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gidari64
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Pour la première fois, un colectif de VTC et de taxis s’est mobilisé pour chasser Uber d’Annecy. Ils ont perturbé une réunion de représentants de l’application américaine, jeudi 16 janvier 2020
Taxis & VTC – Tous unis ». C’est avec ce slogan sur le pare-brise, et le logo du groupe américain Uber barré, qu’une vingtaine de chauffeurs, essentiellement bu bassin annécien, ont organisé une opération coup de poing jeudi 16 janvier 2020 à Annecy.

Réunion perturbée
Informés qu’une réunion entre des représentants de l’application et quelques-uns de ses chauffeurs avait lieu dans une brasserie de la rue Centrale d’Annecy-le-Vieux, ils ont débarqué sur la terrasse de l’établissement, en plein milieu de ce rendez-vous, pour leur demander de quitter la ville et plus largement le département de la Haute-Savoie.

C’est avec un concert de klaxons qu’une vingtaine de taxis et de chauffeurs VTC se sont invités, par surprise, à une réunion organisée par Uber ce jeudi dans un café au deux pas du lac d’Annecy. Deux représentants de l’entreprise avaient fait le déplacement en Haute-Savoie pour rencontrer les quelques chauffeurs travaillant déjà pour Uber. "Ils étaient là aussi pour recruter de nouveaux candidats", assure un taxi annécien avant de lancer : "on ne veut pas de vous ici, laissez-nous tranquille !"

Cette opération de communication conjointe des véhicules de tourisme avec chauffeurs (VTC) et des taxis est une première dans la cité lacustre, où Uber a fait son apparition il y a plus d’un an. Leur objectif est de frapper les esprits et de sensibiliser les élus pour éviter que l’application américaine ne s’étende davantage.

our les taxis et chauffeurs de VTC, l’arrivée d’Uber sur le bassin annécien représente une concurrence "déloyale et dangereuse". "Ils pratiquent des tarifs très bas, avec des chauffeurs très mal payés", explique Ludovic Perrier. Pour ce chauffeur de taxi annécien, "il faut bouter Uber d’Annecy car sinon beaucoup de nos petites entreprises ne pourront pas survivre."

Opération escargot
Le collectif annécien affirme « [craindre] pour l’avenir de [son] activité professionnelle mais aussi pour la sécurité des habitants et des touristes ». Ils reprochent à Uber de représenter une concurrence déloyale, en matière de charges et de fiscalité, de marauder de manière illégale en ville, et d’exploiter les conducteurs.
L’un des deux agents d’Uber présents a, de son côté (et tant bien que mal), assuré que l’entreprise californienne respectait les règles, en revoyantvers le siège d’Uber pour des explications complémentaires.

Le mouvement s’est achevé par une opération escargot dans le centre-ville d’Annecy.
Taxis & VTC – Tous unis ». C’est avec ce slogan sur le pare-brise, et le logo du groupe américain Uber barré, qu’une vingtaine de chauffeurs, essentiellement bu bassin annécien, ont organisé une opération coup de poing jeudi 16 janvier 2020 à Annecy.

Réunion perturbée
Informés qu’une réunion entre des représentants de l’application et quelques-uns de ses chauffeurs avait lieu dans une brasserie de la rue Centrale d’Annecy-le-Vieux, ils ont débarqué sur la terrasse de l’établissement, en plein milieu de ce rendez-vous, pour leur demander de quitter la ville et plus largement le département de la Haute-Savoie.

C’est avec un concert de klaxons qu’une vingtaine de taxis et de chauffeurs VTC se sont invités, par surprise, à une réunion organisée par Uber ce jeudi dans un café au deux pas du lac d’Annecy. Deux représentants de l’entreprise avaient fait le déplacement en Haute-Savoie pour rencontrer les quelques chauffeurs travaillant déjà pour Uber. "Ils étaient là aussi pour recruter de nouveaux candidats", assure un taxi annécien avant de lancer : "on ne veut pas de vous ici, laissez-nous tranquille !"

Cette opération de communication conjointe des véhicules de tourisme avec chauffeurs (VTC) et des taxis est une première dans la cité lacustre, où Uber a fait son apparition il y a plus d’un an. Leur objectif est de frapper les esprits et de sensibiliser les élus pour éviter que l’application américaine ne s’étende davantage.

our les taxis et chauffeurs de VTC, l’arrivée d’Uber sur le bassin annécien représente une concurrence "déloyale et dangereuse". "Ils pratiquent des tarifs très bas, avec des chauffeurs très mal payés", explique Ludovic Perrier. Pour ce chauffeur de taxi annécien, "il faut bouter Uber d’Annecy car sinon beaucoup de nos petites entreprises ne pourront pas survivre."

Opération escargot
Le collectif annécien affirme « [craindre] pour l’avenir de [son] activité professionnelle mais aussi pour la sécurité des habitants et des touristes ». Ils reprochent à Uber de représenter une concurrence déloyale, en matière de charges et de fiscalité, de marauder de manière illégale en ville, et d’exploiter les conducteurs.
L’un des deux agents d’Uber présents a, de son côté (et tant bien que mal), assuré que l’entreprise californienne respectait les règles, en revoyantvers le siège d’Uber pour des explications complémentaires.

Le mouvement s’est achevé par une opération escargot dans le centre-ville d’Annecy.
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