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Presse Travailler plus de 50 heures par semaine exposerait à des troubles psychiques


Presse Travailler plus de 50 heures par semaine exposerait à des troubles psychiques


Zey380

Ex-VTC
VTC
UBER
FREENOW
LECAB
MARCEL
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12 Janvier 2016
1 030
1 949
Localité
Reims
Un Français actif sur cinq (22%) présente une détresse «orientant vers un trouble mental» selon une étude.
Un Français actif sur cinq (22%) présente une détresse «orientant vers un trouble mental» et les facteurs de risques psychosociaux au travail influent fortement, notamment le déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle,

L’étude de la Fondation Pierre-Deniker a été présentée lundi au Cese, Conseil économique, social et environnemental (Cese).

La question des troubles psychiques au travail «constitue un véritable enjeu de santé publique», souligne cette Fondation pour la recherche et la prévention en santé mentale, créée en 2007, en plaidant pour une «politique d'évaluation et de prévention» chez les actifs.

Selon l'enquête dévoilée au Cese, réalisée avec Ipsos et dont les données ont été analysées avec l'appui du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), la proportion d'actifs présentant un risque de trouble psychique est plus importante chez les femmes (26%) que chez les hommes (19%). La prévalence est aussi plus élevée parmi les actifs travaillant plus de 50 heures par semaine (35% contre 21%), ceux sans bureau fixe (33% contre 22%), les personnes ayant un revenu annuel inférieur à 15.000 euros (30%), celles passant plus d'une heure et demie dans les transports (28%) et chez les actifs aidants de personnes handicapées ou en perte d'autonomie (28%).

L’équilibre vie professionnelle/vie personnelle est le «plus impactant»
En croisant l'évaluation de la détresse psychique avec l'exposition aux facteurs de risques psychosociaux - travail valorisant ou non, solidarité entre collègues, soutien de la hiérarchie, harcèlement, confiance en l'avenir professionnel... -, l'étude a identifié le poids des principaux facteurs, au premier rang desquels l'équilibre vie professionnelle / vie personnelle, qui est le « plus impactant ».

45% des actifs qui déclarent ne pas parvenir à mener de front les deux (15% des personnes interrogées) « présentent un haut risque de trouble psychique » contre 18% de ceux qui y parviennent, selon l'étude. Le poids des différents facteurs varie selon les profils. Pour les salariés, travail valorisant, solidarité entre collègues et communication au travail comptent le plus. Pour les indépendants, c'est la confiance en l'avenir professionnel.

Par sexe, pour les femmes, l'importance d'avoir un travail valorisant influe davantage (46% de celles qui ne se sentent pas utiles présentent une détresse contre 20%). Pour les hommes, c'est la solidarité au travail (33% de ceux qui ne peuvent pas compter sur leurs collègues sont à haut risque contre 13%). Sur la base de ces résultats, la Fondation Pierre Deniker en appelle aux pouvoirs publics pour « investiguer les liens de causalité entre troubles mentaux et facteurs de risques psychosociaux ».

« Nous devons impérativement constituer des cohortes de plusieurs dizaines de milliers de personnes » pour disposer de données scientifiques, plaide le Professeur Raphaël Gaillard, président de la fondation et chef de pôle au sein du centre hospitalier Sainte-Anne à Paris.

Source : Travailler plus de 50 heures par semaine exposerait à des troubles psychiques

Et là encore on parle de travail "normal". Rajouter à ça tout le stress lié à la conduite en général couplé aux conditions infernales dans Paris , le stress engendré par la course aux courses et aux majos et/ou bonus, le CA en chute libre... un cocktail explosif qu'on aval tous les jours
 
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Réactions: malo


Aymenuberx

Zoneur amateur
VTC
UBER
2 Août 2015
90
132
Localité
Paris
Un Français actif sur cinq (22%) présente une détresse «orientant vers un trouble mental» selon une étude.
Un Français actif sur cinq (22%) présente une détresse «orientant vers un trouble mental» et les facteurs de risques psychosociaux au travail influent fortement, notamment le déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle,

L’étude de la Fondation Pierre-Deniker a été présentée lundi au Cese, Conseil économique, social et environnemental (Cese).

