- 14 Décembre 2016
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- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
Les chauffeurs VTC ont mené une opération escargot sur le périphérique parisien ce vendredi après-midi.
Plusieurs dizaines de chauffeurs de VTC ont perturbé vendredi après-midi le périphérique parisien à l'occasion d'une opération escargot, selon les organisateurs, qui entendent dénoncer "le mépris général du gouvernement".
Selon l'Association des VTC de France, une quarantaine de conducteurs de voitures de transport avec chauffeur ont quitté la porte Maillot pour emprunter le boulevard périphérique intérieur. Ils ont été rejoints progressivement par d'autres chauffeurs.
Dans un communiqué signé par les organisateurs de la journée, l'un d'eux, Redoine Atif, avait demandé à Emmanuel Macron "de trouver une solution aux problèmes des chauffeurs VTC car il est à l'origine de cette crise lorsqu'il était au ministère de l'Economie".
"Les VTC ne s'en sortent plus"
Antonio Marco, chauffeur VTC depuis 2009, a vu la dégradation de ses conditions de travail: "Il nous faut travailler 14 à 15 heures par jour, pour réaliser le même chiffre d'affaires qu'il y a 10 ans en 6 ou 7 heures", se plaint-il. "De plus, il y a de fausses cartes VTC qui circulent car il n'y a pas de contrôle", dit-il. "Nous demandons le gel des cartes VTC le temps de faire le nettoyage parmi les faux chauffeurs", a dit Redoine Atif.
Les syndicats FO-CAPA VTC et CFDT-VTC, en désaccord avec l'association, ont pour leur part déposé un préavis de grève illimité pour le 5 février.
Manifestation de VTC sur le périphérique parisien pour dénoncer « le mépris général du gouvernement »
Plusieurs dizaines de chauffeurs de VTC ont perturbé vendredi après-midi le périphérique parisien à l'occasion d'une opération escargot, selon les organisateurs, qui entendent dénoncer "le mépris général du gouvernement".
Selon l'Association des VTC de France, une quarantaine de conducteurs de voitures de transport avec chauffeur ont quitté la porte Maillot pour emprunter le boulevard périphérique intérieur. Ils ont été rejoints progressivement par d'autres chauffeurs.
Dans un communiqué signé par les organisateurs de la journée, l'un d'eux, Redoine Atif, avait demandé à Emmanuel Macron "de trouver une solution aux problèmes des chauffeurs VTC car il est à l'origine de cette crise lorsqu'il était au ministère de l'Economie".
"Les VTC ne s'en sortent plus"
"Aujourd'hui, les VTC ne s'en sortent plus, ne sont pas maîtres de leurs tarifs pour ceux qui travaillent avec les plateformes", avaient-ils écrit, regrettant en outre de ne pas profiter de la réduction de taxes sur le carburant comme les routiers ou les taxis. Selon eux, des VTC "n'ont plus d'autre choix que de racoler aux aéroports, ce qui a mis en colère les taxis et créé une tension énorme aujourd'hui entre VTC et taxis".
Antonio Marco, chauffeur VTC depuis 2009, a vu la dégradation de ses conditions de travail: "Il nous faut travailler 14 à 15 heures par jour, pour réaliser le même chiffre d'affaires qu'il y a 10 ans en 6 ou 7 heures", se plaint-il. "De plus, il y a de fausses cartes VTC qui circulent car il n'y a pas de contrôle", dit-il. "Nous demandons le gel des cartes VTC le temps de faire le nettoyage parmi les faux chauffeurs", a dit Redoine Atif.
Les syndicats FO-CAPA VTC et CFDT-VTC, en désaccord avec l'association, ont pour leur part déposé un préavis de grève illimité pour le 5 février.
Manifestation de VTC sur le périphérique parisien pour dénoncer « le mépris général du gouvernement »
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