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PACA Le foutoir après le foot provoque une grosse colère chez les taxis à Nice


PACA Le foutoir après le foot provoque une grosse colère chez les taxis à Nice


Kiyovu

Zoneur Reconnu
VTC
UBER
18 Novembre 2018
378
532
Localité
Cote d'Azur
PAR B. G. BGUGLIELMI@NICEMATIN.FR Mis à jour le 10/06/2019 à 21:45 Publié le 10/06/2019 à 21:45


Double voire triple file dans le rond-point de Saint-Isidore : c’était le chaos dimanche après Angleterre-Ecosse. De mauvais augure avant le match des Bleues à guichets fermés, demain soir…Photos DR / Twitter.com/taxidvnice)


Les artisans-taxis accusent les pouvoirs publics d’avoir laissé les VTC travailler clandestinement aux abords du stade dimanche. Et promettent de "ne pas se laisser faire". La Ville les recadre.
"Mercredi, ça ne passera pas comme ça!" La promesse, pleine de colère, est signée du président du syndicat des artisans-taxis niçois, Fabrice Cavallera.
L’objet de son ire? "Un gros problème de coordination à la sortie du match" Angleterre-Ecosse comptant pour la phase de poules de la Coupe du monde féminine, et auquel 13.000 personnes ont assisté dimanche après-midi à l’Allianz Riviera.

Le préfet leur ayant interdit d’approcher à moins de 300 mètres du stade (appliquant les mesures de sécurité dictées par la Fifa), les taxis se disent "dépassés par les VTC, qui étaient partout, plus nombreux que nous, pour charger et marauder clandestinement."
"UN POINT DE CHARGEMENT À 300 M"

Regrettant que les taxis n’aient disposé "d’aucun endroit pour charger leurs clients" puisque l’aire de stationnement du stade leur était inaccessible, Fabrice Cavallera s’agace encore que "des taxis aient été verbalisés." Et s’il était "trop tard (lundi) pour déposer un préavis de grève et ainsi agir légalement, [les taxis n’ont] pas l’intention de [se] laisser faire."
Taxis? VTC? Le directeur de la police municipale, Richard Gianotti, renvoie tout le monde dans les cordes: "J’étais au stade dimanche, et ce qui s’est passé à la fin n’est pas admissible, même si ça n’a duré qu’une dizaine de minutes : des véhicules étaient garés en triple file dans le rond-point de Saint-Isidore. Pourtant, taxis comme VTC disposaient d’un point de chargement situé au parking P5 (UFR Staps), à 300 mètres du stade. Mais la réalité, c’est qu’ils n’ont pas voulu faire marcher leurs clients. C’est comme ça qu’ils ont obturé la circulation et bloqué totalement la sortie du stade. La police a demandé aux véhicules stationnés illégalement d’évacuer et a verbalisé ceux qui refusaient."
De plus, assure-t-il, ses hommes "n’ont verbalisé que deux VTC", eux qui n’étaient présents qu’en renfort de la police nationale, puisque les mesures de sécurité, comme pour tout événement réunissant plus de 10.000 personnes, étaient décidées par les services de l’État. "Dans ce cas, la Ville de Nice n’est que prestataire", rappelle-t-il.
QUID DE MERCREDI?
Une réponse que l’entourage de Christian Estrosi a également faite au président des taxis niçois.
Néanmoins, a assuré la municipalité à Fabrice Cavallera, "le maire comprend la colère des taxis et a saisi le préfet afin qu’une réunion ait lieu au plus vite pour trouver une sortie de crise."

Les services de l’État n’ont pu être joints hier.
Mais, selon nos informations, une réunion est effectivement prévue cet après-midi, en préfecture.
Demain, plus de 35.000 spectateurs sont attendus à 21 heures à Saint-Isidore pour assister au deuxième match des Bleues dans la compétition, face à la Norvège.
 



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