche le chauffeur. Se sent-il être un chauffeur privé ou appli.

Pour être franc, la plupart des chauffeurs privés se considèrent comme tels. Ils ne font de l’appli que pour combler les trous.

Il n’existe pas de statut hybride…

Il est aberrant qu’un chauffeur se considérant entièrement privé, aille négocier des tarifs pour ses collègues applis. Il se retrouvera à discuter avec ses concurrents sur des aspects dans lesquels il n’est pas compétitif

En terme juridique on appelle ça une entente illicite…

 

[abdellah chamma]

Ça dépendra de ce vers quoi penche le chauffeur. Se sent-il être un chauffeur privé ou appli.

Pour être franc, la plupart des chauffeurs privés se considèrent comme tels. Ils ne font de l’appli que pour combler les trous.

Il n’existe pas de statut hybride…

Il est aberrant qu’un chauffeur se considérant entièrement privé, aille négocier des tarifs pour ses collègues applis. Il se retrouvera à discuter avec ses concurrents sur des aspects dans lesquels il n’est pas compétitif

En terme juridique on appelle ça une entente illicite…

Point de vue très pertinent !! J'aime beaucoup votre manière de penser, est-il possible d'échanger en privée ?