Alors à ceux qui m'envoient des mails (ils se reconnaitront*) pour me demander de supprimer leur compte et de leur transmettre leur données personnelles conformément à la GRPD pensant me faire trembler alors que les seules données en notre possession sur ce forum sont votre pseudo et votre adresse mail qui ne permettent absolument pas de vous identifier personnellement sauf dans de très rares cas. Nous ne collectons rien et ne vous demandons rien. Sauf ceux qui veulent dévoiler leur identité et leur numéro de téléphone personnel dans leurs messages (ce que je déconseille et je supprime systématiquement).
Alors au lieu de fanfaronner avec moi administrateur de ce forum ou d'autres toutes petites structures honnêtes gratuites telles que ( @BCVTC , @Cabeleon ...) qui ne vous veut aucun mal (je connais personnellement les concepteurs) allez plutôt rejoindre ce mouvement qui a déposé plainte à la CNIL contre Uber mené par Brahim Ben Ali et faites plier UBER au lieu de venir faire chier les mauvaises personnes.
A la lecture de cet article j'affiche tout mon respect et estime à Brahim pour cette action. Il vient de prouver qu'il est sur tous les fronts et là encore plus dans un domaine hyper important ou personne ne s'est aventuré.
Moi sur ce forum je ne sait rien de vous et je ne vous demande rien, Uber par contre connait absolument tout de vous, même quand vous vous arrêtez pour allez aux chiottes.
Ne vous trompez pas de cibles SVP et soyez justes avec les autres et avec vous mêmes.
A bon entendeurs...
*PS : Expliquez moi juste comment peut-on me demander en privé la suppression d'un compte avec envoi des données personnelles immédiat et par la même occasion continuer à fréquenter le forum et poster des messages. Si ça c'est pas de la contradiction ou de la schizophrénie faut qu'on m'explique ?!
Alors après cette intro nécessaire, place au superbe article du journal Libération :
Une plainte a été déposée vendredi par la Ligue des droits de l’homme devant la Cnil pour permettre aux chauffeurs d’accéder à leurs infos personnelles. Une procédure qui pourrait clarifier leur statut.
C’est une première en Europe. Selon nos informations, la Ligue des droits de l’homme (LDH) a déposé vendredi une plainte devant la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) contre Uber pour manquement au règlement général sur la protection des données (RGPD). Elle fait suite aux demandes répétées de chauffeurs de pouvoir accéder aux données d’utilisation de leurs comptes. «Une série d’obstacles est apparue dans l’exercice de leurs droits puisque ayant été effectuée directement auprès du délégué à la protection des don- nées des sociétés Uber, cette demande a fait l’objet d’une réponse rédigée en langue anglaise», est-il notamment écrit dans la plainte que nous avons pu consulter. A l’issue de leurs requêtes, la plupart n’ont pas obtenu de réponse de la plateforme, ou alors les données transmises étaient «inintelligibles», dit Me Jérôme Giusti, l’avocat des plaignants.
Pour Brahim Ben Ali, secrétaire général du syndicat INV à l’origine de cette ré- flexion collective, l’accès aux données est crucial pour les chauffeurs.
«Pour moi, certains sont privilégiés par l’algorithme. Pourquoi parfois on nous envoie à l’extérieur de la ville alors qu’il y a des clients autour ? Tout est fait pour qu’Uber optimise au maxi- mum son chiffre d’affaires, dit le chauffeur. J’ai un passif avec eux en tant que syndicaliste, je veux savoir s’ils conservent nos échanges, comment ils les utilisent, mais aussi ce qu’ils font de mes données de connexion.» «Nos chauffeurs veulent savoir ce qu’Uber détient comme “boîte noire”. Ils sont aveugles concernant les données de connexion, déconnexion mais aussi de géolocalisation, précise Me Jérôme Giusti. Uber paye des chauffeurs assez mal pour conduire des clients, mais il ne les paye pas pour les données qu’ils fournissent. C’est ce travail du clic que l’on veut rendre apparent.» secret. Pour la Ligue des droits de l’homme, ces procédures groupées peuvent permettre de faire avancer les droits des travailleurs de plateformes. «Ce qu’ils feront de leurs données personnelles nous intéresse pour la justice sociale et les droits économiques et sociaux, c’est le cœur du travail de la Ligue. Il est bien évident qu’Uber exploite ces chauffeurs», estime de son côté Maryse Artigue-long, vice-présidente de la LDH. Dans beaucoup de ces firmes où la technologie est devenue donneuse d’ordres, la question de l’accès aux données est stratégique car l’algorithme reste sou- vent un secret bien gardé. Le RGPD vient, en théorie, en- cadrer cela et redonner aux citoyens l’accès à ces informations opaques.
