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Avis Les taxis et VTC victimes collatérales de la fermeture des bars à 22 heures


Avis Les taxis et VTC victimes collatérales de la fermeture des bars à 22 heures


AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
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Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
La fermeture obligatoire des bars à partir de 22 heures dans plusieurs villes aggrave un peu plus la situation des chauffeurs, déjà très affectés par la crise sanitaire et économique.

Depuis lundi 28 septembre jusqu'au 11 octobre inclus, les bars de Paris et de 10 autres villes placées en «alerte renforcée» devront fermer à 22 heures.

Les contaminations repartent à la hausse et, avec elles, les mesures pour endiguer la propagation du virus se renforcent. Depuis lundi 28 septembre et jusqu'au 11 octobre inclus, les bars de Paris et de dix autres villes placées en «alerte renforcée» devront fermer à 22 heures. Cette mesure, dévoilée vendredi, grève les caisses des établissements ne proposant pas de nourriture, mais aussi, par ricochet, celles des VTC et taxis, déjà fortement atteints par la pandémie. «Ce sera ville morte pour tous les taxis qui ont choisi des créneaux horaires de nuit», déplore Didier Hogrel, président de la Fédération nationale du taxi (FNDT).

Les chauffeurs de nuit ne seront pas les seuls concernés par cette mesure. «Je travaille le matin, très tôt, mais je vais également subir les conséquences de cette mesure parce que ceux qui travaillent de nuit vont se rabattre sur d'autres horaires. Sur les 17.000 taxis parisiens, environ la moitié travaille la nuit», estime Mouhssine Berrada, président de l'Union nationale des taxis Paris (UNT). «Moins de clients, plus de taxis et donc moins de recettes. Cette décision va éclabousser l'ensemble des taxis », assure Didier Hogrel.

«Les taxis qui n'ont que des autorisations de nuit n'auront tout simplement plus de travail», ajoute le président de fédération. Les licences dites «en doublage», délivrées sur autorisation administrative, permettent en effet à deux chauffeurs de se partager le temps de travail sur une seule et même licence.

VTC et taxis au point mort
Pour Sayah Baaroun, secrétaire général du syndicat de chauffeurs VTC, SCP VTC, cette mesure n'est en réalité qu'une goutte d'eau dans un secteur déjà sinistré. «Depuis le début de la pandémie, nous avons déjà perdu environ 90% de notre activité en Île-de-France», déplore-t-il. «Le tourisme, l'événementiel (congrès, séminaires, foires, conférences..) et les déplacements professionnels représentent respectivement environ 30% de notre activité. Les 10% restants comprennent les particuliers - la nuit notamment - et des événements comme les mariages», détaille le représentant syndical.

Depuis le début de la crise sanitaire, «on constate une baisse de l'activité de 40 à 60% selon les endroits. Les grandes métropoles sont les plus touchées. Les villes intermédiaires s'en sortent mieux», observe de son côté Didier Hogrel.

Le constat est le même pour Mouhssine Berrada et Sayah Baaroun : les courses ne suffisent plus à payer les charges. «Pour être rentable, il faut gagner plus de 250 euros par jour, à condition de travailler 7 jours sur 7. Aujourd'hui, nous gagnons entre 50 et 100 euros en moyenne pour les VTC», indique le chauffeur VTC. Mouhssine Berrada, lui, peine à atteindre les 50 euros, quand il touchait le triple avant la crise sanitaire. «Les charges peuvent être de 75 à 150 euros par jour», estime le chauffeur de taxi. De leur côté, les taxis G7 estiment qu'il est encore trop tôt pour évaluer les conséquences de la fermeture anticipée des bars.

«Notre activité repose sur un écosystème. Certes, avec cette mesure, il restera moins de miettes à nous partager, mais n'est pas la réouverture des bars qui va nous sauver. C'est la reprise de l'économie», conclut Sayah Baaroun. Pour compenser ses pertes, le chauffeur VTC s'est mis à travailler pour des mariages. Mais l'interdiction des rassemblements festifs de plus de 30 personnes est un coup dur supplémentaire.
 


driverzonard

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VTC
UBER
12 Décembre 2019
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Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius
Y’a comme un air de déjà vu. On dirait que l’histoire se répète...

J’espère que mon intuition est mauvaise et que le gouvernement n’envisage pas une fermeture progressive comme lors de la 1ère vague et aboutir à une fermeture totale :worried:

L’histoire de fermeture à 22h pour cause de propagation du virus pose question...
Et avant 22h, le COVID est au repos ??
 



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