- 28 Décembre 2020
- 501
- 704
- Localité
- Paris
Depuis peu, à Paris et dans plusieurs grandes villes, les limitations de vitesse ont été revues à la baisse, avec une généralisation de la limitation à 30 km/h en ville. Officiellement, ces changements sont motivés par des raisons de réduction de la pollution sonore, d’amélioration de la sécurité, et de diminution des émissions. Mais pour beaucoup, cette justification semble trop simpliste.
Comme par hasard, certain ajustements surviennent juste avant le Salon de l’Auto, qui a eu lieu ce mois-ci, et qui a mis en avant les innovations en matière de véhicules électriques et autonomes (mais les médias on focaliser l'attention sur l'électrique). On peut alors se demander si cette réduction de vitesse ne permettrait pas aussi d’effectuer des tests discrets en conditions réelles, en créant un environnement plus adapté aux besoins des voitures autonomes.
En effet, les véhicules autonomes sont bien plus efficaces et sécurisés lorsqu'ils circulent à vitesse réduite, particulièrement en ville. Dans des zones comme San Francisco, où des entreprises comme Waymo et Cruise testent leurs véhicules, les autonomes sont limités à environ 40-45 km/h, ce qui leur permet de réagir rapidement aux obstacles, de mieux interagir avec les piétons et cyclistes, et de gérer les situations imprévues. En deçà de 50 km/h, les systèmes sont capables de traiter les informations plus rapidement, garantissant un maximum de sécurité.
À l’inverse, dans des environnements moins complexes, comme les routes périurbaines ou autoroutes, les voitures autonomes peuvent rouler à des vitesses plus élevées, jusqu'à 70 km/h ou plus, car elles bénéficient de routes plus prévisibles et sans piétons ou intersections complexes. Cependant, en ville, des vitesses élevées comme 70 km/h rendent les calculs de détection et de réaction bien plus complexes, ce qui peut être problématique pour la sécurité.
Ainsi, bien que la raison officielle de ces limitations soit la réduction des nuisances, on peut y voir une première étape vers une adaptation de notre infrastructure à l'arrivée des voitures autonomes. En créant des zones de circulation plus lentes, ces changements semblent poser les bases pour accueillir en douceur ces nouvelles technologies.
Nous sommes habitués nos politiques ont l'art et la manière de pointer du doigt l'arbre en cachant la Forêt.
Alors, simple coïncidence ou vraie stratégie d’anticipation ?
Se lancer dans le VTC aujourd’hui, c’est foncer droit dans un mur. Ceux qui croient encore à la promesse d’indépendance et de bons revenus se font avoir. Uber et les autres plateformes n’ont qu’un objectif : presser les chauffeurs jusqu’à la dernière goutte avant de les remplacer par des voitures autonomes.
Le grand jeu d’Uber : exploiter puis éliminer
D’abord, ils ont attiré des milliers de chauffeurs avec des promesses de liberté et de gains confortables. Ensuite, ils ont baissé les prix, augmenté leurs commissions et laissé les chauffeurs assumer tous les coûts (carburant, entretien, assurance). Aujourd’hui, la rentabilité est en chute libre, et demain, les chauffeurs seront purement et simplement remplacés.
Uber casse les prix non pas pour attirer plus de clients, mais pour tuer la concurrence et rendre le métier invivable. Pendant que les chauffeurs peinent à boucler leurs fins de mois, l’entreprise prépare l’arrivée des voitures autonomes. À long terme, plus besoin de chauffeurs : Uber garde tout le profit, sans avoir à gérer une main-d'œuvre "trop coûteuse".
Se lancer dans le VTC aujourd’hui, c’est un piège
Le pire, c’est que tant que des nouveaux chauffeurs arrivent, Uber peut continuer à tirer les prix vers le bas. Ceux qui entrent dans le système maintenant ne font qu’alimenter leur propre disparition et celle des anciens. Ils pensent trouver une opportunité, mais ils tombent dans un engrenage qui les laissera sans rien dans quelques années.
