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Info Les VTC ne veulent pas être les oubliés de la crise à Paris


Info Les VTC ne veulent pas être les oubliés de la crise à Paris


AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
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Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
La plateforme de VTC Heetch mène une campagne pour faire reconnaître le travail de ses 15 000 chauffeurs qui s’estiment mis de côté par les projets de la Ville de Paris en matière de transports.

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La plateforme de VTC Heetch se mobilise pour ses chauffeurs via une campagne d’affichage sauvage sur des monuments (ici la Grande Arche de la Défense).

« Les chauffeurs VTC sont les oubliés de la crise », estime Teddy Pellerin. Le patron fondateur de la plateforme VTC Heetch, qui revendique 15 000 chauffeurs inscrits, souhaite monter au créneau pour les défendre. Après avoir projeté des messages sur la tour Pleyel à Saint-Denis (93) ou sur la Grande Arche de la Défense ce mardi soir, Heetch envisage de faire de même sur des monuments parisiens ce mercredi. « Même chauffeur mais mieux payé » ou « même trajet mais moins cher », peut-on y lire.

Derrière le symbole, une réalité dans le monde des VTC : « le marché n'a pas retrouvé son niveau d'avant le confinement, il s'est réduit de 20 à 30 % », estime Teddy Pellerin. Pendant le confinement, seuls 10 à 20 % des trajets habituellement effectués en VTC étaient effectués.


Un problème dans un secteur déjà précarisé par le jeu des plateformes qui fait jouer la concurrence entre des chauffeurs très nombreux. Ceux-ci étaient certes éligibles au fonds de solidarité gouvernemental pour les autoentrepreneurs. Mais entre ceux qui ont trop travaillé pour le percevoir et ceux qui n'ont pas su s'en sortir avec 1500 euros, cela n'a pas bien fonctionné.

A l'appel de diverses organisations, d es rassemblements ont déjà eu lieu à Paris, notamment les 22 et 26 juin dernier.

Mobilisés pour la réouverture de la rue de Rivoli
« Cela a généré beaucoup de craintes chez les chauffeurs, ajoute Teddy Pellerin, dont l'entreprise a financé 500 000 euros d'aides à l'équipement pour 4000 chauffeurs. Ils ont souffert, sont sous tension. Tout cela a été énormément amplifié par la rue de Rivoli ».

Cet axe parisien majeur a été fermé aux VTC, mais laissé ouvert aux taxis et artisans. Une « injustice » selon certains chauffeurs qui comptent bien attaquer en justice, après un premier rejet en référé, maintenant qu'Anne Hidalgo a confirmé sa décision de maintenir les pistes cyclables et voies bus nées pendant la crise. « Les taxis sont de plus en plus avantagés », déplore Teddy Pellerin.

 



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