- 23 Décembre 2017
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- Toyota C-HR
Pourquoi les courses en VTC sont de plus en plus chères
Le manque de chauffeurs, combiné à une augmentation du nombre de clients, a entraîné une hausse moyenne de 15 à 20 % des prix de la course sur un an et demi.
Toutes les plateformes de VTC sont concernées par une forte hausse des tarifs ces derniers mois. Une conséquence directe de la loi Grandguillaume. LP/Arnaud Dumontier
Par Vincent Verrier et Damien Licata Caruso
Le 25 juillet 2019 à 18h53
Rouler en VTC coûte plus cher. Selon la Fédération française du transport de personnes sur réservation (FFTPR) qui regroupe six plateformes de VTC (Kapten, SnapCar, LeCab, Bolt, Marcel et AlloCab), le prix de la course a augmenté de 15 % à 20 % depuis un an et demi. « C'est une moyenne, précise Yves Weisselberger, son président, qui est aussi le fondateur de SnapCar. Cela peut varier d'un mois à l'autre. »
Ainsi, sur la période mai-juin, l'augmentation des prix a atteint 30 %, quelle que soit la plateforme. « C'est sur certains créneaux horaires et par rapport à la même période de 2017 », confie Antoine Lieutaud, le nouveau DG de la plateforme franco-allemande Kapten ( anciennement Chauffeur privé ).
Pour expliquer cette augmentation, les plateformes avancent une raison : la pénurie de chauffeurs. « Il en manque 10 000, estime Yves Weisselberger. Et comme nous sommes dans un secteur qui continue de croître et bien ça coince. » Pourquoi ce déficit de main-d'œuvre ? La FFTPR avance plusieurs explications, et d'abord la fin des LOTI (Loi d'orientation des transports intérieurs).
Le 1er janvier 2018, dans le cadre de la loi Grandguillaume , l'Etat a interdit dans les villes de plus de 100 000 habitants ce statut qui permettait à des milliers de personnes d'exercer la profession de chauffeur de VTC à des conditions moins contraignantes. « Il y avait un détournement du statut de LOTI, rappelle le ministère des Transports. Nous avons remis de l'ordre. »
Un secteur désorganisé par la loi
Pour les plateformes, au contraire, la mesure a désorganisé le secteur. « Plusieurs milliers de chauffeurs ont disparu », s'agace Yves Weisselberger. Autre mesure contre laquelle les plateformes ne décolèrent pas, l'examen pour devenir chauffeur de VTC . Trop dur, trop contraignant, il découragerait des milliers de chauffeurs. « Il n'y a pas assez de sessions d'examen », dénonce Henry Capoul, directeur général de Bolt (ex-Txfy).
À tout cela, il faut ajouter les contrôles qui se sont renforcés pour débusquer les faux VTC . Depuis le 1er janvier 2019, la loi Grandguillaume impose en effet aux plateformes de contrôler physiquement les documents des nouveaux chauffeurs, comme le permis de conduire et la carte VTC. La mesure a été étendue depuis le 1er juillet aux chauffeurs déjà enregistrés. Au final, ce sont sans doute plusieurs centaines de VTC qui ont été écartés.
En 2018, 5 000 chauffeurs ont eu l'examen, selon la FFTPR. « C'est insuffisant, il en faudrait 10 000 par an, rappelle Yves Weisselberger. Nous avons un fort turn-over, puisque 4 000 chauffeurs arrêtent chaque année tandis que la croissance du marché nécessite 6 000 conducteurs en plus par an. Le France est le seul pays au monde où il est aussi difficile de devenir VTC. »
L'Etat pointe du doigt les plateformes
Du côté du ministère des Transports, on tempère ces critiques tout en assumant le coup de balai dans la profession qui a permis d'apaiser la rivalité avec les taxis. Ainsi, au premier trimestre, le démantèlement à Bobigny (Seine-Saint-Denis) d'un réseau a permis de saisir 850 fausses cartes de VTC tandis que les préfectures ont détecté 224 tentatives de fraudes. Par ailleurs, d'ici fin 2019, une carte de VTC infalsifiable sera mise en circulation.
Ce qui est terrible, c'est qu'il n'y a aucun avis demandé au premier intéressé, le Chauffeur VTC.
nos amis des plates-formes font la pluie et le beau temps... nous ne sommes qu'une VARIABLE D'AJUSTEMENT de leur Business Plan...
selon eux, il faudrait des chauffeurs supplémentaires encore et toujours... mais est-ce qu'il se pose la question de savoir pourquoi les chauffeurs abandonnent ce métier? cela ne leur posait pas de problèmes, les chauffeurs sans carte et sans assurance.??