Ce n’est pas une théorie du complot, c’est la réalité du modèle Uber : exploiter, précariser, remplacer. Et quand il n’y aura plus de chauffeurs, il sera trop tard pour se réveiller.
Comme par hasard, certain ajustements surviennent juste avant le Salon de l’Auto, qui a eu lieu ce mois-ci, et qui a mis en avant les innovations en matière de véhicules électriques et autonomes (mais les médias on focaliser l'attention sur l'électrique). On peut alors se demander si cette réduction de vitesse ne permettrait pas aussi d’effectuer des tests discrets en conditions réelles, en créant un environnement plus adapté aux besoins des voitures autonomes.
En effet, les véhicules autonomes sont bien plus efficaces et sécurisés lorsqu'ils circulent à vitesse réduite, particulièrement en ville. Dans des zones comme San Francisco, où des entreprises comme Waymo et Cruise testent leurs véhicules, les autonomes sont limités à environ 40-45 km/h, ce qui leur permet de réagir rapidement aux obstacles, de mieux interagir avec les piétons et cyclistes, et de gérer les situations imprévues. En deçà de 50 km/h, les systèmes sont capables de traiter les informations plus rapidement, garantissant un maximum de sécurité.
À l’inverse, dans des environnements moins complexes, comme les routes périurbaines ou autoroutes, les voitures autonomes peuvent rouler à des vitesses plus élevées, jusqu'à 70 km/h ou plus, car elles bénéficient de routes plus prévisibles et sans piétons ou intersections complexes. Cependant, en ville, des vitesses élevées comme 70 km/h rendent les calculs de détection et de réaction bien plus complexes, ce qui peut être problématique pour la sécurité.
Ainsi, bien que la raison officielle de ces limitations soit la réduction des nuisances, on peut y voir une première étape vers une adaptation de notre infrastructure à l'arrivée des voitures autonomes. En créant des zones de circulation plus lentes, ces changements semblent poser les bases pour accueillir en douceur ces nouvelles technologies.
Nous sommes habitués nos politiques ont l'art et la manière de pointer du doigt l'arbre en cachant la Forêt.
Alors, simple coïncidence ou vraie stratégie d’anticipation ?
Messages Fusionnés
Se lancer dans le VTC aujourd’hui, c’est foncer droit dans un mur. Ceux qui croient encore à la promesse d’indépendance et de bons revenus se font avoir. Uber et les autres plateformes n’ont qu’un objectif : presser les chauffeurs jusqu’à la dernière goutte avant de les remplacer par des voitures autonomes.
Le grand jeu d’Uber : exploiter puis éliminer
D’abord, ils ont attiré des milliers de chauffeurs avec des promesses de liberté et de gains confortables. Ensuite, ils ont baissé les prix, augmenté leurs commissions et laissé les chauffeurs assumer tous les coûts (carburant, entretien, assurance). Aujourd’hui, la rentabilité est en chute libre, et demain, les chauffeurs seront purement et simplement remplacés.
Uber casse les prix non pas pour attirer plus de clients, mais pour tuer la concurrence et rendre le métier invivable. Pendant que les chauffeurs peinent à boucler leurs fins de mois, l’entreprise prépare l’arrivée des voitures autonomes. À long terme, plus besoin de chauffeurs : Uber garde tout le profit, sans avoir à gérer une main-d'œuvre "trop coûteuse".
Se lancer dans le VTC aujourd’hui, c’est un piège
Le pire, c’est que tant que des nouveaux chauffeurs arrivent, Uber peut continuer à tirer les prix vers le bas. Ceux qui entrent dans le système maintenant ne font qu’alimenter leur propre disparition et celle des anciens. Ils pensent trouver une opportunité, mais ils tombent dans un engrenage qui les laissera sans rien dans quelques années.
Ce n’est pas une théorie du complot, c’est la réalité du modèle Uber : exploiter, précariser, remplacer. Et quand il n’y aura plus de chauffeurs, il sera trop tard pour se réveiller.
Dernière édition:










