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Info Le rapport Frouin préconise le portage salarial ou une coopérative d'activité et d'emploi...


Info Le rapport Frouin préconise le portage salarial ou une coopérative d'activité et d'emploi...


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Le rapport Frouin préconise de salarier les travailleurs des plateformes via le portage salarial ou une coopérative d'activité et d'emploi
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Le rapport de la mission Frouin sur les travailleurs des plateformes, que nous avons pu consulter en avant-première, propose pour sécuriser leurs relations de travail de recourir à un tiers : coopérative d'activité et d'emploi (CAE) ou entreprise de portage salarial. Le rapport doit être remis en début de semaine au gouvernement.

Près d'un an après que le gouvernement a confié à l'ancien président de la chambre sociale de la Cour de cassation, Jean-Yves Frouin, la mission de réfléchir au statut des travailleurs des plateformes (élargie quelques temps après), le rapport est fin prêt.

Il sera remis en début de semaine au gouvernement. La mission était sensible. Le gouvernement n'était pas favorable à l'assimilation au salariat, comme le rappelle le rapport. Il souhaitait aussi limiter les risques de requalification en contrat de travail. L'idée d'un tiers-statut, qui a beaucoup circulé, n'a, elle, pas les faveurs de la mission craignant qu'une telle novation remplace "une frontière floue par deux frontières qui le seraient tout autant et le contentieux en requalification ne s’éteindrait pas".

C'est donc vers une troisième option que s'est tournée la mission Frouin.

Recourir à un tiers pour salarier les travailleurs des plateformes
Le rapport recommande le recours à un tiers pour sécuriser la relation juridique des travailleurs des plateformes, ce qui permettrait de leur accorder la protection attachée au salariat. Les tiers identifiés - qui existent déjà et ne nécessitent ainsi pas de longues procédures législatives (*) - sont les entreprises de portage salarial et les coopératives d’emploi et d’activité (CAE) créées en 2014.

Le rapport pense avoir trouvé le Graal. "Le travailleur sur plateforme est alors salarié par ce tiers, accède au régime général de la sécurité sociale, à l’assurance chômage, à tous les droits et avantages liés au salariat (contrat en CDI aujourd’hui exigé pour l’accès au logement locatif dans les métropoles).

Il accède également au chômage partiel et à des dispositifs comme le compte pénibilité devenu compte professionnel de prévention. (...) Cela permet également de régler la question du temps de travail et de repos, qui était difficilement soluble en l’état en raison de l’exercice sur plusieurs plateformes et du coût de recours à des dispositifs de suivi du temps de conduite.

Il y avait également la difficulté de confier à des pouvoirs publics le soin de centraliser les données de toutes les courses afin de contrôler le respect de ces règles. Cette tâche peut en revanche être aisément confiée à la CAE et à l’entreprise de portage, dont la raison d’être est la gestion administrative de l’activité des entrepreneurs".

En cette période de crise sanitaire et économique, le rapport estime important d'assurer à ces travailleurs l'accès au dispositif d'activité partielle comme c'est déjà le cas pour les salariés portés et les entrepreneurs salariés des CAE.

Cette proposition présente cet autre avantage de conserver au travailleur des plateformes flexibilité et autonomie. "Il n’a pas de réel lien de subordination, il reste libre de l’organisation de son travail. Son salaire dépend du chiffre d’affaires que son activité apporte à la coopérative ou à l’entreprise de portage le salariant.

Cette indépendance protégée est de nature à satisfaire l’ensemble des objectifs poursuivis : extension des droits sociaux des travailleurs, préservation d’une autonomie d’exercice de l’activité, sécurisation des relations contractuelles. (...) L’organisation de son travail n’est en rien assurée par son employeur légal, mais par la plateforme numérique".

Une ouverture de droits progressive
Le rapport estime qu'il serait contre-productif de rendre obligatoire cette affiliation à une CAE ou à une entreprise de portage dès le premier jour d’exercice du travail sur les plateformes. "Une telle obligation générale serait en pratique difficile à mettre en œuvre et constituerait un obstacle à l’entrée, contraire à l’usage actuel".

