- 14 Décembre 2016
- 6 501
- 6 795
- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
Les chauffeurs exigent notamment des mesures de soutien après la crise du Covid-19.

Les chauffeurs de VTC se sont réunis devant le secrétariat d’Etat aux Transports puis devant le ministère de l’Economie. (Illustration) LP/Arnaud Journois
Ils font partie des professions également touchées par la crise. Plusieurs centaines de chauffeurs VTC ont mené une opération escargot vendredi à Paris, à l'appel du syndicat INV, pour demander des mesures contre « les faux chauffeurs VTC » et exiger davantage de « mesures de soutien contre la crise liée au Covid-19 ».
Rassemblés devant le Secrétariat d'État aux Transports, ils ont demandé « un numerus clausus » pour « arrêter cette mascarade ». « Il y a énormément de faux chauffeurs », a expliqué Ben Ali Brahim, secrétaire général du syndicat de VTC INV (Intersyndicale nationale VTC). « On voit des faux chauffeurs qui ternissent notre réputation », a-t-il ajouté.
Il a évoqué un « Far West numérique, où le shérif de la ville, Uber, ne veut pas montrer son algorithme et la manière dont il vérifie les profils frauduleux ».
Une « prime Covid-19 » réclamée
Les chauffeurs, qui sont ensuite partis en opération escargot jusqu'à Bercy, revendiquent également un soutien économique pour faire face à la crise : « des mesures concrètes » comme le gel des cotisations, assurances et frais bancaires, ainsi qu'une « prime Covid-19 pour pouvoir subvenir à nos besoins et sauver nos entreprises ».
Samia, chauffeure, manifeste pour « de meilleures conditions de travail ». « On nous bloque plusieurs rues de Paris, alors qu'on rend un service au public », a-t-elle témoigné. « Nous avons un métier aussi réglementé que les taxis », a affirmé Ibrahim, chauffeur VTC. « Elle parle de nous comme si on était des violeurs et des voyous », a-t-il ajouté, en faisant allusion à Anne Hidalgo, maire sortante de Paris.
www.leparisien.fr

Les chauffeurs de VTC se sont réunis devant le secrétariat d’Etat aux Transports puis devant le ministère de l’Economie. (Illustration) LP/Arnaud Journois
Ils font partie des professions également touchées par la crise. Plusieurs centaines de chauffeurs VTC ont mené une opération escargot vendredi à Paris, à l'appel du syndicat INV, pour demander des mesures contre « les faux chauffeurs VTC » et exiger davantage de « mesures de soutien contre la crise liée au Covid-19 ».
Rassemblés devant le Secrétariat d'État aux Transports, ils ont demandé « un numerus clausus » pour « arrêter cette mascarade ». « Il y a énormément de faux chauffeurs », a expliqué Ben Ali Brahim, secrétaire général du syndicat de VTC INV (Intersyndicale nationale VTC). « On voit des faux chauffeurs qui ternissent notre réputation », a-t-il ajouté.
Il a évoqué un « Far West numérique, où le shérif de la ville, Uber, ne veut pas montrer son algorithme et la manière dont il vérifie les profils frauduleux ».
Une « prime Covid-19 » réclamée
Les chauffeurs, qui sont ensuite partis en opération escargot jusqu'à Bercy, revendiquent également un soutien économique pour faire face à la crise : « des mesures concrètes » comme le gel des cotisations, assurances et frais bancaires, ainsi qu'une « prime Covid-19 pour pouvoir subvenir à nos besoins et sauver nos entreprises ».
Samia, chauffeure, manifeste pour « de meilleures conditions de travail ». « On nous bloque plusieurs rues de Paris, alors qu'on rend un service au public », a-t-elle témoigné. « Nous avons un métier aussi réglementé que les taxis », a affirmé Ibrahim, chauffeur VTC. « Elle parle de nous comme si on était des violeurs et des voyous », a-t-il ajouté, en faisant allusion à Anne Hidalgo, maire sortante de Paris.

Paris : en colère, des VTC mènent une opération escargot
Les chauffeurs exigent notamment des mesures de soutien après la crise du Covid-19.