Vous consultez :
Info Les chauffeurs VTC mobilisés contre Uber et sa « machine à précarité »


Info Les chauffeurs VTC mobilisés contre Uber et sa « machine à précarité »

  • Auteur de la discussion AZF
  • Date de début
  • Réponses 3
  • Vues 1K

AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
5 695
5 987
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Peu séduits par le salariat, malgré la reconnaissance récente d’une relation de subordination par la justice, les conducteurs demandent à la plate-forme des garanties d’indépendance.
Le porte-parole de l’intersyndicale des chauffeurs VTC, Brahim Ben Ali, devant les locaux d’Uber, le 6 mars, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)

1583969881878.png
« On est obligé de travailler avec le monstre. » Le « monstre », pour ce chauffeur (qui souhaite garder l’anonymat), s’appelle Uber. Comme une centaine d’autres conducteurs de VTC, il est venu, vendredi 6 mars, exprimer sa colère contre le fonctionnement de l’application mobile, devant les bureaux de la firme californienne à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).


La mobilisation de la profession connaît un regain depuis la décision de la Cour de cassation, le 4 mars, qualifiant de « fictif » le statut d’indépendant d’un conducteur et reconnaissant du même coup son lien avec Uber comme étant un contrat de travail salarié.

Le même chauffeur le répète : travailler avec Uber est une « obligation ». Le service est incontournable, captant entre 60 % et 80 % de la clientèle en Ile-de-France. Après avoir obtenu sa licence de VTC en 2015, il s’est endetté de 40 000 euros pour acheter son véhicule, à l’époque où les conducteurs étaient moins nombreux et les tarifs, plus élevés.

Avant d’arriver à la manifestation, il a pris soin de couper la connexion à Internet sur son smartphone et de désactiver la géolocalisation. « Je ne peux pas me permettre qu’ils voient que j’y participe et suspendent mon compte », explique-t-il.
Peu de volontaires pour le salariat
« Uber vend du rêve aux jeunes, promet 4 000 euros de revenu et une indépendance immédiate. C’est possible, mais à un prix exorbitant ! », commente Makram, autre conducteur présent devant les locaux d’Uber à l’appel de l’intersyndicale nationale VTC. Une fois la commission de 25 % déduite de chaque course, le crédit du véhicule remboursé et l’essence payée, Makram estime gagner entre 1 200 et 1 400 euros brut par mois, pour soixante-dix heures hebdomadaires passées dans sa voiture.


 
Dernière édition:


AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
5 695
5 987
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Des VTC réclament un "numerus clausus", la fin des "faux chauffeurs" et une hausse de leur rémunération
1583974001383.png
"Le rêve américain a viré au cauchemar", a souligné Abdel, chauffeur à plus 20.000 courses à son actif sur les différentes plateformes.


L'INV, qui regroupe des associations et syndicats de VTC à travers la France a appelé à la mobilisation des chauffeurs pour réclamer la fin de "la zizanie tarifaire" dans les plateformes telles que Uber, Kapten, Marcel et Heetch.