Il est ainsi proposé de rendre obligatoire le recours à une tierce partie coopérative ou société de portage pour salarier le travailleur, au terme de 12 mois d’activité et 20 000 euros de chiffre d’affaires pour les chauffeurs VTC et les moniteurs indépendants d’auto-école. Pour la livraison de repas et la logistique urbaine, qui a un turnover plus important, il est proposé que cette obligation s’applique au bout de six mois et d’un niveau de chiffre d’affaires à déterminer.

Le casse-tête du financement des structures tierces
Talon d'Achille de cette organisation : le coût d'affiliation à une structure tierce. La mission évalue entre 7 et 10 % du chiffre d'affaires les frais de structure qui résultent du recours à un tiers. Ils doivent être rapprochés du montant de la commission prélevée par les plateformes, qui est compris entre 20 et 25 % du chiffre d’affaires. La plateforme pourrait ainsi rétrocéder une partie de sa commission. Par ailleurs, un avantage fiscal pourrait être créé, comme c’est le cas pour le recours à un centre de gestion agréé pour les professions libérales.

Reste à savoir quel accueil sera réservé à cette proposition par le gouvernement et les principaux intéressés : les travailleurs et les plateformes bien sûr, mais aussi les CAE et les entreprises de portage salarial qui seraient contraintes de s'adapter à une nouvelle catégorie de travailleurs.

(*) L’accès des travailleurs de plateformes de mobilité au portage salarial nécessiterait toutefois certaines adaptations législatives. "Les conditions et interdictions de recours au portage ont pour effet d’en réduire très sensiblement le champ d’application, de le limiter à certains travailleurs qualifiés (aptes à convenir des conditions d’exécution de la prestation et de son prix) et d’exclure de son champ d’application certaines activités (comme les activités de services à la personne)", constate le rapport.
 
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driverzonard

Le petit colibri : « Je fais ma part »
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Ce qu’il faut comprendre de ce rapport, c est qu’il préconise d’affilier tous les chauffeurs à une entité tierce (portage salariale ou coopérative). Aucun choix, ni possibilité de contestations ne nous seront donnés puisque ce rattachement sera obligatoire passé les 12 mois d’activité et 20k€ de CA... :(

Ce que le gouvernement nous propose, n’est rien d’autre que des CAPACITAIRES nouvelles générations. Ces intermédiaires (indésirables) nous coûteront 7 à 10% de notre CA, et on veut nous faire croire que les plateforme assumeront ces coûts par une rétrocession de leurs commissions... 🤥🤥🤥

Les chauffeurs ne sont pas nés de la dernière pluie et le cerveau n’est pas une option chez nous.... Depuis plus de 10ans, les plateformes se battent pour sortir d’un déficit qu’elles traînent, sans jamais réussir à être rentable.

Qui peut croire qu’avec de telles casseroles financières, elles baisseront leur commission pour éponger ces coûts ?!? 🤔🤔🤔

En tout cas, bonne ou mauvaise idée, chacun ira de son interprétation. Ce qui est certain, c’est que cette manœuvre fermera les portes à beaucoup de combines (compte bancaire étranger, chauffeurs sans carte etc...)
 
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Kuikui

On grandit de ses erreurs
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obligatoire ?? jai du mal lire
 


driverzonard

Le petit colibri : « Je fais ma part »
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obligatoire ?? jai du mal lire
« Il est ainsi proposé de rendre obligatoire le recours à une tierce partie coopérative ou société de portage pour salarier le travailleur, au terme de 12 mois d’activité et 20 000 euros de chiffre d’affaires »

Je pense que c’est exactement ce que je dis dans le 1er paragraphe non ??
 


jvtd

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Le rapport Frouin préconise de salarier les travailleurs des plateformes via le portage salarial ou une coopérative d'activité et d'emploi
[Voir la pièce jointe 9717

Le rapport de la mission Frouin sur les travailleurs des plateformes, que nous avons pu consulter en avant-première, propose pour sécuriser leurs relations de travail de recourir à un tiers : coopérative d'activité et d'emploi (CAE) ou entreprise de portage salarial. Le rapport doit être remis en début de semaine au gouvernement.

