Contrairement aux taxis traditionnels, les taxis motos entendent soit collaborer avec Uber, soit en tirer une visibilité pour leur profession.
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Contrairement aux taxis traditionnels, les taxis motos entendent soit collaborer avec Uber, soit en tirer une visibilité pour leur profession.
Par Côme Dubois
Mis à jour hier à 10:07
Selon les opérateurs, Uber va convertir au transport à moto de nouveaux chauffeurs et de nouveaux clients. AFP
Aucun moyen de transport ne semble échapper à l'appétit d'Uber : service VTC, livraison de repas (
UberEats), transport par hélicoptère (
UberCopter), par bateau (
Uberboats), vélos urbains connectés (
Jump)... Et désormais,
les motos avec chauffeur.
Depuis mercredi, UberMoto est en phase de test à Paris et quelques proches communes. Ce service est – dans un premier temps – réservé aux utilisateurs qui ont adhéré au programme de fidélité Uber Rewards. Pour le moment seuls les trajets entre Paris, La Défense, Neuilly, Boulogne et les aéroports sont couverts par cette nouvelle fonctionnalité.
Les opérateurs historiques de taxis-motos, à l'inverse des taxis traditionnels, voient ce nouvel arrivant d'un bon œil. Une bienveillance qui peut surprendre, si l'on repense au tollé provoqué en 2014 par le service
UberPoP, abandonné depuis, ou même aux relations toujours tendues entre eux et les chauffeurs VTC. Il y a seulement quelques jours, plusieurs centaines de taxis annonçaient leur intention
de porter plainte contre Uber pour «concurrence déloyale»...
Pourquoi n'en va-t-il pas de même pour les motos avec chauffeur ? Parce qu'il n'est pas si facile de devenir chauffeur à moto, et qu'Uber est perçu comme un levier pouvant bénéficier à tous les acteurs.
«Uber va faire connaître ce type de service et convertir des clients à la moto», veut croire Xavier Fonte, le PDG de Motocab, leader du secteur et présent sur le marché depuis 17 ans. «
Au bout d'un certain temps, des utilisateurs d'Uber qui apprécieront le concept se tourneront aussi vers d'autres opérateurs car actuellement il n'y a pas beaucoup de chauffeurs, et déjà une forte demande à certaines heures, notamment en fin d'après-midi», anticipe-t-il.
Felix-Citybird, le seul opérateur du secteur avec lequel Uber a signé un partenariat, est de cet avis. «
Uber va attirer de nouveaux chauffeurs qui peuvent – selon leurs statuts – travailler avec plusieurs opérateurs mais aussi de nouveaux clients, cela va être profitable pour tout le monde» affirme le responsable des opérations de l'entreprise../..