L'arnaque des plateformes,
Toute cette arnaque fonctionne parce que les chauffeurs pensent que leurs intérêts et ceux des plateformes sont convergents. Ils pensent que si les plateformes s'effondrent ou ne vendent plus de courses, le marché disparait. Or, c'est une erreur de raisonnement, seul le canal de vente disparaitrait et non le marché.
Rendez vous compte, les plateformes vendent vos services 20% moins cher qu'un taxi (dixit L.Serieys) et en plus, vous prennent 25%. Vous touchez donc 45% de moins qu'un taxi pour un meilleur service car vous allez prendre le client devant chez lui.
Maintenant imaginez, vous augmentez les prix de 10% AU DESSUS des taxis (parce que le service n'est le même) soit 30% de plus que les prix actuels.
Effectivement, vous risquez perdre 20% de clientèle. Celle qui avant que uber ne vous fasse baisser votre pantalon, ne pouvait pas se payer ce service.
Cependant, les plateformes ne pourront plus vendre de courses à 35% (10% + leur 25 % de com) au dessus du prix des taxis. Leur business s'écroulera et LIBERERA le marché du vtc.
Dès lors vous augmenteriez votre CA de 200% par course en perdant 20% de clientèle.
Démonstration en chiffre :
Un taxi vend une course à 10€
Notez que je prends l'analogie du taxi car Uber n'est qu'un service déguisé de taxi à bas coût.
Aujourd'hui Uber au prétexte que le marché s'effondrerait si le prix des courses augmentaient, vous fait vendre cette course à 8€ au client et vous prend au passage 2.5€.
Votre CA est donc de 5.5€ (8 - 2.5) pour la même course que le taxi avec plus de kilomètres.
Pour rappel, n'oubliez pas que la croissance d'uber se fait par l'augmentation de son assiette client en proposant des prix toujours plus bas. (ubershare dernier en date)
Si cette course était à 11€ net chauffeur le business d'uber s'effondrerait immédiatement car il serait impossible pour lui de la vendre à 14€.
Ceux qui ont fait des études commerciales le savent, on peut faire concurrence avec plus ou moins 10%. Mais en aucun cas, avec plus 40% sur les taxis, uber serait compétitif. Mais vous Vtc, à 11€ vous le seriez encore.
Par conséquent, il n'y aurait plus de ventes par le canal des plateformes (Par ici la la sortie), mais le marché des vtc serait toujours là.
Votre CA par course passerait de 5.5€ à 11€, soit une augmentation de 200%.
Evidemment, il vous faudra réinvestir surement 10% de votre CA dans du marketing pour constituer votre clientèle, qui (cerise sur le gâteau) pourra être revendue à la fin de votre activité comme pour les taxis. Ainsi une partie du fruit de votre travail ne serait plus cannibalisé par la plateforme (le fichier clients serait votre propriété).
Egalement, les groupes Whatsup pourraient se professionnaliser et se transformer en coopératives, voir créer des marques.
Certes, les plus mauvais arrêteront leur activité pseudo libérale mais pourront toujours travailler comme chauffeur employés avec des salaires dignes, vacances etc...
Comment s'y prendre pour obliger Uber à aligner le prix net chauffeur sur ceux des taxis? (chapitre pour les adeptes du "c'est pas possible") :
Tout simplement, à travers les outils que les plateformes ont mis en place pour continuer d'esclaviser les travailleurs indépendants, je parle de l'Arpe. Nous avons la chance d'avoir un syndicat majoritaire très motivé dans cette autorité donc impossible à diviser. Il suffit uniquement qu'il impose un prix MINIMUM HORO-KILOMETRIQUE et de PRISE EN CHARGE net chauffeur de 0 à 10% au-dessus de celui des Taxis y compris pour le tarif de nuit, soit une augmentation de 20%à 30% du prix des courses.
L'idée est la même que celle de l'ennemi (Uber), ces derniers proposent un service déguisé de taxi à moindre coût en détournant notre coeur de métier. Alors proposons les mêmes prix que les taxis pour leur couper leur avantage commercial et leur monopole sur les prix. Plus les prix se rapprocheront de ceux des taxis plus ils devront baisser leur commission, plus les indépendants pourront se développer en dehors des plateformes.