Près d'un an après que le gouvernement a confié à l'ancien président de la chambre sociale de la Cour de cassation, Jean-Yves Frouin, la mission de réfléchir au statut des travailleurs des plateformes (élargie quelques temps après), le rapport est fin prêt. Il sera remis en début de semaine au gouvernement. La mission était sensible. Le gouvernement n'était pas favorable à l'assimilation au salariat, comme le rappelle le rapport. Il souhaitait aussi limiter les risques de requalification en contrat de travail. L'idée d'un tiers-statut, qui a beaucoup circulé, n'a, elle, pas les faveurs de la mission craignant qu'une telle novation remplace "une frontière floue par deux frontières qui le seraient tout autant et le contentieux en requalification ne s’éteindrait pas". C'est donc vers une troisième option que s'est tournée la mission Frouin.
Recourir à un tiers pour salarier les travailleurs des plateformes
Le rapport recommande le recours à un tiers pour sécuriser la relation juridique des travailleurs des plateformes, ce qui permettrait de leur accorder la protection attachée au salariat. Les tiers identifiés - qui existent déjà et ne nécessitent ainsi pas de longues procédures législatives (*) - sont les entreprises de portage salarial et les coopératives d’emploi et d’activité (CAE) créées en 2014. Le rapport pense avoir trouvé le Graal. "Le travailleur sur plateforme est alors salarié par ce tiers, accède au régime général de la sécurité sociale, à l’assurance chômage, à tous les droits et avantages liés au salariat (contrat en CDI aujourd’hui exigé pour l’accès au logement locatif dans les métropoles). Il accède également au chômage partiel et à des dispositifs comme le compte pénibilité devenu compte professionnel de prévention. (...) Cela permet également de régler la question du temps de travail et de repos, qui était difficilement soluble en l’état en raison de l’exercice sur plusieurs plateformes et du coût de recours à des dispositifs de suivi du temps de conduite. Il y avait également la difficulté de confier à des pouvoirs publics le soin de centraliser les données de toutes les courses afin de contrôler le respect de ces règles. Cette tâche peut en revanche être aisément confiée à la CAE et à l’entreprise de portage, dont la raison d’être est la gestion administrative de l’activité des entrepreneurs".
En cette période de crise sanitaire et économique, le rapport estime important d'assurer à ces travailleurs l'accès au dispositif d'activité partielle comme c'est déjà le cas pour les salariés portés et les entrepreneurs salariés des CAE.
Cette proposition présente cet autre avantage de conserver au travailleur des plateformes flexibilité et autonomie. "Il n’a pas de réel lien de subordination, il reste libre de l’organisation de son travail. Son salaire dépend du chiffre d’affaires que son activité apporte à la coopérative ou à l’entreprise de portage le salariant. Cette indépendance protégée est de nature à satisfaire l’ensemble des objectifs poursuivis : extension des droits sociaux des travailleurs, préservation d’une autonomie d’exercice de l’activité, sécurisation des relations contractuelles. (...) L’organisation de son travail n’est en rien assurée par son employeur légal, mais par la plateforme numérique".
Une ouverture de droits progressive
Le rapport estime qu'il serait contre-productif de rendre obligatoire cette affiliation à une CAE ou à une entreprise de portage dès le premier jour d’exercice du travail sur les plateformes. "Une telle obligation générale serait en pratique difficile à mettre en œuvre et constituerait un obstacle à l’entrée, contraire à l’usage actuel".
Il est ainsi proposé de rendre obligatoire le recours à une tierce partie coopérative ou société de portage pour salarier le travailleur, au terme de 12 mois d’activité et 20 000 euros de chiffre d’affaires pour les chauffeurs VTC et les moniteurs indépendants d’auto-école. Pour la livraison de repas et la logistique urbaine, qui a un turnover plus important, il est proposé que cette obligation s’applique au bout de six mois et d’un niveau de chiffre d’affaires à déterminer.
Le casse-tête du financement des structures tierces
Talon d'Achille de cette organisation : le coût d'affiliation à une structure tierce. La mission évalue entre 7 et 10 % du chiffre d'affaires les frais de structure qui résultent du recours à un tiers. Ils doivent être rapprochés du montant de la commission prélevée par les plateformes, qui est compris entre 20 et 25 % du chiffre d’affaires. La plateforme pourrait ainsi rétrocéder une partie de sa commission. Par ailleurs, un avantage fiscal pourrait être créé, comme c’est le cas pour le recours à un centre de gestion agréé pour les professions libérales.
Reste à savoir quel accueil sera réservé à cette proposition par le gouvernement et les principaux intéressés : les travailleurs et les plateformes bien sûr, mais aussi les CAE et les entreprises de portage salarial qui seraient contraintes de s'adapter à une nouvelle catégorie de travailleurs.

