- 10 Février 2015
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- Localité
- Paris
Le président des taxis niçois Patrice Trapani s'est livré vendredi, dans une interview à Nice-Matin, à une attaque inédite des mauvaises pratiques de ses confrères, qui sont monnaie courante sur la Côte d'Azur. «Je pensais sincèrement que c'était un problème isolé. Je m'en veux de pas m'être rendu compte plus tôt à quel point la situation est en fait catastrophique», avoue vendredi Patrice Trapani et menace de démissionner.
L'avalanche de témoignages critiques qui ont inondé les réseaux sociaux durant la récente grève des taxis l'a fait sortir de sa réserve. «Aujourd'hui j'ai même honte d'être taxi», assène-t-il, «ce n'est plus possible d'avoir un tel comportement, j'ai même peur que ce soit un point de non-retour».
Patrice Trapani assure avoir découvert récemment certaines de ces pratiques, «certains taxis escroquent le client, des filouteries sur le compteur par exemple. D'autres travaillent dans des tenues qui ne sont pas acceptables pour un professionnel", détaille-t-il. «Autre exemple, quand 30 ou 40 clients attendent, certains taxis arrivent, se renseignent auprès d'eux pour savoir où ils veulent aller et selon les courses, n'acceptent pas la prise en charge. Certains considèrent nos clients comme de la marchandise. C'est intolérable, honteux», ajoute-t-il.
Dans la guerre opposant taxi et VTC, le responsable se demande si sa profession n'a pas ouvert une «voie royale» aux chauffeurs utilisant l'application Uber. Patrice Trapani qui est également vice-président de la Fédération française des taxis de province (FFTP), doit comparaître à l'automne devant le tribunal correctionnel de Nice à la suite d'une altercation violente en février dernier à l'aéroport de Nice avec un chauffeur VTC.
L'avalanche de témoignages critiques qui ont inondé les réseaux sociaux durant la récente grève des taxis l'a fait sortir de sa réserve. «Aujourd'hui j'ai même honte d'être taxi», assène-t-il, «ce n'est plus possible d'avoir un tel comportement, j'ai même peur que ce soit un point de non-retour».
Patrice Trapani assure avoir découvert récemment certaines de ces pratiques, «certains taxis escroquent le client, des filouteries sur le compteur par exemple. D'autres travaillent dans des tenues qui ne sont pas acceptables pour un professionnel", détaille-t-il. «Autre exemple, quand 30 ou 40 clients attendent, certains taxis arrivent, se renseignent auprès d'eux pour savoir où ils veulent aller et selon les courses, n'acceptent pas la prise en charge. Certains considèrent nos clients comme de la marchandise. C'est intolérable, honteux», ajoute-t-il.
Dans la guerre opposant taxi et VTC, le responsable se demande si sa profession n'a pas ouvert une «voie royale» aux chauffeurs utilisant l'application Uber. Patrice Trapani qui est également vice-président de la Fédération française des taxis de province (FFTP), doit comparaître à l'automne devant le tribunal correctionnel de Nice à la suite d'une altercation violente en février dernier à l'aéroport de Nice avec un chauffeur VTC.