Dès lors 2 options s'offriront à Uber :
Ils acceptent et continuent leur business avec une commission de 5% à 10% ou proposent un service dégradé avec UberShare pour rester compétitif. Ces 5% ou 10% correspondront à leur capacité de vendre des courses VTC à un juste prix et non plus à leur capacité de faire baisser le pantalon des chauffeurs en s'appuyant sur des failles législatives.
Ils peuvent aussi refuser. Dans ce cas ils se décrédibiliseront devant le gouvernement. Si ce dernier prend partie pour Uber il devra nous expliquer comment lui qui gère les prix pour les taxis pense que pour eux c'est le juste prix tandis que pour nous le juste prix serait de 45% inférieur. D'autant que nous avons plus de contraintes que les taxis (pas de voies de bus).
Bref, ce sera l'illustration flagrante que le pseudo modèle du dialogue sociale à la français n'est qu'un miroir aux alouettes pour contrer les directives européennes.
Face au refus des plateformes et à l'échec du dialogue sociale, il deviendrait légitime que le syndicat demande au gouvernement d'arbitrer en imposant lui-même ces prix MINIMUMS par décret. Cette solution aurait un énorme avantage pour le gouvernement puisqu'il permettrait de réconcilier les VTC et les taxis. Ces derniers n'aurait plus à souffrir de concurrence déloyale et pourrais même passer Vtc pour pour pratiquer des prix libre avec minimums. Le marché se régulariserait librement augmentant la qualité du service, tout en évitant la casse sociale préjudiciable à la société.
Enfin, pour que cette stratégie, porte ses fruits, il est essentiel qu'aucun autre accord "bidon" soit signé, sans quoi les plateforme pourraient se prévaloir d'avancés sociales futiles ne mettant pas en danger son modèle parasitaire.
Cette stratégie est contre intuitive mais c'est la seule qui puisse nous permettre de reprendre la main sur notre métier.
Ne soyez pas cette grenouille plongée dans casserole d'eau qui finit ébouillantée au fur et à mesure que la température monte...
Toute cette arnaque fonctionne parce que les chauffeurs pensent que leurs intérêts et ceux des plateformes sont convergents. Ils pensent que si les plateformes s'effondrent ou ne vendent plus de courses, le marché disparait. Or, c'est une erreur de raisonnement, seul le canal de vente disparaitrait et non le marché.
Rendez vous compte, les plateformes vendent vos services 20% moins cher qu'un taxi (dixit L.Serieys) et en plus, vous prennent 25%. Vous touchez donc 45% de moins qu'un taxi pour un meilleur service car vous allez prendre le client devant chez lui.
Maintenant imaginez, vous augmentez les prix de 10% AU DESSUS des taxis (parce que le service n'est le même) soit 30% de plus que les prix actuels.
Effectivement, vous risquez perdre 20% de clientèle. Celle qui avant que uber ne vous fasse baisser votre pantalon, ne pouvait pas se payer ce service.
Cependant, les plateformes ne pourront plus vendre de courses à 35% (10% + leur 25 % de com) au dessus du prix des taxis. Leur business s'écroulera et LIBERERA le marché du vtc.
Dès lors vous augmenteriez votre CA de 200% par course en perdant 20% de clientèle.
Démonstration en chiffre :
Un taxi vend une course à 10€
Notez que je prends l'analogie du taxi car Uber n'est qu'un service déguisé de taxi à bas coût.
Aujourd'hui Uber au prétexte que le marché s'effondrerait si le prix des courses augmentaient, vous fait vendre cette course à 8€ au client et vous prend au passage 2.5€.
Votre CA est donc de 5.5€ (8 - 2.5) pour la même course que le taxi avec plus de kilomètres.
Pour rappel, n'oubliez pas que la croissance d'uber se fait par l'augmentation de son assiette client en proposant des prix toujours plus bas. (ubershare dernier en date)
Si cette course était à 11€ net chauffeur le business d'uber s'effondrerait immédiatement car il serait impossible pour lui de la vendre à 14€.