(*) L’accès des travailleurs de plateformes de mobilité au portage salarial nécessiterait toutefois certaines adaptations législatives. "Les conditions et interdictions de recours au portage ont pour effet d’en réduire très sensiblement le champ d’application, de le limiter à certains travailleurs qualifiés (aptes à convenir des conditions d’exécution de la prestation et de son prix) et d’exclure de son champ d’application certaines activités (comme les activités de services à la personne)", constate le rapport.
Ce rapport, ramassi de conneries, s'il est un jour appliqué alors les vtc entrepreneurs individuels seront bons à jeter aux chiens.
Tout tourne autour de comment empecher le vtc à entreprendre librement !!
Ce torchon ne parle ni des taxi de G7, ni des loueurs de airbnb ni des coiffeurs de treatwell et je peux m'etaler avec des ni ni sur 100 lignes facilements en citant les metiers qui font appel à des applications de mise en relation (presque tous les metiers font recours à ce modele d'économie digitale), maintenant meme un gamin peut se faire de l'argent sur youtub en pupliant son repas de petit dej .... tous ces metiers procèdent de la meme façon pour chercher des clients mais non il faut qu'on legifère uniquement pour le vtc ! ce banlieusard qui sort de sa cité sans diplome et qui roule en mercedes ! on dirait une jalousie politique .... cé pas mon genre d'aller sur ce terrain de paranoïa mais là vraiment ça devient trop, ça fait 10 ans que ce bordel traine, le gouvernement a sorti plein de lois mais aucune loi n'est faite en concertation avec les vrais interessés : les chauffeurs.

Ce torchon fourre-tout ne touche pas a la position ni des appli ni des CAPA ou LOTI, ce vieux enarque croit bien faire mais il va seulement convaincre de plus en plus de chauffeur a bosser au black, cé deja le cas mais cette fois ça sera legitime et justifié. Aucun bipède n'acceptera de bosser pour donner 30% pour une appli, 10% pour le CAPA, et finit par partager le reste avec le fisc et les autres.

Je viens de lire il y a qq minutes un autre topic sur la charte vtc et ben rebolote, meme chanson, meme dance, toujours comment pointer du doigts ce chauffeur daleux qui, parait-il, il a toujours une main sur le volan et l'autre dans son slip

Et pour se faire une raison, l'auteur du rapport nous parle du nombre d'heures autorisées par semaine qu'on doit controler, avant d'ecrire ça va d'abord mettre à zero le nombre d'heures des sans papiers qui travaillent dans le batiment, le ménage, les restaurant, la sécurité, et j'en passe.

C'est ce gouvernement de bras cassés qu'il va falloir mettre sous la tutelle d'une société de portage et non pas le vtc.
Ciao bonsoir
 
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AZF

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Je signale que cet article de presse ne se base que sur des fuites d'un rapport préliminaire et non sur le rapport final qui tarde à sortir, pourquoi ?

Le rapport a été bloquer en haut lieu, on ne sait pas pourquoi ? il va etre remanié cela est sur !
 


jvtd

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Je signale que cet article de presse ne se base que sur des fuites d'un rapport préliminaire et non sur le rapport final qui tarde à sortir, pourquoi ?

Le rapport a été bloquer en haut lieu, on ne sait pas pourquoi ? il va etre remanié cela est sur !
Tres bien s'il est bloqué ! Car il est contre la liberté d'entreprendre garantie par la constitution ! Et il est discriminatoire vis à vis des vtc : il nous dit que pour exercer le vtc et seulement le vtc il faut le faire via des sociétés intermediaires en non pas en entrepreneur individuel !

