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[AZF]

Uber/VTC : pourquoi la hausse des tarifs serait une bonne nouvelle

Vous souvenez-vous des débuts des VTC en France ? Uber et ses concurrents démocratisaient le luxe des voitures de transport avec chauffeurs : berlines confortables, chauffeurs élégants, service prévenant, et pour certains, sérénité d'un tarif fixé à l'avance. Tout cela pour le prix d'un taxi.

Six ans plus tard, exit les bouteilles d'eau, les costumes-cravates ou les voitures étincelantes. Le niveau des prestations s'est considérablement dégradé, au point que certaines compagnies de taxis, qui ont fini par s'adapter, n'ont plus rien à envier à certains VTC. Mais faut-il en vouloir aux chauffeurs ?

En janvier 2017, selon un rapport de Jacques Rapoport, le salaire moyen d'un chauffeur était de 1 700 € par mois pour 60 heures hebdomadaires, soit 7 € de l'heure. Et entre temps, les taxes sur le gazole ont significativement augmenté. À titre de comparaison, le taux horaire du Smic en 2018 est d'à peine moins de 10 €.
Vers un tarif minimum
Les syndicats de chauffeurs réclament donc depuis plus d'un an la mise en place d'une tarification minimale et d'un encadrement du temps de travail. À ce stade, chaque plateforme fixe librement le prix minimum d'une course : 6 € chez Uber, auxquels il faut déduire la commission, portée de 20 à 25 % en 2016 ; 7 € chez Heetch ; 8 € chez Chauffeur-Privé ; 9 € chez Allocab.

La ministre chargée des transports, Élisabeth Borne, s'est finalement engagée début décembre à lancer une mission en ce sens, mais les travaux annoncés n'avaient toujours pas démarré début février.

L'Union des VTC a donc appelé les chauffeurs à faire grève le samedi 17 février, "afin d'exprimer leur colère face à l'absence de considération de l'État". La mobilisation a été faible, selon Le Monde, mais les chauffeurs parisiens qui s'étaient réunis à l'aéroport Paris Charles-de-Gaulle se sont rendus à Bercy, où un conseiller de la ministre des Transports les a reçus.

"Le conseiller de la ministre s'est engagé à contacter les membres de la mission lancée début décembre pour leur demander de recevoir dans les prochains jours l'ensemble des acteurs du secteur," a indiqué le secrétaire de la CFDT VTC au Monde. Le préavis de grève a été levé à l'issue de l'entretien de plus de deux heures, précise le quotidien.

Le juste prix
L'Union des VTC demande que l'État légifère pour imposer aux plateformes une tarification minimale nette de 12 € par course, mais aussi de 2 € par prise en charge, de 1,50 € par kilomètre et de 0,50 € par minute. Soit une tarification équivalente à celle des taxis.

Les plateformes interrogées par Le Monde sont plus ou moins favorables à ces revendications. Le PDG d'Allocab soutient l'idée d'un tarif minimal : "Si vous voulez que les chauffeurs offrent des prestations de qualité, il faut qu'ils gagnent correctement leur vie." Un cofondateur de Heetch nuance : "Si on met un tarif minimum de 15 €, on va supprimer une grande part de la demande. S'il y a deux fois moins de trajets pour le même nombre de chauffeurs, la rentabilité baissera probablement."

En somme, même si les acteurs du secteur s'accordent à fixer des minimums, ils devront s'entendre sur les tarifs. Ils doivent donc "préserver l'équilibre" entre "l'accessibilité pour les passagers, la rentabilité pour les chauffeurs et la capacité pour la plateforme de poursuivre sa croissance afin d'offrir un service de meilleure qualité," conclut Uber.