Le manque de chauffeurs, combiné à une augmentation du nombre de clients, a entraîné une hausse moyenne de 15 à 20 % des prix de la course sur un an et demi.
Par Vincent Verrier et Damien Licata Caruso
Le 25 juillet 2019 à 18h53
Rouler en VTC coûte plus cher. Selon la Fédération française du transport de personnes sur réservation (FFTPR) qui regroupe six plateformes de VTC (Kapten, SnapCar, LeCab, Bolt, Marcel et AlloCab), le prix de la course a augmenté de 15 % à 20 % depuis un an et demi. « C'est une moyenne, précise Yves Weisselberger, son président, qui est aussi le fondateur de SnapCar. Cela peut varier d'un mois à l'autre. »
Ainsi, sur la période mai-juin, l'augmentation des prix a atteint 30 %, quelle que soit la plateforme. « C'est sur certains créneaux horaires et par rapport à la même période de 2017 », confie Antoine Lieutaud, le nouveau DG de la plateforme franco-allemande Kapten ( anciennement Chauffeur privé ).
Pour expliquer cette augmentation, les plateformes avancent une raison : la pénurie de chauffeurs. « Il en manque 10 000, estime Yves Weisselberger. Et comme nous sommes dans un secteur qui continue de croître et bien ça coince. » Pourquoi ce déficit de main-d'œuvre ? La FFTPR avance plusieurs explications, et d'abord la fin des LOTI (Loi d'orientation des transports intérieurs).
Le 1er janvier 2018, dans le cadre de la loi Grandguillaume , l'Etat a interdit dans les villes de plus de 100 000 habitants ce statut qui permettait à des milliers de personnes d'exercer la profession de chauffeur de VTC à des conditions moins contraignantes. « Il y avait un détournement du statut de LOTI, rappelle le ministère des Transports. Nous avons remis de l'ordre. »
Un secteur désorganisé par la loi
Pour les plateformes, au contraire, la mesure a désorganisé le secteur. « Plusieurs milliers de chauffeurs ont disparu », s'agace Yves Weisselberger. Autre mesure contre laquelle les plateformes ne décolèrent pas, l'examen pour devenir chauffeur de VTC . Trop dur, trop contraignant, il découragerait des milliers de chauffeurs. « Il n'y a pas assez de sessions d'examen », dénonce Henry Capoul, directeur général de Bolt (ex-Txfy).
À tout cela, il faut ajouter les contrôles qui se sont renforcés pour débusquer les faux VTC . Depuis le 1er janvier 2019, la loi Grandguillaume impose en effet aux plateformes de contrôler physiquement les documents des nouveaux chauffeurs, comme le permis de conduire et la carte VTC. La mesure a été étendue depuis le 1er juillet aux chauffeurs déjà enregistrés. Au final, ce sont sans doute plusieurs centaines de VTC qui ont été écartés.
En 2018, 5 000 chauffeurs ont eu l'examen, selon la FFTPR. « C'est insuffisant, il en faudrait 10 000 par an, rappelle Yves Weisselberger. Nous avons un fort turn-over, puisque 4 000 chauffeurs arrêtent chaque année tandis que la croissance du marché nécessite 6 000 conducteurs en plus par an. Le France est le seul pays au monde où il est aussi difficile de devenir VTC. »
L'Etat pointe du doigt les plateformes
Du côté du ministère des Transports, on tempère ces critiques tout en assumant le coup de balai dans la profession qui a permis d'apaiser la rivalité avec les taxis. Ainsi, au premier trimestre, le démantèlement à Bobigny (Seine-Saint-Denis) d'un réseau a permis de saisir 850 fausses cartes de VTC tandis que les préfectures ont détecté 224 tentatives de fraudes. Par ailleurs, d'ici fin 2019, une carte de VTC infalsifiable sera mise en circulation.
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Ce qui est terrible, c'est qu'il n'y a aucun avis demandé au premier intéressé, le Chauffeur VTC.
nos amis des plates-formes font la pluie et le beau temps... nous ne sommes qu'une VARIABLE D'AJUSTEMENT de leur Business Plan...
selon eux, il faudrait des chauffeurs supplémentaires encore et toujours... mais est-ce qu'il se pose la question de savoir pourquoi les chauffeurs abandonnent ce métier? cela ne leur posait pas de problèmes, les chauffeurs sans carte et sans assurance.??
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