On y voit sans le moindre doute la signature de uber !
Uber cherche à fuire les futurs procès aux prud'hommes pour requalifier les contrats. Et pourtant la solution est toute simple pour eviter ça :
- ne plus imposer le prix de la course et laisser le chauffeur le modifier
- ne plus comptabiliser les taux d'annulation et refus
- dispatcher les courses selon le souhait du chauffeur qui aurait defini au prealable ses propres conditions (reclamer ou non les frais du temps d'approche, definir sa propre durée d'attente gratuite, definir sa zone de travail etc ....)
- afficher toutes les info de la course dès la commande

Si uber fait tout ça alors le probleme de "fidélisation du client" sera déporté chez le chauffeur et les appli n'auront pas à se soucier de la "fiabilité" du service, en terme simple cé la concurrence entre les chauffeurs qui definira le prix et le marché en général. Là personne ne parlera de subordination.

Et rien que que par rapport au prix nous avons deja pleins d'exemples d'appli de mise en relation qui fonctionnent bien : sur le bon coin, ebay et meme sur uber-eat cé pas l'intermediaire qui fixe les prix mais le vrai fournisseur du service qui le fixe.
Par contre Uber et semblables ils fixent le prix à NOTRE PLACE puis veulent qu'on accepte ! En meme temps ils veulent qu'on ne leur parle pas de subordination !!
 
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Habs

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Tres bien s'il est bloqué ! Car il est contre la liberté d'entreprendre garantie par la constitution ! Et il est discriminatoire vis à vis des VTC : il nous dit que pour exercer le VTC et seulement le VTC il faut le faire via des sociétés intermediaires en non pas en entrepreneur individuel !

On y voit sans le moindre doute la signature de uber !
Uber cherche à fuire les futurs procès aux prud'hommes pour requalifier les contrats. Et pourtant la solution est toute simple pour eviter ça :
- ne plus imposer le prix de la course et laisser le chauffeur le modifier
- ne plus comptabiliser les taux d'annulation et refus
- dispatcher les courses selon le souhait du chauffeur qui aurait defini au prealable ses propres conditions (reclamer ou non les frais du temps d'approche, definir sa propre durée d'attente gratuite, definir sa zone de travail etc ....)
- afficher toutes les info de la course dès la commande

Si uber fait tout ça alors le probleme de "fidélisation du client" sera déporté chez le chauffeur et les appli n'auront pas à se soucier de la "fiabilité" du service, en terme simple cé la concurrence entre les chauffeurs qui definira le prix et le marché en général. Là personne ne parlera de subordination.

Et rien que que par rapport au prix nous avons deja pleins d'exemples d'appli de mise en relation qui fonctionnent bien : sur le bon coin, ebay et meme sur uber-eat cé pas l'intermediaire qui fixe les prix mais le vrai fournisseur du service qui le fixe.
Par contre Uber et semblables ils fixent le prix à NOTRE PLACE puis veulent qu'on accepte ! En meme temps ils veulent qu'on ne leur parle pas de subordination !!
Exactement sauf pour uber eats où les livreurs sont comme les VTC. Par contre, oui les restaurants sont libres et peuvent même récupérer la com de l'application en vendant plus cher qu'en direct ce qu'ils font à juste titre presque tous.
 
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AZF

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Habs @Habs je ne crois pas que les restaus sont unanimement satisfait de UberEats car il y en a pas mal qui se sont plaints sur le sujet

- UberEats ne rembourse pas le restau en cas de plainte du client c'est au restau d'assumer et aux clients qui connaissent l'astuce c'est tout benef pour manger gratis
-UberEats ne prévient pas le restau du probleme ( livraison refusé ou non comforme )

 
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AZF

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pour revenir au sujet principale de la discussion et le compléter un autre article sur le sujet

Chauffeurs VTC et livreurs à vélos : des propositions pour faire évoluer leur statut

La mission Frouin, chargée de réfléchir à la régularisation des plateformes de chauffeurs VTC ou livreurs à vélo, a formulé plusieurs propositions diversement accueillies mercredi par les intéressés.

Création d’une haute autorité, salariat des travailleurs par le biais d’un tiers… Les propositions émises par la mission Frouin en vue de régulariser les plateformes de chauffeurs VTC ou les livreurs à vélo, ne font pas vraiment l’unanimité.

