Tout d'abord merci d'avoir partagé ton analyse, qq soit son taux de fiabilité, le fait de la publier et d'échanger autour, ne peut que l'améliorer.
Certes il y'a un facteur chance quand on est VTC 100% appli. Il suffit de faire le test: 2 chauffeurs partent d'un point À et se donne RDV à un point B à une heure H précise. L'écart de CA peut dépasser les 30 voir 50%
De mon côté et après réflexion, je me suis dis: "mais pourquoi raisonner en taux horaire? Nous ne sommes pas (plus) salariés"
Du coup, si on raisonne exclusivement RENTABILITÉ, nos méthodes de travail vont sans doute changer. Mais sommes nous capables de le faire?
Comme j'ai dis, il y'a le paramètre "hasard" que nous ne maîtrisons pas mais nous pouvons composer avec.
Il serait peut-être intéressant de faire le test suivant sur une journée de 10h et le répéter plusieurs jours:
- Temps d'approche < 5mn
- Distance < 3 km
- Course min: 10€ net (TTC)
- Ne pas rouler en dehors des courses.
Ensuite essayer la méthode inverse, à savoir prendre TOUT et enchaîner les courses indépendamment de la distance et du prix.
Au final je pense que le CA sera plus élevé dans le 2ème cas, mais économiquement on est plus rentable et moralement moins "touchés" (surtout en période de faible demande) avec la première méthode.
Au final, et pour répondre à notre ami
@driverzonard
, l'algorithme de Uber est conçu pour garder un équilibre entre l'offre et la demande et faire semblant de donner satisfaction aux clients et aux chauffeurs.
Donc, la seule manière de ne pas se faire avoir, c'est de ne pas le subir ou le laisser te guider.
Merci pour ce retour pertinent.
Je suis également d' avis que les résultats peuvent dépendre d' éléments plus aléatoires.
Mais cela reste à mes yeux UNE EXCEPTION.
L' écrasante majorité de nos revenus sont calibrés de façons homogènes et répartis entre les chauffeurs actifs.
Cela permet aux plateformes de disposer de ces derniers sur le terrain et assurer au plus grand nombre une activité viable.
Pour le test que tu proposes il est très intéressant.
Mais les conclusions sont loin d' être certaines.
Il nous faut pour cela deviner une énigme comportant plusieurs inconnues.
Celles-ci ci sont liées aux programmations et pertinences de l' algorithme.
D' ailleurs on peut envisager variables :
1) Selon le profil du chauffeur :
- complémentaire / plein temps
2) Selon le véhicule
- neuf / ancien
3) mode de paiement
Comptant / crédit
Et sûrement d' autres paramètres qui peuvent influer sur le CA.
Tout cela ne reste que suppositions, puisque
Uber ne communique en rien sur les préférences de son algorithme.
Pour en revenir à ton expérience, elle n' aurait pas son plein sens dans la mesure où l'on ne connaît pas les jalons / repères de l' algorithme pour la remise à zéro des CA :
- À l' heure
- À la semaine
- Au mois
Pour ma part, si je devais faire une prévision, j' opterais pour un calibrage hebdomadaire.
J'ai déjà remarqué que lors d'importants revenus sur les 5 jours de la semaine, je m' attends à un week-end en sprint et décrocher un jackpot.
Or, il n' en est rien.
Je me retrouve avec un lot de consolation sur le samedi/dimanche, alors qu' en règle générale, il y'a un pic d' activité.
Renseignements pris auprès de collègues chauffeurs sur l' attractivité du week-end, ils me donnent leur CA et me confortent dans ma thèse.
Pour conclure, nous sommes tous 2 d' accord que le CA ne représente pas le revenu final.
Je reste persuadé que le CA d'un chauffeur opérant aux heures de gros trafics, même avec une majoration à x3, reste moins rentable qu' un collègue sur un trafic plus fluide.
La majoration ne couvrira que le temps passé dans la circulation : PRIME À L' EMBOUTEILLAGE.
L'usure véhicule en sera plus importante et le carburant consommé également.
Ces 2 éléments lui feront fondre son CA contrairement à celui qui roule en trafic fluide.
Bien à toi.
Il faut que je reprenne mes courses.