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Info Yvelines : ils acheminaient la drogue en VTC pour éviter les contrôles de confinement


Info Yvelines : ils acheminaient la drogue en VTC pour éviter les contrôles de confinement

  • Auteur de la discussion AZF
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AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
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6 098
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Yvelines : faux VTC mais vrais livreurs d’herbe, ils écopent de deux mois ferme
Les deux jeunes gens originaires d’Argenteuil (Val-d’Oise) se faisaient passer pour des chauffeurs en plein confinement pour livrer du cannabis.
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Les policiers ont saisi 38 boîtes d’herbe de cannabis pour un poids de 100 g et une somme de plus de 2000 € DDSP78
Faux chauffeurs VTC et vrais livreurs de drogue sur fond de crise sanitaire, deux hommes, âgés de 22 et 23 ans, ont été condamnés, ce lundi par le tribunal correctionnel de Versailles, à des peines de dix mois de prison dont huit avec sursis et huit mois dont six avec sursis.
Les deux hommes avaient été surpris, les 1er et 2 avril, en pleine livraison à Chatou et au Vésinet. Vers 16 heures le 1er avril au Vésinet, les policiers de l'agglomération de Saint-Germain-en-Laye font stopper Makram au volant d'une Toyota Auris. Ce jeune homme de 22 ans présente une attestation indiquant qu'il travaille pour une société de VTC. Une forte odeur de résine de cannabis émane de la voiture. Les fonctionnaires décident d'arrêter le jeune chauffeur et découvrent une cache sous le frein à main dans laquelle est dissimulée de l'herbe de cannabis conditionnée dans treize boîtes métalliques équipées d'une languette contenant chacune 3 g de drogue.
Ils donnent la même version des faits
Elles sont estampillées, Amnezia et Zkittels, deux catégories de marijuana et sur les bords, les dealers ont même pensé à inscrire la teneur en THC, le principe actif de la drogue. Les policiers mettent aussi la main sur 1500 euros. Le lendemain, les fonctionnaires arrêtent un autre « VTC » à Chatou, là aussi une Toyota Auris et, là aussi, sous le levier de vitesse, les policiers tombent sur vingt-cinq boîtes d'herbes et 610 euros.

Deux mois plus tard, les deux jeunes gens originaires du même quartier d'Argenteuil (Val-d'Oise) sont passés aux aveux. Serrés dans la salle de vidéo du centre pénitentiaire de Bois-d'Arcy, ils livrent la même version des faits. Le confinement a mis fin à leur activité professionnelle et ils ont accepté de livrer de la drogue pour gagner des sous. « Moi, je conduisais comme VTC, mais avec la crise mon application ne sonnait plus. Alors j'ai accepté de livrer de la drogue pour gagner de l'argent. J'ai été naïf d'accepter un pareil boulot… », explique Makram.
Le commanditaire reste inconnu
Idem pour son compère qui assure qu'il travaillait comme livreur de repas avant le confinement. Les deux hommes soutiennent qu'ils étaient payés entre 70 et 100 euros la journée pour livrer ses boîtes métalliques qui valent 50 euros pièce, leur commanditaire fournissant voiture et téléphone.
Aucune information n'a d'ailleurs filtré lors de l'enquête sur ce ou ces commanditaires. L'hypothèse d'un fournisseur provenant de la frontière Suisse avait été envisagée, mais pour l'heure rien n'a pu être démontré. Après deux mois de détention provisoire, les deux hommes ont, eux, pu retrouver la liberté dans la soirée de ce lundi.
 



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