Salut à tous,
J'ai une théorie à vous exposer, et j'aimerais savoir si vous pensez qu'elle est crédible.
Pour comprendre ce qui a causé la précarité de ce métier, je pense qu'il faut revenir à la loi Thévenoud et regarder de plus près l'article L. 3120-5, qui stipule que les prestations de transport peuvent être effectuées avec des véhicules électriques ou hybrides, par dérogation aux caractéristiques techniques imposées par voie réglementaire.
Voici, selon moi, le « cheval de Troie » qui a marqué un tournant majeur et qui permet aujourd'hui aux plateformes de faire entrer un nombre incalculable de chauffeurs dans l'activité.
Je pense qu'avant cette dérogation, les caractéristiques techniques imposées aux véhicules constituaient une forme de numerus clausus . Le fait d'exiger des véhicules d'une certaine longueur et largeur minimales, ainsi qu'une limite d'âge, impose naturellement une certaine gamme de véhicules.
Ces caractéristiques permettaient de réguler le marché. Il existait donc une sorte de numerus clausus implicite dans le secteur du VTC, sans que l'on s'en rende nécessairement compte. Cette régulation découlait des caractéristiques techniques imposées aux véhicules. Par exemple, les taxis n'ont pas cette limite sur les véhicules, mais ils sont soumis à un autre type de numerus clausus : celui des licences. Dans le cas des VTC, c'était bien les caractéristiques des véhicules qui jouaient ce rôle.
Ces caractéristiques avaient un impact considérable. Les chauffeurs de VTC étaient obligés de changer régulièrement de véhicules, généralement des berlines (en raison des caractéristiques requises). Cela représente un certain coût, bien plus élevé qu'aujourd'hui, où une simple Toyota Auris peut suffire.
La longueur et la largeur minimales imposaient l'achat d'une berline, ce qui contribuait à maintenir l'image de prestige associée au VTC, en grande partie liée au véhicule utilisé. C'est pour cela que je considère cette dérogation comme un « cheval de Troie » : personne ne l'avait anticipée. Sans cet allègement des exigences pour les véhicules « propres », il y aurait eu beaucoup moins de chauffeurs, et l'image du métier n'aurait pas autant été dégradée.
Mais aujourd'hui, grâce à une simple dérogation, monsieur tout le monde peut travailer : il suffit de trouver une petite Auris ou Prius sans limite d'âge, et c'est parti.
Tout cela me pousse à penser qu'il a dû y avoir du lobbying des plateformes auprès de l'État pour faire sauter ce plafond de verre qui limitait le nombre de chauffeurs. Je pense qu'Uber a compris, à un moment donné, qu'ils seraient freinés par les restrictions liées aux véhicules. Ils ont alors probablement fait tout leur possible pour faire sauter cette grosse contrainte, en utilisant le prétexte des véhicules hybrides et électriques. Selon moi, c'est là que tout a basculé.
Je ne comprends pas pourquoi les députés ont décidé d'instaurer cette dérogation à l'époque. C'est vraiment incompréhensible, quand on y réfléchit, ces caractéristiques représentaient clairement un frein pour Uber donc c'est ce qui me pousse à croire qu'il ya peut-être eu du lobbying de la part d'Uber.
Aujourd'hui, ce que l'on sait, c'est que Macron membre du PS, a joué un rôle clé pour Uber ( Uber Files ). On sait également que les députés Thévenoud et Bruno Le Roux, également du PS à l'époque sont à l'origine des dernières lois qui ont impacté le secteur du VTC notamment cette dérogation suspecte. Merci le PS.
Du coup, y at-il des personnes comme moi qui pensent que avant cette dérogation les VTC avait leur numerus clausus et qu'il a sauté après cette dérogations ?
J'ai une théorie à vous exposer, et j'aimerais savoir si vous pensez qu'elle est crédible.
Pour comprendre ce qui a causé la précarité de ce métier, je pense qu'il faut revenir à la loi Thévenoud et regarder de plus près l'article L. 3120-5, qui stipule que les prestations de transport peuvent être effectuées avec des véhicules électriques ou hybrides, par dérogation aux caractéristiques techniques imposées par voie réglementaire.
Voici, selon moi, le « cheval de Troie » qui a marqué un tournant majeur et qui permet aujourd'hui aux plateformes de faire entrer un nombre incalculable de chauffeurs dans l'activité.
Je pense qu'avant cette dérogation, les caractéristiques techniques imposées aux véhicules constituaient une forme de numerus clausus . Le fait d'exiger des véhicules d'une certaine longueur et largeur minimales, ainsi qu'une limite d'âge, impose naturellement une certaine gamme de véhicules.
Ces caractéristiques permettaient de réguler le marché. Il existait donc une sorte de numerus clausus implicite dans le secteur du VTC, sans que l'on s'en rende nécessairement compte. Cette régulation découlait des caractéristiques techniques imposées aux véhicules. Par exemple, les taxis n'ont pas cette limite sur les véhicules, mais ils sont soumis à un autre type de numerus clausus : celui des licences. Dans le cas des VTC, c'était bien les caractéristiques des véhicules qui jouaient ce rôle.
Ces caractéristiques avaient un impact considérable. Les chauffeurs de VTC étaient obligés de changer régulièrement de véhicules, généralement des berlines (en raison des caractéristiques requises). Cela représente un certain coût, bien plus élevé qu'aujourd'hui, où une simple Toyota Auris peut suffire.
La longueur et la largeur minimales imposaient l'achat d'une berline, ce qui contribuait à maintenir l'image de prestige associée au VTC, en grande partie liée au véhicule utilisé. C'est pour cela que je considère cette dérogation comme un « cheval de Troie » : personne ne l'avait anticipée. Sans cet allègement des exigences pour les véhicules « propres », il y aurait eu beaucoup moins de chauffeurs, et l'image du métier n'aurait pas autant été dégradée.
Mais aujourd'hui, grâce à une simple dérogation, monsieur tout le monde peut travailer : il suffit de trouver une petite Auris ou Prius sans limite d'âge, et c'est parti.
Tout cela me pousse à penser qu'il a dû y avoir du lobbying des plateformes auprès de l'État pour faire sauter ce plafond de verre qui limitait le nombre de chauffeurs. Je pense qu'Uber a compris, à un moment donné, qu'ils seraient freinés par les restrictions liées aux véhicules. Ils ont alors probablement fait tout leur possible pour faire sauter cette grosse contrainte, en utilisant le prétexte des véhicules hybrides et électriques. Selon moi, c'est là que tout a basculé.
Je ne comprends pas pourquoi les députés ont décidé d'instaurer cette dérogation à l'époque. C'est vraiment incompréhensible, quand on y réfléchit, ces caractéristiques représentaient clairement un frein pour Uber donc c'est ce qui me pousse à croire qu'il ya peut-être eu du lobbying de la part d'Uber.
Aujourd'hui, ce que l'on sait, c'est que Macron membre du PS, a joué un rôle clé pour Uber ( Uber Files ). On sait également que les députés Thévenoud et Bruno Le Roux, également du PS à l'époque sont à l'origine des dernières lois qui ont impacté le secteur du VTC notamment cette dérogation suspecte. Merci le PS.
Du coup, y at-il des personnes comme moi qui pensent que avant cette dérogation les VTC avait leur numerus clausus et qu'il a sauté après cette dérogations ?