- 4 Août 2015
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- Localité
- Marseille
Faut pas tout voir en NOIR...
C'est là que tu ne comprends pas.Sincèrement, les "anciens" vous avez du courage, si je travail dans une boîte pendant 8ans et au bout de 8ans on me divise mon salaire par 3 ou par 4 et je continue quand même à travailler, je pense que je deviendrai comme vous...
À quel moment Uber est un employeur de chauffeurs ? Jamais.
À quel moment il garantit quoi que ce soit à qui que ce soit, vu qu'il n'a aucune exigence de disponibilité envers ses "partenaires"? Jamais.
À quel moment il a donné des salaires, des fiches de paye à des chauffeurs ? Jamais.
Des INDÉPENDANTS !
Le métier, le vrai, c'est pas une hybride de loc, une carte, des applis et attendre la bouche ouverte qu'on te nourrisse.
Le vrai métier, c'est la même démarche que monter n'importe quel business, en visant la rentabilité sans dépendre de personne, avec une idée, une vision de ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas.
C'est arriver avec un apport solide, de quoi voir venir des semaines, voire des mois, c'est avoir son site, son budget pub, sa communication, se rendre visible...
Et là, TOI, chef d'entreprise, tu te donnes un salaire, celui que tu juges nécessaire et raisonnable pour continuer l'activité le plus longtemps possible.
Les applications modifient leurs tarifs, leurs CGV, leurs manières de faire, pour leur propre compte et leurs propres intérêts, comme n'importe quelle entreprise, et libre ensuite aux partenaires de suivre ou pas. C'est cynique, c'est pas juste, c'est violent, mais c'est la réalité.
Ceux qui continuent à suivre dans la dégringolade n'ont jamais cherché à être dans l'émancipation, c'est tellement plus simple d'avoir un minimum d'efforts commerciaux à faire en attendant que ça sonne...