On peut autrement considérer que "rien ne justifie une commission de 25 %", comme le fait le fondateur de l'association United Drivers, interrogé par We Demain. Il a d'ailleurs créé Wulo, une plateforme de mise en relation de chauffeurs et de passagers sans but lucratif et donc… sans commission. Une riche idée, qui cherche encore ses chauffeurs et ses passagers. L'éternel paradoxe de la poule de l'œuf…

https://www.lesnumeriques.com/voitu...usse-tarifs-serait-bonne-nouvelle-n71697.html

 

[MARIOCERRUSO]

Au lieu de proposer un tarif minimum et perdre une grosse partie des clients , il vaut mieux exiger des plates forme d'afficher avant l'acception de la course par les chauffeurs :
1- la destination
2- le prix
3- temps d'approche
4- le temps de la course
et les chauffeurs vont accepté ou pas

 

[Habs]

Ce qui boucle aussi la boucle car les chauffeurs ne se feront plus rouler avec les minis courses ou ils roulent autant ou plus en approche que pour la course . Résultat à prévoir les clients à mini courses ne trouveront plus de chauffeurs et quand on voit la quantité de courses aux prix bidons qu'on peut faire quand c'est pas majoré , on peut dire aussi que le nombre de courses va baisser énormément . C est comme sur Heetch qui sur ce point est plus ou moins réglo quoi que ces derniers temps le temps n'est plus le même du tout entre l approche qu'ils annoncent et quand on lance Waze . Les courses à 7 e si c'est pas à 200 m de ma position c'est niet alors quand je vois des fois 15 ou 20 minutes pour 7 balles ils rêvent !

 

[User_9402]

Au lieu de proposer un tarif minimum et perdre une grosse partie des clients

Salut, juste une question.

Je suppose que tu es de Paris, je suppose que tu es chauffeur, quand c'est majoré a x2.8 sa sonne ou pas ?

il vaut mieux exiger des plates forme d'afficher avant l'acception de la course par les chauffeurs :
1- la destination
2- le prix
3- temps d'approche
4- le temps de la course
et les chauffeurs vont accepté ou pas

C'est la que tu va faire fuirent les clients, parce que personne va accepter les petites courses !
Alors que si il y aurait eu un tarifs minimum raisonnable pour les chauffeurs, même les petites courses ils le feront avec plaisir.

 

[joulss]

Il y aura toujours des chauffeurs crève la dalle qui accepteront les petites courses...

 

[User_9402]

Le chauffeur crève la dalle n'est pas bête, il sait que si il attends 30sec de plus il va tomber sur une course plus chère.

 

[joulss]

Pas forcément, et de toutes façons y en a ça les dérange pas les petites courses, ce qu'ils veulent c'est enchainer. Et puis soyons réalistes, si le prix minimum augmente de quelques euros, allez-vous vraiment ressortir le costard ? Allez-vous vraiment ressortir les bouteilles et les bonbons ? Les chargeurs ? Perso c'est pas pour quelques euros de plus que je vais proposer du premium. Pour proposer un service de VTC, encore faudrait-il que l'on soit vraiment traité comme des VTC et que l'on fasse exclusivement des courses qui vont dans ce sens (exemple des transferts aéroports), ce qui n'est pas le cas avec les applis. Aujourd'hui Uber est devenu du transport scolaire et de la livraison de courses à domicile, la qualité des chauffeurs et du service ont baissé c'est sûr, mais on peut aussi dire que la qualité des clients et des courses ont baissé aussi. Pas envie de faire du service premium pour des raclos qui montent en plus grand nombre possible pour faire une course de 2 km payée par la boite, ni pour la maman avec ses trois gosses turbulents qui me défoncent mon intérieur.

 

[User_9402]

4.50€ y'en a sa leur dérange pas ! , faut qu'il va vite se faire soigner ! En tout cas moi jusqu’à maintenant j'ai jamais entendue dire un chauffeur j'aime les courses a 4.50€.

4.50€ net sa lui fait 45€ net. 10 courses pour faire 45€ 40 courses sa fait même pas 200€ ! vous avez raison les mec a ce prix la vaut mieux continuer a travailler en casquette baquettes.

 

[Kogan]

y en a ça les dérange pas les petites courses, ce qu'ils veulent c'est enchainer

Cela est vrai pour Paris mais ne l'est pas en région.
Si je prend l exemple de la Côte d'Azur, un chauffeur part du point A pour aller au point B. 9 fois sur 10 il devra retourner au point A ou dans cette direction une fois parvenu au point B pour "toucher" une course. Au contraire des villes concentriques comme Paris ou le chauffeur une fois parvenu au point B pourra recevoir une course non loin de sin point B en direction d'un point C etc...

