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Info Coronavirus à Paris : Pas de touristes, peu de courses… La galère des taxis et VTC


Info Coronavirus à Paris : Pas de touristes, peu de courses… La galère des taxis et VTC


AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
5 762
6 078
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
  • Le coronavirus a durement affaibli le secteur du tourisme.
  • Les taxis et VTC sont victimes de ce tarissement des voyageurs.
  • Leur chiffre d’affaires a plongé depuis le confinement.
Boulevard Vaugirard, à Paris. Sur plusieurs centaines de mètres, une longue colonne de taxis patiente en file indienne devant l’entrée de la gare Montparnasse, en attente de rares voyageurs. « Avant le confinement et l’épidémie de Covid-19, on attendait entre 15 et 20 minutes pour avoir une course, explique un chauffeur. Mais depuis quelques mois, il faut compter plus d’une heure ».

Comme de nombreuses autres professions, les taxis et VTC se sont pris l’épidémie de plein fouet. Le secteur est loin d’être anecdotique : environ 18.000 taxis et 20.000 VTC opèrent dans et autour de la capitale. Pendant des mois, les touristes étrangers ne sont pas venus, bloqués par les nombreuses restrictions sanitaires imposées partout dans le monde et la mise sous cloche du trafic aérien.

Des réservations encore loin de la normale
Et lorsqu’ils ont pu venir, ils ont préféré les grands espaces aux métropoles. Début août, l’Ile-de-France accusait ainsi un déficit de 16 millions de voyageurs par rapport à l’année dernière. « Paris a aussi perdu sa clientèle d’affaires » relevait cet été Didier Arino, directeur général du cabinet Protourisme, en raison de l’annulation de nombreux séminaires et salons.

Tout cela pèse sur le chiffre d’affaires des taxis et des VTC. Chez Uber, une porte-parole confirme à 20 Minutes que l’activité est loin d’être revenue à la normale : « Le niveau des réservations brutes de trajets (chiffre d’affaires) en France, s’est redressé pour atteindre environ 70 % de son niveau pré-Covid. Le niveau des réservations vers les aéroports français a retrouvé environ 40 % de son niveau pré-Covid. »

Face à ces chiffres catastrophiques, le gouvernement a décidé d’inclure les taxis et VTC dans le « plan tourisme » présenté en juin. Il prévoit notamment une exonération du paiement des cotisations sociales sur la période comprise entre mars et juin 2020. Un vrai soulagement pour la profession, même si les perspectives restent très incertaines.

« Entre trois et quatre courses par jour »
A Montparnasse, les chauffeurs de taxis sont en effet assez fatalistes. « C’est clairement ma pire rentrée », témoigne Amokrane, qui exerce depuis 2012. Comme nombre de ses collègues, il s’est rabattu sur les gares où se concentre désormais l’essentiel de son activité. En attendant qu’un hypothétique client arrive, Amokrane fouille dans sa portière et attrape un petit carnet où il note quotidiennement son nombre de trajets : « L’année dernière, à la même époque, je faisais entre 15 et 17 courses par jour. En ce moment c’est plutôt entre trois et quatre ».


Quand on lui parle de l’avenir, il se montre philosophe : « Je suis chauffeur locataire, donc je n’ai pas de licence à rembourser. Et puis j’ai mon permis poids lourd, donc je pourrai toujours changer si jamais je touche le fond ». Également chauffeur de taxi, Zephir a lui aussi un plan B en cas de grosse galère. « Si ça continue comme ça encore quelques mois, je reprendrai mon ancien travail dans le bâtiment », nous confie-t-il.
 
