- 11 Mai 2025
- 1
- 16
- Localité
- Lyon
- Véhicule
- Tesla Y
Depuis un an et demi, Uber a littéralement cassé les prix et précipité des milliers de chauffeurs VTC dans une forme de dépendance économique insoutenable. On a été attirés par des bonus et des tarifs attractifs au début, une vraie stratégie du « beurre et l'argent du beurre » : des primes alléchantes, des majorations x2, x3 la nuit ou lors d’événements (sorties de concerts, boîtes de nuit, etc.). On croyait à une collaboration équitable. En réalité, c'était une illusion.
Puis Uber a lancé l’option « Green » : promesse d’un meilleur accès aux courses pour ceux qui roulent en électrique. Résultat ? Une ruée vers les véhicules électriques, hors de prix. Faute de marché de l’occasion, des centaines de chauffeurs ont signé des contrats de leasing sur 3 à 5 ans, pensant assurer leur avenir dans le métier.
Mais après avoir coincé tout le monde sous leasing, Uber a réduit drastiquement les tarifs, augmenté ses commissions jusqu’à 45 % pour certains, et supprimé quasiment toutes les majorations intéressantes. Résultat : aujourd’hui, on roule à perte. On accepte par contrainte, pas par choix. C’est de l’esclavage moderne.
Et pendant ce temps, les nouveaux chauffeurs, qui n'ont pas connu les anciens tarifs, pensent que ces prix sont normaux. Ils acceptent tout, croyant bien faire, alors qu’ils ne font que renforcer un système destructeur.
Aujourd’hui, nous sommes nombreux à dire stop. Grèves, manifestations, désinscriptions, prise de parole sur les réseaux : il faut dénoncer cette ubérisation, ce modèle toxique où la plateforme gagne toujours plus, et où nous, les chauffeurs, sommes piégés, condamnés à rouler pour survivre.
Ce n’est plus du travail, c’est de l’exploitation.
Puis Uber a lancé l’option « Green » : promesse d’un meilleur accès aux courses pour ceux qui roulent en électrique. Résultat ? Une ruée vers les véhicules électriques, hors de prix. Faute de marché de l’occasion, des centaines de chauffeurs ont signé des contrats de leasing sur 3 à 5 ans, pensant assurer leur avenir dans le métier.
Mais après avoir coincé tout le monde sous leasing, Uber a réduit drastiquement les tarifs, augmenté ses commissions jusqu’à 45 % pour certains, et supprimé quasiment toutes les majorations intéressantes. Résultat : aujourd’hui, on roule à perte. On accepte par contrainte, pas par choix. C’est de l’esclavage moderne.
Et pendant ce temps, les nouveaux chauffeurs, qui n'ont pas connu les anciens tarifs, pensent que ces prix sont normaux. Ils acceptent tout, croyant bien faire, alors qu’ils ne font que renforcer un système destructeur.
Aujourd’hui, nous sommes nombreux à dire stop. Grèves, manifestations, désinscriptions, prise de parole sur les réseaux : il faut dénoncer cette ubérisation, ce modèle toxique où la plateforme gagne toujours plus, et où nous, les chauffeurs, sommes piégés, condamnés à rouler pour survivre.
Ce n’est plus du travail, c’est de l’exploitation.