Nécessité de régulation
Le secteur a besoin d’une régulation, d’une part "parce qu’il produit des travailleurs pauvres et dans une situation précaire", mais aussi car les actions en justice de ces travailleurs "ont pour effet de créer de l’insécurité juridique et potentiellement de déstabiliser le modèle des plateformes de travail", a expliqué Jean-Yves Frouin, auteur du rapport et ancien président de la chambre sociale de la Cour de cassation.


Si les plateformes (Uber, Deliveroo…) sont "sans doute des vecteurs de croissance", elles favorisent aussi "l’apparition d’une nouvelle classe de travailleurs précaires" bien plus "exposée à l’épuisement professionnel et au suicide au travail", estime le rapport.

Principale idée avancée: "généraliser le recours par les travailleurs des plateformes à un tiers pour les salarier". Au-delà de 6 à 12 mois de travail et d’un certain chiffre d’affaires, chauffeurs VTC ou livreurs seraient obligés d’être salariés par une coopérative ou une société de portage salarial. Ils seraient rémunérés en fonction du chiffre d’affaires rapporté à la société et bénéficieraient de "tous les droits et avantages liés au salariat", comme la Sécurité sociale ou l’assurance chômage.

La mesure, censée à la fois sécuriser le modèle économique des plateformes et garantir l’indépendance des travailleurs tout en leur offrant une meilleure protection, a été timidement accueillie par les différents acteurs.

Le portage salarial, fausse bonne idée ?
"On admet que les livreurs ne sont pas des indépendants et qu’ils ont besoin de la protection du salariat, mais il y a un acharnement à ne pas vouloir reconnaître le fait que les plateformes sont nos employeurs", a déploré Arthur Hay, secrétaire du syndicat CGT des coursiers à vélo de la Gironde. Le recours au portage "risque fortement de maintenir les travailleurs dans la précarité", a dénoncé la centrale syndicale, demandant que soit reconnu pour tous le statut de salarié, comme la Cour de cassation l’a fait en mars pour un chauffeur Uber.

Hind Elidrissi, membre du groupe de travail sur le sujet au Conseil national du numérique (CNNum), s’est elle étonnée du choix de cette mesure qui "ne faisait pas l’unanimité, que ce soit auprès des plateformes ou des travailleurs". Pour Hervé Novelli, président de l’Association des plateformes indépendantes (API) qui regroupe plusieurs entreprises du secteur, l’idée du portage salarial "paraît mauvaise" car compliquée à mettre en oeuvre.

Des critiques balayées par Jean-Yves Frouin, pour qui il suffirait de "modifier le statut juridique du portage salarial", aujourd’hui accessible à très peu de personnes. François Hurel, président de l’union des auto-entrepreneurs, estime lui que ce dispostif se "rapprocherait des sociétés d’intérim en plus d’être prohibitif en termes de coûts".

Temps de travail maximum et salaire minimum
Autres pistes importantes proposées par le rapport: la limitation du temps de travail à 60 heures par semaine pour les chauffeurs VTC ou l’instauration d’un salaire minimum, "correspondant approximativement au Smic horaire".

Jean-Yves Frouin juge nécessaire également de créer une haute autorité chargée de donner un avis au gouvernement sur le tarif du salaire minimum et l’octroi de licences aux plateformes souhaitant opérer en France. Une idée qualifiée d’"usine à gaz" par Hervé Novelli. "Cette autorité aurait un pouvoir très puissant qui me semble délicat à mettre en place", a-t-il déploré, privilégiant la création d’un observatoire.

Un accord d’ici fin décembre
Enfin, le rapport insiste sur le dialogue social, aujourd’hui quasi inexistant au sein des plateformes. Il pointe une "asymétrie de pouvoirs" et préconise donc la tenue d’élections syndicales dans chaque entreprise, avec protection des représentants élus. Une initiative saluée par le CNNum, qui avait présenté des propositions similaires dans un rapport publié en juillet.

Ces travaux vont désormais être remis aux partenaires sociaux, qui doivent se réunir d’ici fin décembre. Ils doivent trouver un accord afin de réguler un secteur où les outils numériques permettent "une augmentation indéfinie des performances" qu’il convient de ne "pas imposer à la personne humaine" insiste le rapport.

 



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