  • Merci
Réactions: stephvitry1






jvtd

Zoneur Reconnu
VTC
BOLT
UBER
HEETCH
6 Janvier 2020
560
586
Localité
Paris
  • Le coronavirus a durement affaibli le secteur du tourisme.
  • Les taxis et VTC sont victimes de ce tarissement des voyageurs.
  • Leur chiffre d’affaires a plongé depuis le confinement.
Boulevard Vaugirard, à Paris. Sur plusieurs centaines de mètres, une longue colonne de taxis patiente en file indienne devant l’entrée de la gare Montparnasse, en attente de rares voyageurs. « Avant le confinement et l’épidémie de Covid-19, on attendait entre 15 et 20 minutes pour avoir une course, explique un chauffeur. Mais depuis quelques mois, il faut compter plus d’une heure ».

Comme de nombreuses autres professions, les taxis et VTC se sont pris l’épidémie de plein fouet. Le secteur est loin d’être anecdotique : environ 18.000 taxis et 20.000 VTC opèrent dans et autour de la capitale. Pendant des mois, les touristes étrangers ne sont pas venus, bloqués par les nombreuses restrictions sanitaires imposées partout dans le monde et la mise sous cloche du trafic aérien.

Des réservations encore loin de la normale
Et lorsqu’ils ont pu venir, ils ont préféré les grands espaces aux métropoles. Début août, l’Ile-de-France accusait ainsi un déficit de 16 millions de voyageurs par rapport à l’année dernière. « Paris a aussi perdu sa clientèle d’affaires » relevait cet été Didier Arino, directeur général du cabinet Protourisme, en raison de l’annulation de nombreux séminaires et salons.

Tout cela pèse sur le chiffre d’affaires des taxis et des VTC. Chez Uber, une porte-parole confirme à 20 Minutes que l’activité est loin d’être revenue à la normale : « Le niveau des réservations brutes de trajets (chiffre d’affaires) en France, s’est redressé pour atteindre environ 70 % de son niveau pré-Covid. Le niveau des réservations vers les aéroports français a retrouvé environ 40 % de son niveau pré-Covid. »

Face à ces chiffres catastrophiques, le gouvernement a décidé d’inclure les taxis et VTC dans le « plan tourisme » présenté en juin. Il prévoit notamment une exonération du paiement des cotisations sociales sur la période comprise entre mars et juin 2020. Un vrai soulagement pour la profession, même si les perspectives restent très incertaines.

« Entre trois et quatre courses par jour »
A Montparnasse, les chauffeurs de taxis sont en effet assez fatalistes. « C’est clairement ma pire rentrée », témoigne Amokrane, qui exerce depuis 2012. Comme nombre de ses collègues, il s’est rabattu sur les gares où se concentre désormais l’essentiel de son activité. En attendant qu’un hypothétique client arrive, Amokrane fouille dans sa portière et attrape un petit carnet où il note quotidiennement son nombre de trajets : « L’année dernière, à la même époque, je faisais entre 15 et 17 courses par jour. En ce moment c’est plutôt entre trois et quatre ».


Quand on lui parle de l’avenir, il se montre philosophe : « Je suis chauffeur locataire, donc je n’ai pas de licence à rembourser. Et puis j’ai mon permis poids lourd, donc je pourrai toujours changer si jamais je touche le fond ». Également chauffeur de taxi, Zephir a lui aussi un plan B en cas de grosse galère. « Si ça continue comme ça encore quelques mois, je reprendrai mon ancien travail dans le bâtiment », nous confie-t-il.
hello
on ne dit pas que les vtc et taxi doivent appliquer les strictes mesures sanitaires sans aucune compensation !
j'etais chez feu vert : 4€ facturé pour la desinfection, le mec a aspergé ma clé avec un spry puis au revoir
j'etais chez norauto : presque 3€ facturé pour la desinfection, sous mes yeux le mec a seulement essuyé le volant avec une serviette.
Et nous ? on doit desinfecter apres chaque client, offrir un masque, nettoyer le plexiglass .... pour 0€ en retour ! il est temps pour que l'etat impose une taxe covid fixée selon chaque metier et service ! oui une taxe de trop a encaissé par les pro et non pas par l'etat. En vtc, ajouter 2€ à chaque course. En contre partie imposer une amende si manquement en cas de controle.
 





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