- 14 Décembre 2016
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- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
Un chauffeur qui travaille pour Uber et Lyft confie des informations qu’il est bon d’avoir en tête si vous voulez devenir conducteur pour une des plateformes…
Uber est une entreprise qui a le vent en poupe malgré de multiples licenciements récents et surtout, un concurrent majeur, Lyft qui ne rechigne pas à utiliser les mêmes techniques, notamment pour lutter contre les revendications des employés.
Mais comment se passent les choses du côté des conducteurs ? L’un d’entre eux s’est confié de façon détaillée dans une interview à Bloomberg.
Uber / Lyft, une expérience à part
Ce chauffeur explique donc s’être lancé pour une raison plutôt classique : gagner de l’argent pour son mariage. Il s’est inscrit en même temps sur les deux applications il y a quelques mois. Suffisant selon lui pour en tirer plusieurs leçons.
1 – Il faut conduire dans les zones où il n’y a pas de circulation.
A la différence d’un taxi, il n’y a pas vraiment d’avantage pour un chauffeur Uber à être coincé dans la circulation. C’est même plutôt la catastrophe et peut ruiner la rentabilité d’un chauffeur.
2 – Attendez les clients sans rouler
Mieux vaut rester immobile après avoir trouvé un emplacement qui fonctionne bien. Rouler sans but n’est pas une bonne idée et surtout coûte de l’argent au final.
3 – Etre stratégique
Là encore, c’est lié à l’entrée précédente. Si vous voyez beaucoup de chauffeurs dans votre zone, mieux vaut en trouver une autre. Cela va souvent au plus rapide ou au plus expérimenté le cas échéant.
4 – Les aéroports ne sont pas forcément rentables
Une course à prix fixe avec une longue file d’attente ? Pas la meilleure idée. Il explique ainsi avoir vu 250 taxis Uber en file à Fort Lauderdale. Soit environ 2 heures d’attente pour faire une course. Un temps d’attente qui n’est pas payé.
5 – Savoir faire des pauses
Cela peut sembler une évidence, mais conduire sans fin n’est pas une bonne idée tant pour votre santé physique que mentale. Il ne faut donc pas hésiter à s’arrêter. Pour votre bien et celui des autres passagers.
6 – L’hygiène ça compte aussi pour la voiture
On le sait, dans beaucoup de métiers et même dans la vie en général, une bonne hygiène personnelle est quelque chose d’important. Mais selon ce chauffeur, cela prend une dimension supplémentaire comme chauffeur VTC. Les éventuels pourboires et la note attribuée par un passager dépendent ainsi beaucoup de la propreté de la voiture. Pensez aussi à avoir un chargeur et pourquoi pas une bouteille d’eau à disposition.
7 – Conduisez intelligemment jusqu’au bout
C’est un critère qui n’est pas forcément connu des passagers. A vrai dire, on a un doute si c’est disponible en France sur Uber ou si ses concurrents dans l’Hexagone le proposent. Mais les chauffeurs aux États-Unis peuvent indiquer leur adresse personnelle quand ils veulent rentrer chez eux. Cela permet d’avoir accès à des courses sur l’itinéraire. Plutôt pratique.
8- Uber Pool, une rentabilité très limitée
Pour les passagers qui ne sont pas trop pressés et ne rechignent pas à l’idée de partager leur véhicule, Uber Pool est bien sûr idéal. Mais côté conducteur, l’équation est beaucoup moins attractive, notamment d’un point de vue financier ou même pratique.
9 – Conduire et faire des rencontres, est drôle et agréable (la plupart du temps)
Au vu de la liste des différents paramètres mis en avant, on pourrait s’interroger sur les avantages de cette activité. Mais ce chauffeur note surtout que cela lui a permis de sortir de sa coquille, de parler plus facilement à des étrangers… A moins bien sûr que le passager ne demande à ce que son conducteur soit silencieux !
https://www.presse-citron.net/uber-lyft-10-choses-a-savoir-si-vous-voulez-vous-lancer/
Uber est une entreprise qui a le vent en poupe malgré de multiples licenciements récents et surtout, un concurrent majeur, Lyft qui ne rechigne pas à utiliser les mêmes techniques, notamment pour lutter contre les revendications des employés.
