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Info Poussés par des algorithmes, les livreurs UberEats et Deliveroo risquent leurs peaux


Info Poussés par des algorithmes, les livreurs UberEats et Deliveroo risquent leurs peaux

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AZF

La passion du VTC
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14 Décembre 2016
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Poussés par des algorithmes, les livreurs UberEats et Deliveroo risquent leurs peaux, forcés d’aller toujours plus vite pour des revenus de plus en plus bas. Depuis trois ans, 11 sont morts sur les routes. Et les blessés se comptent par milliers.

 


Vanwilder

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25 Mai 2021
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Rejeter la faute sur les plateformes je trouve ça pas juste je vois énormément de livreur prendre tous les risques en roulant (sens interdit, contre sens, dépassement dangereux, slalome entre les voitures et piétons, grillés les feux et des stops…) c’est leurs fautes à eux je suis désolé mais c’est pas de la fautes des plateformes si beaucoup de livreurs de repas veulent faire vites et mettre leurs vies en danger juste pour des clients toutes façons c’est bien connu c’est toujours la fautes des autres jamais de soi-même exemple un dealeur dira toujours c’est a cause du gouvernement, un chômeur dira toujours qu’il trouve pas de travail alors qu’il ne cherche pas, une personne qui est en echec scolaire dira toujours c’est la faute des profs alors que le gars passe ça vie à s’amuser, un violeur dira toujours c’est a cause d’elle car elle c’est habiller trop sexy pareil pour les vtc c’est a cause des clients que j’ai perdu mon permis et les livreurs de repos pareil c’est a cause des plateformes
 
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driverzonard

Le petit colibri : « Je fais ma part »
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Les plateformes programment leur algorithme 📳 pour être le plus efficace et rentable pour eux.

L’être humain DOIT programmer son algorithme cérébral 🧠 pour être le plus efficace et rentable pour lui…

Depuis toujours, lorsqu’il y’a intérêts divergents, chacun tire la couverture à soi. A l’ère du digital, ce qui change, c’est que cette mission est confiée à un algorithme.

Se connecter à des plateformes, oui…
mais ne pas déconnecter son cerveau 🧠 c’est encore mieux…
 


Loukoum

Zoneur Vérifié
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12 Janvier 2021
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Cote d'Azur
L'article est clairement à charge, toutefois ça ne veut pas dire que c'est n'importe quoi : c'est même plutôt véridique, malheureusement.
Mais je nuancerais : toute job en rapport avec la route est dangereux par nature, de toute façon.

Et les livreurs plateformes sont majoritairement jeunes, aussi la prise de risque est plus importante, là encore c'est naturel.

J'ai même envie de dire que leur niveau d'étude et/ou d'éducation est souvent assez faible, ce qui peut être également un facteur déterminant dans la façon d'exercer l'activité (Absence de recul, de sens critique, d'un minimum de réflexion, impression de toucher le jackpot à condition de rouler comme Fangio)

Et pour terminer, ces mêmes livreurs sont souvent en situation de précarité, ça n'aide pas non plus.

La faute des plate-formes en revanche ?
Certainement pas, elles ont créé un business modèle, qu'elles exploitent par la suite. Difficile de le leur reprocher.
Et nul n'est obligé de travailler/collaborer avec elles.

Perso, ça fait plus de 3 ans que j'y trouve mon compte, et jamais je n'ai aussi bien gagné ma vie avec le salariat. (Qui a dit smic?)
 
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AZF

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PODCAST. "Faites vos comptes" sur le pouvoir d'achat : Johan, moins de 1000 € nets comme livreur Deliveroo

Dans le cadre de notre série "Faites vos comptes" sur le pouvoir d'achat, portrait de Johan, livreur Deliveroo depuis trois ans et jeune entrepreneur à Toulouse. Âgé de 24 ans, il gagne un peu moins de 1 000€ nets par mois grâce à ses livraisons.


"Je m’étais dit qu’en 2021, je n’aurai plus besoin de Deliveroo, mais j’y suis encore pour payer les factures et avoir un peu de capital pour ma société… " Johan, 24 ans a deux casquettes. Il est d’abord livreur de repas en scooter pour la plateforme Deliveroo à Toulouse depuis 2019. Le reste du temps, il développe une société de marques commerciales et industrielles. Chaque mois, il enregistre en moyenne 1 200 € de chiffre d’affaires grâce à ses livraisons.

Après avoir déduit les 265 € de cotisations microentrepreneur à l’Urssaff (22 % de son chiffre), il touche 935 € nets de son activité de livreur pour 25 à 30 heures de travail hebdomadaire. Certains mois, il monte jusqu’à 1 200 € nets et plus de 35 heures. Moins qu’un Smic. S’il apprécie beaucoup la flexibilité d’organisation que lui accorde cette activité, Johan aimerait gagner plus. Et il ne voit qu’une solution : augmenter le prix des livraisons.


Mieux encadrer les plates-formes
"On n’a aucun pouvoir de négociation sur les tarifs. Les prix ont toujours baissé depuis que je bosse pour eux, alors qu’on a un statut de micro-entrepreneur, ils ne jouent pas le jeu.
L’État devrait mieux les encadrer et ne pas laisser les livreurs se faire exploiter comme ça." Il déplore des primes de pluies aléatoires et l’attente non-rémunérée au restaurant. Johan se dit même prêt à aller en justice pour faire avancer la cause.

En attendant, il compense ce revenu modeste grâce aux aides de l’Etat : en moyenne 220 € d’APL pour son loyer et 200 € de prime d’activités.

En revenu disponible, il possède environ 1 400 € nets par mois.

Mais il en investit 20 % pour son deuxième métier de jeune entrepreneur. Il y a deux ans, Johan a créé une société. Elle lui permet d’investir dans le marché du vélo électrique à Toulouse, mais aussi de faire du marketing et de la commercialisation de sites internet.

20% de ses revenus pour sa société
"J’ai des résultats positifs, mais pas encore de bénéfices." L’objectif : être rentable fin 2022 ou début 2023. En attendant, il faut du capital tous les mois pour faire tourner la machine : 200 à 225 € environ. "100 € pour l’expert-comptable et 125 € pour payer des logiciels et frais liés à sa société.
" Vivre au quotidien avec 1 200 euros, "c’est compliqué, ça demande quelques sacrifices, mais il faut faire avec, tenir et rester concentré sur le but que je veux atteindre."

Les 115 € d’essence par mois pour le scooter pèsent lourd.
Il faut aussi mettre un peu d’argent de côté "pour anticiper les frais de réparations au garage"» et le matériel de livraison. Sa plus grosse dépense, c’est son loyer à 450 € pour un 20 m².
"J’aimerais avoir plus grand, pouvoir agencer le mobilier, même si c’est vrai que je suis souvent dehors."

En nourriture, il dépense environ 300 €.
Du côté des dépenses de santé : Johan est affilié à la complémentaire santé solidarité (ancienne CMU-C), sous conditions de ressources. "Tous mes frais sont pris en charge, c’est une aide hyper importante qu’il faut surtout conserver."

Quant à l’élection présidentielle, il est peu politisé. "C’est beaucoup de blabla, de communication. C’est vraiment sur le terrain qu’on voit la réalité et tant que les politiques ne s’y intéresseront pas, ça ne changera pas."

 
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