- 14 Décembre 2016
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- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
Les commandes de VTC ont drastiquement diminué dans la baie de San Francisco depuis le confinement total décidé lundi dernier. Les chauffeurs voient leurs revenus fondre mais continuent d'essayer de conduire car ils n'ont pas droit au chômage. Uber et Lyft financent quatorze jours d'arrêt maladie uniquement pour les conducteurs présentant un certificat médical.
Mardi à 9 heures, Omar Alkhameri, qui conduit à plein temps pour Uber et Lyft depuis sept ans à San Francisco, a ouvert les applications des deux VTC. « Il n'y avait pas une course à l'horizon. Rien. Après cinq heures d'attente, j'ai abandonné », soupire-t-il. Depuis lundi 16 mars, date à laquelle six comtés de la baie de San Francisco ont opté pour un confinement total, les déplacements se sont réduits drastiquement. Le gouverneur de Californie a étendu la mesure à l'ensemble de l'Etat jeudi .
Les chauffeurs de VTC, considérés comme travailleurs essentiels, peuvent officiellement continuer de travailler. Mais avec la peur de transmission du virus, la demande dans la ville où Uber est né s'est effondrée depuis début mars. « D'habitude,je gagne 4 à 5.000 dollars par mois en conduisant pour Uber et Lyft. Depuis trois semaines, je ne gagne plus que 200 à 300 dollars par semaine », s'affole Al Aloudi.
Les deux pères de famille sont inquiets car ils sont les seules sources de revenus de leurs foyers, leurs deux compagnes s'occupant des enfants. Le loyer de leurs appartements à San Francisco est élevé et ils ont engagé de nombreuses dépenses pour exercer leur métier. « Je dois rembourser 700 dollars par mois pour payer mon SUV, qui me permet d'être dans la catégorie 'black car' d'Uber, auxquels il faut ajouter 500 dollars par mois d'assurance et 300 dollars de garage », énumère Omar Alkhameri.
Mardi à 9 heures, Omar Alkhameri, qui conduit à plein temps pour Uber et Lyft depuis sept ans à San Francisco, a ouvert les applications des deux VTC. « Il n'y avait pas une course à l'horizon. Rien. Après cinq heures d'attente, j'ai abandonné », soupire-t-il. Depuis lundi 16 mars, date à laquelle six comtés de la baie de San Francisco ont opté pour un confinement total, les déplacements se sont réduits drastiquement. Le gouverneur de Californie a étendu la mesure à l'ensemble de l'Etat jeudi .
Les chauffeurs de VTC, considérés comme travailleurs essentiels, peuvent officiellement continuer de travailler. Mais avec la peur de transmission du virus, la demande dans la ville où Uber est né s'est effondrée depuis début mars. « D'habitude,je gagne 4 à 5.000 dollars par mois en conduisant pour Uber et Lyft. Depuis trois semaines, je ne gagne plus que 200 à 300 dollars par semaine », s'affole Al Aloudi.
Les deux pères de famille sont inquiets car ils sont les seules sources de revenus de leurs foyers, leurs deux compagnes s'occupant des enfants. Le loyer de leurs appartements à San Francisco est élevé et ils ont engagé de nombreuses dépenses pour exercer leur métier. « Je dois rembourser 700 dollars par mois pour payer mon SUV, qui me permet d'être dans la catégorie 'black car' d'Uber, auxquels il faut ajouter 500 dollars par mois d'assurance et 300 dollars de garage », énumère Omar Alkhameri.
Le coronavirus fait paniquer les chauffeurs Uber à San Francisco
Les commandes de VTC ont drastiquement diminué dans la baie de San Francisco depuis le confinement total décidé lundi dernier. Les chauffeurs voient leurs revenus fondre mais continuent d'essayer de conduire car ils n'ont pas droit au chômage. Uber et Lyft financent quatorze jours d'arrêt...
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