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Uber Uber annonce un renforcement des mesures de sécurité dès lundi en Suisse


Uber Uber annonce un renforcement des mesures de sécurité dès lundi en Suisse


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La passion du VTC
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MODO
VTC
14 Décembre 2016
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Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
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Les contrôles des chauffeurs Uber seront renforcés dès lundi en Suisse, a annoncé Steve Salom, patron d’Uber Suisse au 19h30 de la RTS dimanche. Il a également réitéré sa mise en garde de quitter le pays si la bisbille autour du statut des chauffeurs ne trouve pas d'épilogue.
Alors que la plateforme de réservation de voitures avec chauffeurs Uber fait face à une série d’accusations à l’encontre de ses chauffeurs pour des agressions sexuelles aux Etats-Unis et en France, le patron d'Uber Suisse, France et Autriche promet de renforcer les mesures de sécurité. Invité du 19h30 de la RTS dimanche, Steve Salom annonce le lancement dès lundi d’un "système d’identification en temps réel des chauffeurs" qui va permettre de mieux contrôler les chauffeurs.
Ce dispositif de reconnaissance permettra de vérifier en temps réel que la personne au volant est bien le chauffeur enregistré sur la plateforme, qui aura au préalable vérifié son casier judiciaire.
Cette annonce intervient après la publication d’un rapport par l’entreprise californienne faisant état de près de 6000 agressions sexuelles (attouchements, tentatives d’agressions, viols) rapportées par des utilisateurs ou conducteurs aux Etats-Unis en 2017 et 2018.

Mise en garde réitérée
Interrogé sur le bras de fer actuel entre la société Uber et les autorités genevoises, Steve Salom réitère sa mise en garde si aucun arrangement n’est trouvé: "Oui, nous quitterons la Suisse mais ce n’est pas une menace", déclare-t-il. La plateforme explique qu’elle opère à Genève dans le cadre de la loi sur les taxis et les VTC, sous le statut de "diffuseur de courses" créé pour les sociétés comme Uber. Suite à la décision du canton de Genève de changer son interprétation de la loi, la société demande aux tribunaux de trancher. "Comme directeur d’une entreprise, nous avons un certain nombre de contraintes et il faut comprendre que certaines contraintes ne peuvent pas être franchies", déclare Steve Salom.

Implantée à Genève, Zurich, Lausanne et Bâle, la plateforme Uber Suisse compte aujourd’hui 400'000 personnes inscrites et 3200 chauffeurs. Renoncer au marché helvétique n’est donc pas évident pour la société américaine: "Ce n’est pas quelque chose dont nous avons envie. Il y a encore beaucoup d’étapes avant de prendre une telle décision", précise le patron d'Uber Suisse.
"Erreurs nombreuses"
Au cœur du problème, le statut des chauffeurs que la société refuse de reconnaître comme des salariés: "Ce n’est pas du tout ce qu’ils veulent. S’ils choisissent une plateforme comme Uber, c’est pour la flexibilité qu’amène l’indépendance et le fait de choisir quand ils travaillent", affirme Steve Salom. Le patron d’Uber Suisse concède que l’entreprise a toutefois fait "beaucoup d’erreurs" et que la société se doit d’apporter maintenant plus de protections à ses chauffeurs, en termes d’assurance accidents notamment.
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