Une centaine de chauffeurs se sont rassemblés mercredi à Paris près du ministère de la Transition écologique et solidaire, chargé des Transports, pour réclamer de meilleures conditions de travail, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les manifestants brandissaient plusieurs banderoles dénonçant "le salariat déguisé, l'exploitation de faux chauffeurs, les tarifications à perte, l'évasion fiscale" dans "le monde des applications". Une centaine de berlines majoritairement noires étaient garées en double file, feux de détresse allumés, sur le boulevard Raspail (VIIe) provoquant de gros embouteillages à deux pas du ministère.
L'INV, qui regroupe des associations et syndicats de VTC à travers la France selon son coordinateur Brahim Ben-Ali, a appelé à la mobilisation pour réclamer la fin de "la zizanie tarifaire" dans les plateformes telles que Uber, Kapten, Marcel et Heetch.
"Le rêve américain a viré au cauchemar", a souligné Abdel, chauffeur à plus 20.000 courses à son actif sur les différentes plateformes. "On se croit indépendant mais c'est faux. Ils (les plateformes) baissent les prix et augmentent leurs commissions. Comment je fais pour vivre ?"
La fin des faux chauffeurs
"C'est simple. On réclame un numerus clausus, soit la fin des faux chauffeurs, et une hausse de la rémunération des chauffeurs", a tancé Brahim Ben-Ali à la veille d'une réunion avec l'entreprise américaine de transport Uber. "On vient devant le ministère pour que les autorités fassent pression sur les plateformes. Et si on reste insatisfait, on va se mobiliser et relancer en masse les actions. On
Plusieurs centaines de chauffeurs français d'Uber ont mené depuis mi-novembre des opérations de blocage de centres logistiques de la plateforme pour protester contre un changement des procédures qui suspend un chauffeur en cas de refus répétés d'une course, le privant de travail.

Mise en cause parmi d'autres plateformes, Uber indique "qu'il n'y a eu aucune baisse historique des prix récemment" et que l'entreprise "reste dans une démarche d'ouverture et de dialogue avec les chauffeurs".

Concernant la problématique des faux chauffeurs, "cela existe malheureusement". Pour lutter contre ce phénomène, "nous sommes la seule plateforme ayant mis en place un système d'identification des chauffeurs en temps réel en plus des éléments réglementaires demandés", a rapporté à l'AFP Rym Saker, porte-parole d'Uber.

 


driverzonard

Le petit colibri : « Je fais ma part »
PREMIUM
VTC
UBER
12 Décembre 2019
4 673
8 046
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius
Le coup de grâce pourrait venir d´ailleurs.
Bien que les chauffeurs ne souhaitent pas être requalifiés en salariés, l’URSSAF pourrait demander 3 ans d’arriérés de cotisations pour les 28000 chauffeurs travaillant avec uber.

J’ai pris 1500€ de moyenne de cotisations salariales / chauffeur, ce qui n’est pas exagéré au vu du nombre d’heures travaillées par chacun.

Je vous propose de faire le calcul :
(28000*1500€)x36 = ??
On flirte avec les milliards, et là on ne parle que d’un calcul rétroactif, sans les cotisations à venir...

Je laisse chacun imaginer le coup dur pour les plateformes si l’URSSAF s’engouffre dans la brèche.
On peut facilement supposer que leur avenir est sérieusement compromis.
Cette analyse est sourcée et une simple recherche sur Google permettrait à le vérifier.
 
  • J'aime
Réactions: pedro92


pedro92

Le vtc n'est pas une œuvre sociale.....
VTC
4 Août 2015
2 680
4 286
Localité
Marseille
Le coup de grâce pourrait venir d´ailleurs.
Bien que les chauffeurs ne souhaitent pas être requalifiés en salariés, l’URSSAF pourrait demander 3 ans d’arriérés de cotisations pour les 28000 chauffeurs travaillant avec Uber.

J’ai pris 1500€ de moyenne de cotisations salariales / chauffeur, ce qui n’est pas exagéré au vu du nombre d’heures travaillées par chacun.

Je vous propose de faire le calcul :
(28000*1500€)x36 = ??
On flirte avec les milliards, et là on ne parle que d’un calcul rétroactif, sans les cotisations à venir...

Je laisse chacun imaginer le coup dur pour les plateformes si l’URSSAF s’engouffre dans la brèche.
On peut facilement supposer que leur avenir est sérieusement compromis.
Cette analyse est sourcée et une simple recherche sur Google permettrait à le vérifier.
en sachant que l'Ursaaf avait déja tenté de faire cracher Uber à ce sujet et avait été débouté, pas sur le fond, mais sur la forme, pour un vice de procédure....
 
  • Je valide
Réactions: AZF



Youtube Uberzone

Sponsors

Partenaires