- 14 Décembre 2016
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- 6 115
- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
La loi Orientation des Mobilités (Lom), adoptée ce 17 septembre, est dénoncée par les indépendants car elle jetterait « des miettes sociales aux travailleurs ». Commander une pizza ou réserver ses vacances via une application est devenu courant : 89% des Français y a déjà eu recours*. Mais pour combien de temps encore?
Uber, Deliveroo, Airbnb. Ces entreprises, comme des dizaines d’autres start-up, ont en commun la promesse d’un service à portée de smartphone. Avec un principe : rapprocher un besoin d’un travailleur sans les intermédiaires traditionnels... et les charges qui les accompagnent.
Et l’économie collaborative a d’abord suscité l’enthousiasme de la nouveauté. Mais derrière les applis, il y a aussi les chauffeurs, livreurs ou déchargeurs de trottinettes. Sans contrat de travail, ils ont peu de garanties sociales. Va-t-on emboîter le pas à la Californie, qui vient d’imposer le salariat à Uber pour assurer des conditions fixes de travail aux chauffeurs ?
En France, la loi Lom est un premier pas en ce sens - mais elle ne propose qu'un modèle de "charte", un cadre non-contraignant pour les conditions de travail des indépendants. Pour les pouvoirs publics, il est compliqué de légiférer sur un secteur de l’économie qui dégonfle les chiffres du chômage.
Mais dans les certains quartiers des grandes villes, les logements Airbnb ont fini par remplacer les habitations à l'année. A tel point qu'à Paris, la maire Anne Hidalgo suggère d’interdire la présence de l'entreprise dans les arrondissements les plus touchés.
Alors, quel avenir pour l’économie collaborative ? Est-on en route vers une « dés-ubérisation » de la société ?
*Chiffre du ministère de l'Economie, rapport datant de 2016.
Les invités
Uber, Deliveroo, Airbnb. Ces entreprises, comme des dizaines d’autres start-up, ont en commun la promesse d’un service à portée de smartphone. Avec un principe : rapprocher un besoin d’un travailleur sans les intermédiaires traditionnels... et les charges qui les accompagnent.
Et l’économie collaborative a d’abord suscité l’enthousiasme de la nouveauté. Mais derrière les applis, il y a aussi les chauffeurs, livreurs ou déchargeurs de trottinettes. Sans contrat de travail, ils ont peu de garanties sociales. Va-t-on emboîter le pas à la Californie, qui vient d’imposer le salariat à Uber pour assurer des conditions fixes de travail aux chauffeurs ?
En France, la loi Lom est un premier pas en ce sens - mais elle ne propose qu'un modèle de "charte", un cadre non-contraignant pour les conditions de travail des indépendants. Pour les pouvoirs publics, il est compliqué de légiférer sur un secteur de l’économie qui dégonfle les chiffres du chômage.
Mais dans les certains quartiers des grandes villes, les logements Airbnb ont fini par remplacer les habitations à l'année. A tel point qu'à Paris, la maire Anne Hidalgo suggère d’interdire la présence de l'entreprise dans les arrondissements les plus touchés.
Alors, quel avenir pour l’économie collaborative ? Est-on en route vers une « dés-ubérisation » de la société ?
*Chiffre du ministère de l'Economie, rapport datant de 2016.
Les invités
- Sayah BaarounFondateur et secrétaire général du syndicat des chauffeurs privés et VTC – UNSA (union nationale des syndicats autonomes)
- Jean-Marc DanielProfesseur émérite à l'ESCP (Ecole de Commerce) et économiste à l'Institut de l'entreprise
Pièces jointes
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