Mais comment se passent les choses du côté des conducteurs ? L’un d’entre eux s’est confié de façon détaillée dans une interview à Bloomberg.
Uber / Lyft, une expérience à part
Ce chauffeur explique donc s’être lancé pour une raison plutôt classique : gagner de l’argent pour son mariage. Il s’est inscrit en même temps sur les deux applications il y a quelques mois. Suffisant selon lui pour en tirer plusieurs leçons.
1 – Il faut conduire dans les zones où il n’y a pas de circulation.
A la différence d’un taxi, il n’y a pas vraiment d’avantage pour un chauffeur Uber à être coincé dans la circulation. C’est même plutôt la catastrophe et peut ruiner la rentabilité d’un chauffeur.
2 – Attendez les clients sans rouler
Mieux vaut rester immobile après avoir trouvé un emplacement qui fonctionne bien. Rouler sans but n’est pas une bonne idée et surtout coûte de l’argent au final.
3 – Etre stratégique
Là encore, c’est lié à l’entrée précédente. Si vous voyez beaucoup de chauffeurs dans votre zone, mieux vaut en trouver une autre. Cela va souvent au plus rapide ou au plus expérimenté le cas échéant.
4 – Les aéroports ne sont pas forcément rentables
Une course à prix fixe avec une longue file d’attente ? Pas la meilleure idée. Il explique ainsi avoir vu 250 taxis Uber en file à Fort Lauderdale. Soit environ 2 heures d’attente pour faire une course. Un temps d’attente qui n’est pas payé.
5 – Savoir faire des pauses
Cela peut sembler une évidence, mais conduire sans fin n’est pas une bonne idée tant pour votre santé physique que mentale. Il ne faut donc pas hésiter à s’arrêter. Pour votre bien et celui des autres passagers.
6 – L’hygiène ça compte aussi pour la voiture
On le sait, dans beaucoup de métiers et même dans la vie en général, une bonne hygiène personnelle est quelque chose d’important. Mais selon ce chauffeur, cela prend une dimension supplémentaire comme chauffeur VTC. Les éventuels pourboires et la note attribuée par un passager dépendent ainsi beaucoup de la propreté de la voiture. Pensez aussi à avoir un chargeur et pourquoi pas une bouteille d’eau à disposition.
7 – Conduisez intelligemment jusqu’au bout
C’est un critère qui n’est pas forcément connu des passagers. A vrai dire, on a un doute si c’est disponible en France sur Uber ou si ses concurrents dans l’Hexagone le proposent. Mais les chauffeurs aux États-Unis peuvent indiquer leur adresse personnelle quand ils veulent rentrer chez eux. Cela permet d’avoir accès à des courses sur l’itinéraire. Plutôt pratique.
8- Uber Pool, une rentabilité très limitée
Pour les passagers qui ne sont pas trop pressés et ne rechignent pas à l’idée de partager leur véhicule, Uber Pool est bien sûr idéal. Mais côté conducteur, l’équation est beaucoup moins attractive, notamment d’un point de vue financier ou même pratique.
9 – Conduire et faire des rencontres, est drôle et agréable (la plupart du temps)
Au vu de la liste des différents paramètres mis en avant, on pourrait s’interroger sur les avantages de cette activité. Mais ce chauffeur note surtout que cela lui a permis de sortir de sa coquille, de parler plus facilement à des étrangers… A moins bien sûr que le passager ne demande à ce que son conducteur soit silencieux !
https://www.presse-citron.net/uber-lyft-10-choses-a-savoir-si-vous-voulez-vous-lancer/