- 14 Décembre 2016
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- Paris
Uber affirme avoir les liquidités pour supporter la crise du coronavirus
Les Américains ont dépensé 20% de moins chez Uber quand la crise a commencé
Coup dur pour Uber qui pensait pouvoir atteindre le seuil de rentabilité d’ici fin 2020. La crise du coronavirus et les mesures sanitaires de confinement pèsent déjà lourdement sur l’activité de l’entreprise de VTC. Le 19 mars son PDG, Dara Khosrowshahi a voulu se montrer rassurant.
L’activité de Uber fortement touchée par la crise
Les mesures de confinement impactent toute l’économie et les entreprises de transport en particulier. Aux États-Unis, les dépenses chez Uber ont baissé de 20% en l’espace d’une semaine. Dans les villes les plus touchées par le virus, Seattle, Los Angeles, New York par exemple, il y a 70% de trajets en moins.
Plusieurs mesures ont été prises, la fonction Uber pool qui permet de voyager moins cher, avec des inconnus qui ont un trajet similaire a été supprimé. Le budget marketing et incitation de 150 millions de dollars a été coupé. Aux États-Unis, selon Les Échos, un message apparait à l’ouverture de l’application « Ne voyagez que si nécessaire. Aidez à aplanir la courbe ».
Un message qui n’apparait étrangement pas sur la version française de Uber. La France compte actuellement près de 11 000 cas, les États-Unis un peu plus de 14 250. Ce message semble un minimum aux vues de la gravité de la situation, mais Uber est en même temps confronté à une situation boursière inquiétante.
Les actions Uber chutes, Khosrowshahi rassure les investisseurs
Les conséquences au niveau de la bourse se sont immédiatement fait ressentir. Entre le 20 février, pic de forme de la société et le 18 mars l’action de Uber a perdu environ 64% de sa valeur. C’est sans doute ce qui a poussé Dara Khosrowshahi à prendre la parole.
Il a expliqué aux investisseurs, « Nous sommes très chanceux d’avoir une position de trésorerie solide avec environ 10 milliards de dollars de liquidités sans restriction à la fin de février ». Une nouvelle qui peut étonner alors qu’Uber n’a jamais eu de trimestre de rentabilité.
Les équipes de l’entreprise de VTC ont modélisé un cas extrême de réduction global de 80% du nombre de courses jusqu’à la fin de l’année. D’après leurs projections, il resterait à Uber 4 milliards de dollars de liquidités propres et 2 milliards de crédit renouvelable.
Par ailleurs, le PDG a souligné que l’activité de Uber Eats était en pleine croissance, « Notre activité Eats est une ressource importante en ce moment, spécialement pour les restaurants qui ont été affectés par les politiques de confinement ». En France, les restaurants sont fermés sauf pour pratiquer la livraison, il est encore possible de croiser des livreurs estampillés Uber Eats dans les rues.
L’ensemble de ces annonces a, semble-t-il, légèrement rassuré les investisseurs puisque les actions ont repris de la couleur pour se stabiliser autour de 50% de la valeur du 20 février.

Et les chauffeurs ?
Pour les chauffeurs, particulièrement exposé au risque d’infection, une aide financière est prévue en cas de COVID-19 déclaré ou en cas de quarantaine forcé. C’est un message qui a son importance sachant qu’officiellement les chauffeurs travaillant pour Uber sont indépendants. Un statut qui évoluera sans doute en France puisque peu de temps avant la crise la Cour de cassation a donné raison à un chauffeur en le déclarant employé de la société de VTC.
siecledigital.fr
Les Américains ont dépensé 20% de moins chez Uber quand la crise a commencé
Coup dur pour Uber qui pensait pouvoir atteindre le seuil de rentabilité d’ici fin 2020. La crise du coronavirus et les mesures sanitaires de confinement pèsent déjà lourdement sur l’activité de l’entreprise de VTC. Le 19 mars son PDG, Dara Khosrowshahi a voulu se montrer rassurant.
L’activité de Uber fortement touchée par la crise
Les mesures de confinement impactent toute l’économie et les entreprises de transport en particulier. Aux États-Unis, les dépenses chez Uber ont baissé de 20% en l’espace d’une semaine. Dans les villes les plus touchées par le virus, Seattle, Los Angeles, New York par exemple, il y a 70% de trajets en moins.
Plusieurs mesures ont été prises, la fonction Uber pool qui permet de voyager moins cher, avec des inconnus qui ont un trajet similaire a été supprimé. Le budget marketing et incitation de 150 millions de dollars a été coupé. Aux États-Unis, selon Les Échos, un message apparait à l’ouverture de l’application « Ne voyagez que si nécessaire. Aidez à aplanir la courbe ».
Un message qui n’apparait étrangement pas sur la version française de Uber. La France compte actuellement près de 11 000 cas, les États-Unis un peu plus de 14 250. Ce message semble un minimum aux vues de la gravité de la situation, mais Uber est en même temps confronté à une situation boursière inquiétante.
Les actions Uber chutes, Khosrowshahi rassure les investisseurs
Les conséquences au niveau de la bourse se sont immédiatement fait ressentir. Entre le 20 février, pic de forme de la société et le 18 mars l’action de Uber a perdu environ 64% de sa valeur. C’est sans doute ce qui a poussé Dara Khosrowshahi à prendre la parole.
Il a expliqué aux investisseurs, « Nous sommes très chanceux d’avoir une position de trésorerie solide avec environ 10 milliards de dollars de liquidités sans restriction à la fin de février ». Une nouvelle qui peut étonner alors qu’Uber n’a jamais eu de trimestre de rentabilité.
Les équipes de l’entreprise de VTC ont modélisé un cas extrême de réduction global de 80% du nombre de courses jusqu’à la fin de l’année. D’après leurs projections, il resterait à Uber 4 milliards de dollars de liquidités propres et 2 milliards de crédit renouvelable.
Par ailleurs, le PDG a souligné que l’activité de Uber Eats était en pleine croissance, « Notre activité Eats est une ressource importante en ce moment, spécialement pour les restaurants qui ont été affectés par les politiques de confinement ». En France, les restaurants sont fermés sauf pour pratiquer la livraison, il est encore possible de croiser des livreurs estampillés Uber Eats dans les rues.
L’ensemble de ces annonces a, semble-t-il, légèrement rassuré les investisseurs puisque les actions ont repris de la couleur pour se stabiliser autour de 50% de la valeur du 20 février.

Et les chauffeurs ?
Pour les chauffeurs, particulièrement exposé au risque d’infection, une aide financière est prévue en cas de COVID-19 déclaré ou en cas de quarantaine forcé. C’est un message qui a son importance sachant qu’officiellement les chauffeurs travaillant pour Uber sont indépendants. Un statut qui évoluera sans doute en France puisque peu de temps avant la crise la Cour de cassation a donné raison à un chauffeur en le déclarant employé de la société de VTC.

Uber affirme avoir les liquidités pour supporter la crise du coronavirus
Les actions de Uber ont perdu beaucoup de valeur ce dernier mois à cause de la baisse d'activité dû au coronavirus.