Ceux qui ont fait des études commerciales le savent, on peut faire concurrence avec plus ou moins 10%. Mais en aucun cas, avec plus 40% sur les taxis, uber serait compétitif. Mais vous Vtc, à 11€ vous le seriez encore.
Par conséquent, il n'y aurait plus de ventes par le canal des plateformes (Par ici la la sortie), mais le marché des vtc serait toujours là.
Votre CA par course passerait de 5.5€ à 11€, soit une augmentation de 200%.
Evidemment, il vous faudra réinvestir surement 10% de votre CA dans du marketing pour constituer votre clientèle, qui (cerise sur le gâteau) pourra être revendue à la fin de votre activité comme pour les taxis. Ainsi une partie du fruit de votre travail ne serait plus cannibalisé par la plateforme (le fichier clients serait votre propriété).
Egalement, les groupes Whatsup pourraient se professionnaliser et se transformer en coopératives, voir créer des marques.
Certes, les plus mauvais arrêteront leur activité pseudo libérale mais pourront toujours travailler comme chauffeur employés avec des salaires dignes, vacances etc...
Comment s'y prendre pour obliger Uber à aligner le prix net chauffeur sur ceux des taxis? (chapitre pour les adeptes du "c'est pas possible") :
Tout simplement, à travers les outils que les plateformes ont mis en place pour continuer d'esclaviser les travailleurs indépendants, je parle de l'Arpe. Nous avons la chance d'avoir un syndicat majoritaire très motivé dans cette autorité donc impossible à diviser. Il suffit uniquement qu'il impose un prix MINIMUM HORO-KILOMETRIQUE et de PRISE EN CHARGE net chauffeur de 0 à 10% au-dessus de celui des Taxis y compris pour le tarif de nuit, soit une augmentation de 20%à 30% du prix des courses.
L'idée est la même que celle de l'ennemi (Uber), ces derniers proposent un service déguisé de taxi à moindre coût en détournant notre coeur de métier. Alors proposons les mêmes prix que les taxis pour leur couper leur avantage commercial et leur monopole sur les prix. Plus les prix se rapprocheront de ceux des taxis plus ils devront baisser leur commission, plus les indépendants pourront se développer en dehors des plateformes.
Dès lors 2 options s'offriront à Uber :
Ils acceptent et continuent leur business avec une commission de 5% à 10% ou proposent un service dégradé avec UberShare pour rester compétitif. Ces 5% ou 10% correspondront à leur capacité de vendre des courses VTC à un juste prix et non plus à leur capacité de faire baisser le pantalon des chauffeurs en s'appuyant sur des failles législatives.
Ils peuvent aussi refuser. Dans ce cas ils se décrédibiliseront devant le gouvernement. Si ce dernier prend partie pour Uber il devra nous expliquer comment lui qui gère les prix pour les taxis pense que pour eux c'est le juste prix tandis que pour nous le juste prix serait de 45% inférieur. D'autant que nous avons plus de contraintes que les taxis (pas de voies de bus).
Bref, ce sera l'illustration flagrante que le pseudo modèle du dialogue sociale à la français n'est qu'un miroir aux alouettes pour contrer les directives européennes.
Face au refus des plateformes et à l'échec du dialogue sociale, il deviendrait légitime que le syndicat demande au gouvernement d'arbitrer en imposant lui-même ces prix MINIMUMS par décret. Cette solution aurait un énorme avantage pour le gouvernement puisqu'il permettrait de réconcilier les VTC et les taxis. Ces derniers n'aurait plus à souffrir de concurrence déloyale et pourrais même passer Vtc pour pour pratiquer des prix libre avec minimums. Le marché se régulariserait librement augmentant la qualité du service, tout en évitant la casse sociale préjudiciable à la société.
Enfin, pour que cette stratégie, porte ses fruits, il est essentiel qu'aucun autre accord "bidon" soit signé, sans quoi les plateforme pourraient se prévaloir d'avancés sociales futiles ne mettant pas en danger son modèle parasitaire.
Cette stratégie est contre intuitive mais c'est la seule qui puisse nous permettre de reprendre la main sur notre métier.
Ne soyez pas cette grenouille plongée dans casserole d'eau qui finit ébouillantée au fur et à mesure que la température monte...
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