- 8 Novembre 2014
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- Localité
- Paris
Bruxelles sera la première ville européenne à légaliser entièrement l'alternative au service de taxi Uber. En effet, le ministre de la Mobilité Pascal Smet a introduit un projet de loi prêt à être adopté d’ici janvier 2016. Smet aurait recueilli suffisamment de soutien politique pour faire passer son projet de loi.
Les 700 chauffeurs de voitures de tourisme qui opèrent actuellement illégalement à Bruxelles grâce à l’application de mise en relation Uber pourraient prendre le statut d'entrepreneur indépendant et payer des impôts sur le revenu. Cependant, cette activité devrait demeurer une activité secondaire, et ils devraient conserver une activité principale, selon le tout nouveau magazine politique Politico.eu, qui a pu consulter ce projet de loi.
Si la proposition est adoptée, elle aura des implications majeures pour le secteur des taxis. Par exemple, elle prévoit un réexamen de la limitation du nombre de licences de taxi, et éventuellement sa suppression, ce qui serait susceptible d’ouvrir le marché et de provoquer un afflux de nouveaux arrivants.
Bien que l’usage d’Uber soit actuellement interdit à Bruxelles, le service semble très populaire. Pour deux taxis opérant dans la capitale, on recense un chauffeur Uber.
Le projet de loi garantirait aux chauffeurs de taxi l’exclusivité de l’usage des voies réservées aux taxis et la possibilité de prendre des clients à la volée. En revanche, les taxis traditionnels seraient tenus de s’équiper pour pouvoir accepter les paiements par carte de crédit afin d'éviter le travail non déclaré. Selon le vice-Premier ministre Alexander De Croo, les taxis à Bruxelles déclarent actuellement en moyenne un revenu brut de 25 euros par jour.
Les 700 chauffeurs de voitures de tourisme qui opèrent actuellement illégalement à Bruxelles grâce à l’application de mise en relation Uber pourraient prendre le statut d'entrepreneur indépendant et payer des impôts sur le revenu. Cependant, cette activité devrait demeurer une activité secondaire, et ils devraient conserver une activité principale, selon le tout nouveau magazine politique Politico.eu, qui a pu consulter ce projet de loi.
Si la proposition est adoptée, elle aura des implications majeures pour le secteur des taxis. Par exemple, elle prévoit un réexamen de la limitation du nombre de licences de taxi, et éventuellement sa suppression, ce qui serait susceptible d’ouvrir le marché et de provoquer un afflux de nouveaux arrivants.
Bien que l’usage d’Uber soit actuellement interdit à Bruxelles, le service semble très populaire. Pour deux taxis opérant dans la capitale, on recense un chauffeur Uber.
Le projet de loi garantirait aux chauffeurs de taxi l’exclusivité de l’usage des voies réservées aux taxis et la possibilité de prendre des clients à la volée. En revanche, les taxis traditionnels seraient tenus de s’équiper pour pouvoir accepter les paiements par carte de crédit afin d'éviter le travail non déclaré. Selon le vice-Premier ministre Alexander De Croo, les taxis à Bruxelles déclarent actuellement en moyenne un revenu brut de 25 euros par jour.