La question des troubles psychiques au travail «constitue un véritable enjeu de santé publique», souligne cette Fondation pour la recherche et la prévention en santé mentale, créée en 2007, en plaidant pour une «politique d'évaluation et de prévention» chez les actifs.

Selon l'enquête dévoilée au Cese, réalisée avec Ipsos et dont les données ont été analysées avec l'appui du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), la proportion d'actifs présentant un risque de trouble psychique est plus importante chez les femmes (26%) que chez les hommes (19%). La prévalence est aussi plus élevée parmi les actifs travaillant plus de 50 heures par semaine (35% contre 21%), ceux sans bureau fixe (33% contre 22%), les personnes ayant un revenu annuel inférieur à 15.000 euros (30%), celles passant plus d'une heure et demie dans les transports (28%) et chez les actifs aidants de personnes handicapées ou en perte d'autonomie (28%).

L’équilibre vie professionnelle/vie personnelle est le «plus impactant»
En croisant l'évaluation de la détresse psychique avec l'exposition aux facteurs de risques psychosociaux - travail valorisant ou non, solidarité entre collègues, soutien de la hiérarchie, harcèlement, confiance en l'avenir professionnel... -, l'étude a identifié le poids des principaux facteurs, au premier rang desquels l'équilibre vie professionnelle / vie personnelle, qui est le « plus impactant ».

45% des actifs qui déclarent ne pas parvenir à mener de front les deux (15% des personnes interrogées) « présentent un haut risque de trouble psychique » contre 18% de ceux qui y parviennent, selon l'étude. Le poids des différents facteurs varie selon les profils. Pour les salariés, travail valorisant, solidarité entre collègues et communication au travail comptent le plus. Pour les indépendants, c'est la confiance en l'avenir professionnel.

Par sexe, pour les femmes, l'importance d'avoir un travail valorisant influe davantage (46% de celles qui ne se sentent pas utiles présentent une détresse contre 20%). Pour les hommes, c'est la solidarité au travail (33% de ceux qui ne peuvent pas compter sur leurs collègues sont à haut risque contre 13%). Sur la base de ces résultats, la Fondation Pierre Deniker en appelle aux pouvoirs publics pour « investiguer les liens de causalité entre troubles mentaux et facteurs de risques psychosociaux ».

« Nous devons impérativement constituer des cohortes de plusieurs dizaines de milliers de personnes » pour disposer de données scientifiques, plaide le Professeur Raphaël Gaillard, président de la fondation et chef de pôle au sein du centre hospitalier Sainte-Anne à Paris.

Source : Travailler plus de 50 heures par semaine exposerait à des troubles psychiques

Et là encore on parle de travail "normal". Rajouter à ça tout le stress lié à la conduite en général couplé aux conditions infernales dans Paris , le stress engendré par la course aux courses et aux majos et/ou bonus, le CA en chute libre... un cocktail explosif qu'on aval tous les jours
Ok pourquoi pas , mais rester sans emploi pendant des années? quelle impact sur ta santé physique ,mental,social,familiale, estime de soi etc...?
 
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Quinctilis

Zoneur Reconnu
VTC
BOLT
UBER
26 Octobre 2016
357
354
Localité
Paris
Je pense que l’intensité au boulot est un critère plus déterminant que le nombre d’heures.
 
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Réactions: UZ








taxidriver

Zoneur Averti
VTC
UBER
21 Avril 2018
1 568
1 576
Localité
Paris
vivement que les machines nous remplacent, ils vont taxer pour nous et à nous le salaire universel :D
 


Green Lantern

Il n'y a plus d'abonné au numéro demandé...
VTC
UBER
29 Mars 2016
1 192
1 526
Localité
Bordeaux
C'est bon je risque rien vu que je bosse de moins en moins à peine 35 heures en ce moment tellement c'est naze et mou, et qu'en plus ça me gonfle grave de bosser sans "majos" (j'arrête pas de dire aux clients que je suis fonctionnaire chez Tonton lol :) !!!
Enfin heureusement pour moi, vu que je suis déjà de base atteint de "trouble mental"... Qu'est ce que ça serait !!!
 
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Réactions: Zey380 et taxidriver



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