- 31 Mars 2015
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- Localité
- Paris
Si, si, pour de vrai !
Enfin, pour être précis, j'ai servi de livraison à un énorme gâteau d'anniversaire en forme de Mickey, avec les oreilles et tout !
D'autres ont déjà raconté le transport d'objets, le fait d'utiliser UberPoP comme moyen de livraison.
Donc après les oiseaux et les accessoires de magiciens, mon anecdote à moi, c'est un bon gros gâteau (fait surtout de sucre).
Je reçois pour une course située vers Joinville-le-Pont, sauf qu'immediatement le commanditaire de la course m'appelle :
"en fait il faudrait que vous alliez à Champigny
- c'est là où vous êtes ?
- ah non là je suis à Paris.
- Euh.. Ah ! je dois récupérer quelqu'un que vous connaissez qui se trouve à Champigny ?
- non, pas quelqu'un, je vous explique..."
C'était Mickey, un énorme gâteau d'anniversaire fait par son ami de Champigny, mais qui ne pouvait pas l'amener lui-même. Donc c'est celui dont c'était l'anniversaire qui payait lui-meme la course pour son propre c adeau, vive l'economie collaborative !
Je lui demande de m'envoyer la bonne adresse par texto et me voilà en route pour Champigny. L'ami de Champigny ne me fait pas attendre, il m'amène un truc de 60 ou 70 cm de diamètre que j'ai bien du mal à installer sur la banquette arrière..
Ce qui prend de la place chez Mickey, sachez le, c'est surtout les oreilles.
35 minutes pour amener cette célèbre souris à Paris, 12e arrondissement.
Une première idée me vient : et si elle s'était elle évadée de Marne la Vallée, et que je devenait complice de son escapade ?
En tout cas, le gâteau est fragile, je suis obligé de bien ralentir sur le passage de dos d'âne de peur que Mickey perde ses oreilles, les Boers me poursuivraient pour maltraitance sur animaux, à défaut de pouvoir m'emmerder pour transport onéreux de personne. (Car tout adulte sait que Mickey n'est pas une vraie personne mais un personnage à la voix insupportable et que tout le monde considère comme un génie parce qu'il a arrêté ce abruti de Pat Hibulaire). Tout le monde, mais le Boer, cet être obéissant à qui on dit que ce sont les taxis qui ont raison car eux savent lancer des parpaings, le Boer, comprendra-t-il que transporter Mickey pour 21 euros, ce n'est pas, impossible, du transport de personne à titre onéreux ?
Vous savez comme moi que le Boer ne fait pas dans la subtilité...
Bref.
9,7 miles plus tard (Uber même pas foutu de mettre en système métrique l'historique des courses de sa version française), Mickey arrive en bas de celui qui vient de vieillir d'une année.
Je sais pas quel ingrédient ils ont mis dans leur Mickey, mais en ajoutant les 21 euros de la course, ça ne fait sûrement pas une fabrication et livraison de Mickey à titre onéreux, autant envoyer la recette par Marmiton, ça lui aurait coûté moins cher.
Je rajoute que Mickey est resté intact malgré ma conduite très sportive, et que son heureux destinataire m'a offert une des petites noix en sucre qui était plantée dans les joues de Mickey, telle une banderille plantée par un toréador (espèce d'humains encore moins subtils que les Boers, comme quoi tout est relatif).
Prochain épisode : quand on est con on est con
Enfin, pour être précis, j'ai servi de livraison à un énorme gâteau d'anniversaire en forme de Mickey, avec les oreilles et tout !
D'autres ont déjà raconté le transport d'objets, le fait d'utiliser UberPoP comme moyen de livraison.
Donc après les oiseaux et les accessoires de magiciens, mon anecdote à moi, c'est un bon gros gâteau (fait surtout de sucre).
Je reçois pour une course située vers Joinville-le-Pont, sauf qu'immediatement le commanditaire de la course m'appelle :
"en fait il faudrait que vous alliez à Champigny
- c'est là où vous êtes ?
- ah non là je suis à Paris.
- Euh.. Ah ! je dois récupérer quelqu'un que vous connaissez qui se trouve à Champigny ?
- non, pas quelqu'un, je vous explique..."
C'était Mickey, un énorme gâteau d'anniversaire fait par son ami de Champigny, mais qui ne pouvait pas l'amener lui-même. Donc c'est celui dont c'était l'anniversaire qui payait lui-meme la course pour son propre c adeau, vive l'economie collaborative !
Je lui demande de m'envoyer la bonne adresse par texto et me voilà en route pour Champigny. L'ami de Champigny ne me fait pas attendre, il m'amène un truc de 60 ou 70 cm de diamètre que j'ai bien du mal à installer sur la banquette arrière..
Ce qui prend de la place chez Mickey, sachez le, c'est surtout les oreilles.
35 minutes pour amener cette célèbre souris à Paris, 12e arrondissement.
Une première idée me vient : et si elle s'était elle évadée de Marne la Vallée, et que je devenait complice de son escapade ?
En tout cas, le gâteau est fragile, je suis obligé de bien ralentir sur le passage de dos d'âne de peur que Mickey perde ses oreilles, les Boers me poursuivraient pour maltraitance sur animaux, à défaut de pouvoir m'emmerder pour transport onéreux de personne. (Car tout adulte sait que Mickey n'est pas une vraie personne mais un personnage à la voix insupportable et que tout le monde considère comme un génie parce qu'il a arrêté ce abruti de Pat Hibulaire). Tout le monde, mais le Boer, cet être obéissant à qui on dit que ce sont les taxis qui ont raison car eux savent lancer des parpaings, le Boer, comprendra-t-il que transporter Mickey pour 21 euros, ce n'est pas, impossible, du transport de personne à titre onéreux ?
Vous savez comme moi que le Boer ne fait pas dans la subtilité...
Bref.
9,7 miles plus tard (Uber même pas foutu de mettre en système métrique l'historique des courses de sa version française), Mickey arrive en bas de celui qui vient de vieillir d'une année.
Je sais pas quel ingrédient ils ont mis dans leur Mickey, mais en ajoutant les 21 euros de la course, ça ne fait sûrement pas une fabrication et livraison de Mickey à titre onéreux, autant envoyer la recette par Marmiton, ça lui aurait coûté moins cher.
Je rajoute que Mickey est resté intact malgré ma conduite très sportive, et que son heureux destinataire m'a offert une des petites noix en sucre qui était plantée dans les joues de Mickey, telle une banderille plantée par un toréador (espèce d'humains encore moins subtils que les Boers, comme quoi tout est relatif).
Prochain épisode : quand on est con on est con