- 14 Décembre 2016
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- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
Uber n’existera plus dans 3 ans : découvrez pourquoi avant tout le monde !
Barrière faible à l’entrée = prix comme seule variable = baisse continuelle de la rémunération des chauffeurs VTC
Je fais appel à un principe économique simple, largement démontré, pour étudier les agents économiques dans un environnement concurrentiel : si votre service est facilement reproductible d’un point de vue technique, vous êtes vulnérable. L’application Uber est assez facile à reproduire, pour un coût relativement peu élevé (quelques centaines de milliers d’euros). Sa survie dépend donc d’une seule chose : empêcher les concurrents d’exister. Car si une concurrence se forme sur le même modèle, leur seule défense sera de jouer sur les prix – c’est déjà ce qui se passe dans la plupart des pays – dont la France – où Uber a dû baisser ses tarifs – baisse pour l’instant largement supportée par les chauffeurs.
Mais maintenant imaginons qu’un petit malin propose une application très bien conçue, avec un marketing efficace, et qui ne prendrait non plus un pourcentage sur les courses, mais proposerait aux chauffeurs de payer un abonnement. Elle ne coûterait que 50 euros/mois par exemple aux chauffeurs au lieu des 20% de commission. Tout le monde y gagnerait : les chauffeurs qui pourraient augmenter leur marge, la société informatique qui gagnerait 500 000 euros/mois sur une base de 10 000 clients chauffeurs, les clients qui pourraient bénéficier de courses moins élevées. Uber n’aurait aucun moyen de lutter contre une telle offre – qui fatalement va finir par arriver. Et alors bye-bye Uber : même avec le meilleur marketing du monde, ils ne parviendront plus à convaincre un seul chauffeur de travailler pour eux – et vous allez comprendre pourquoi avec l’argument n°2. Et sans chauffeur, l’offre Uber devient obsolète. Ce scénario précipitera la fin de cette société en quelques mois seulement.
www.travailler-a-domicile.fr
Barrière faible à l’entrée = prix comme seule variable = baisse continuelle de la rémunération des chauffeurs VTC
Je fais appel à un principe économique simple, largement démontré, pour étudier les agents économiques dans un environnement concurrentiel : si votre service est facilement reproductible d’un point de vue technique, vous êtes vulnérable. L’application Uber est assez facile à reproduire, pour un coût relativement peu élevé (quelques centaines de milliers d’euros). Sa survie dépend donc d’une seule chose : empêcher les concurrents d’exister. Car si une concurrence se forme sur le même modèle, leur seule défense sera de jouer sur les prix – c’est déjà ce qui se passe dans la plupart des pays – dont la France – où Uber a dû baisser ses tarifs – baisse pour l’instant largement supportée par les chauffeurs.
Mais maintenant imaginons qu’un petit malin propose une application très bien conçue, avec un marketing efficace, et qui ne prendrait non plus un pourcentage sur les courses, mais proposerait aux chauffeurs de payer un abonnement. Elle ne coûterait que 50 euros/mois par exemple aux chauffeurs au lieu des 20% de commission. Tout le monde y gagnerait : les chauffeurs qui pourraient augmenter leur marge, la société informatique qui gagnerait 500 000 euros/mois sur une base de 10 000 clients chauffeurs, les clients qui pourraient bénéficier de courses moins élevées. Uber n’aurait aucun moyen de lutter contre une telle offre – qui fatalement va finir par arriver. Et alors bye-bye Uber : même avec le meilleur marketing du monde, ils ne parviendront plus à convaincre un seul chauffeur de travailler pour eux – et vous allez comprendre pourquoi avec l’argument n°2. Et sans chauffeur, l’offre Uber devient obsolète. Ce scénario précipitera la fin de cette société en quelques mois seulement.

Uber n'existera plus dans 3 ans
Vous doutiez de mon raisonnement ? Regardez plutôt cette courbe de l'action d'Uber :