Le chauffeur en region ne peut pas non plus multiplier le nombre d applications car les commandes en dehors d'Uber sont confidentielles vour anecdotiques.

Preuve en est le mouvement du 17/02 qui a été très largement suivi à Nice à ma plus grande surprise d'ailleurs. Il faut comprendre que les tarifs ici ne sont plus du tout rentables depuis le 9 octobre 2017 et que nombreux sont ceux qui ont déposé le bilan ou déchanté devant des tarifs inadaptés à la topographie de la région.

Je fait environ 70% de min CA dans le privé mais je pense aussi à mes amis et partenaires qui dépendent des applis.
Les chauffeurs du 06 refusent désormais les courses à plus de 8 minutes qui foisonnent ici car non rentables dans 90% des cas.

Une autte solution se trouverait aussi dans la participation du client à l approche comme décrit dans un article du Blog.

En réfléchissant, du aux spécificités de chaque région, il est clair que si quelque chose est décidé par l état, ce sont, à l'instar des taxis, les regions et les préfectures qui devraient statuer sur une régulation adaptée à chaque région

 

[joulss]

4.50€ y'en a sa leur dérange pas ! , faut qu'il va vite se faire soigner ! En tout cas moi jusqu’à maintenant j'ai jamais entendue dire un chauffeur j'aime les courses a 4.50€.

Y'en a qui se rendent vraiment pas compte de l'importance du tarifs minimum, disons un tarifs minimum de 12 € net il en fait 10 par jours, sa lui fait 120€ net qu'avec des petites courses, je lui sort même la prise péritel

4.50€ net sa lui fait 45€ net. 10 courses pour faire 45€ 40 courses sa fait même pas 200€ ! vous avez raison les mec a ce prix la vaut mieux continuer a travailler en casquette baquettes.

12€ net c'est complètement utopique. Vouloir augmenter les tarifs c'est bien mais il faut être réaliste. A ce prix là les gens prendront le taxi. 12€ la course minimum et combien le prix horokilométrique ? Parce que là à 12€ le tarif minimum est triplé, et si le tarif horokilométrique n'est pas triplé aussi, ça veut dire que c'est plus rentable de faire une petite course qu'une longue, ce qui n'a pas de sens. Et si le tarif horokilométrique est triplé, les gens vont crier au scandale et prendre le taxi. C'est le serpent qui se mord la queue...

Cela est vrai pour Paris mais ne l'est pas en région.
Si je prend l exemple de la Côte d'Azur, un chauffeur part du point A pour aller au point B. 9 fois sur 10 il devra retourner au point A ou dans cette direction une fois parvenu au point B pour "toucher" une course. Au contraire des villes concentriques comme Paris ou le chauffeur une fois parvenu au point B pourra recevoir une course non loin de sin point B en direction d'un point C etc...

Le chauffeur en region ne peut pas non plus multiplier le nombre d applications car les commandes en dehors d'Uber sont confidentielles vour anecdotiques.

Preuve en est le mouvement du 17/02 qui a été très largement suivi à Nice à ma plus grande surprise d'ailleurs. Il faut comprendre que les tarifs ici ne sont plus du tout rentables depuis le 9 octobre 2017 et que nombreux sont ceux qui ont déposé le bilan ou déchanté devant des tarifs inadaptés à la topographie de la région.

Je fait environ 70% de min CA dans le privé mais je pense aussi à mes amis et partenaires qui dépendent des applis.
Les chauffeurs du 06 refusent désormais les courses à plus de 8 minutes qui foisonnent ici car non rentables dans 90% des cas.

Une autte solution se trouverait aussi dans la participation du client à l approche comme décrit dans un article du Blog.

En réfléchissant, du aux spécificités de chaque région, il est clair que si quelque chose est décidé par l état, ce sont, à l'instar des taxis, les regions et les préfectures qui devraient statuer sur une régulation adaptée à chaque région

Je pense que dans ce cas de figure, l'idéal serait de faire payer l'approche au client, comme pour les taxis. D'ailleurs je pense qu'en règle générale, pas seulement pour la province mais aussi en région parisienne, le temps et la distance d'approche devraient être facturés, quand on commande un taxi il arrive toujours avec 20€ au compteur, je vois pas pourquoi ce serait différent pour nous.