J'avais précédemment suggéré sur les forums d'instaurer de faire la
garantie horaire de facon permanente et collective. L'objectif était de créer un surplus financier à payer non négligeable auprés des applications et de les contrés sur ce terrain.
Face à cette idée, les applications auraient certainement bloqué la proposition. La raison ? Elles ne peuvent pas se permettre de payer "dans le vide". Pourtant, le système actuel de "rattrapage" en fin de mois présente un défaut majeur : il génère des sommes phénoménales pour compenser des courses peu rentables.
On voit souvent des commandes
"à la noix", comme 9€ pour 40 minutes de travail. À force, ces pertes financières pour les applications deviendraient significatives et les forceraient à
revoir leur modèle en profondeur pour le rendre plus viable pour les livreurs.
Malheureusement, cette proposition n'a pas été suivie à l'époque. Aujourd'hui, la donne change :
les syndicats commencent à s'emparer du sujet.
Même si ils parviennent à fédérer seulement
10 à 15% des livreurs, leur action collective peut avoir un impact suffisamment fort pour faire mal aux applications et les obliger à négocier.
Pour contrer les applications efficacement, il faut les frapper sur leur terrain :
le portefeuille. La tactique qui fonctionne est l'exigence d'un
minimum de 30€ par course.
- Uber l'applique systématiquement dans certaines conditions.
- Bolt le fait de manière occasionnelle.
Cette méthode est
gravement efficace pour garantir une rémunération juste et mettre une pression financière directe sur les plateformes.