Dans l’hypothèse d’une décision à l’encontre d’Uber, la Cnil pourrait exiger notamment le paiement d’une forte amende comme ce fut le cas dans une plainte similaire visant Google. «Notre équipe chargée de la protection de la vie privée travaille à donner le plus d’informations possible, y compris des explications lorsque nous ne pouvons pas fournir certaines données, par exemple lorsque les données n’existent pas ou que leur divulgation porterait atteinte aux droits d’une autre personne au regard du RGPD. En vertu de la loi, les résidents français ont également le droit de faire part de leurs préoccupations en contactant le responsable de la protection des données d’Uber ou la Cnil pour un examen complémentaire», répond de son côté un porte-parole d’Uber.
Dans les mois à venir, cette plainte à la Cnil doit s’accompagner d’autres, déposées cette fois devant le tribunal judiciaire. 150 chauffeurs en- tendent obtenir de la part d’Uber une indemnisation pour cette impossibilité répétée d’accéder à leurs données.
«Combat». Après des années d’exercice en France et face à l’incapacité des gouvernements successifs de proposer de réelles protections pour les travailleurs in- dépendants des plateformes, leur lutte se fait le plus souvent devant un tribunal. En mars, pour la première fois, un chauffeur Uber a obtenu, devant la Cour de cassation, la requalification de son contrat en salarié. Cette décision ouvre la voie à de nombreux autres dossiers en cours d’instruction : rien que dans le cabinet de Me Giusti, plus d’une centaine sont en attente de dépôt.
Si la LDH devait obtenir gain de cause devant la Cnil, cela ouvrirait également de nouvelles perspectives pour qualifier notamment le lien de subordination entre les chauffeurs et la plateforme. «Et posséder nos données pourrait changer beaucoup de choses, car si l’on est requalifiés en salariés, nos heures d’attente sur l’application vont aussi être prises en charge dans l’indemnisation, ce qui n’est pas le cas actuellement», assure Brahim Ben Ali. «Ça me fait un peu penser au combat des mineurs du XIXe ou du début du XXe siècle. Parce que c’est une nouvelle économie, on a l’impression que tout est nouveau. Mais parce qu’ils sont indépendants, ils n’ont droit à aucun droit collectif», regrette l’avocat. Avec la crise et l’extension probable du domaine des auto-entrepreneurs, «ce combat vaudra pour beaucoup de monde : comme les droits acquis pour les mineurs, ils vont bénéficier à la société entière», espère Me Giusti.
Source :
Journal Libération
Par
Gurvan Kristanadjaja
Alors au lieu de fanfaronner avec moi administrateur de ce forum ou d'autres toutes petites structures honnêtes gratuites telles que ( @BCVTC , @Cabeleon ...) qui ne vous veut aucun mal (je connais personnellement les concepteurs) allez plutôt rejoindre ce mouvement qui a déposé plainte à la CNIL contre Uber mené par Brahim Ben Ali et faites plier UBER au lieu de venir faire chier les mauvaises personnes.
A la lecture de cet article j'affiche tout mon respect et estime à Brahim pour cette action. Il vient de prouver qu'il est sur tous les fronts et là encore plus dans un domaine hyper important ou personne ne s'est aventuré.
Moi sur ce forum je ne sait rien de vous et je ne vous demande rien, Uber par contre connait absolument tout de vous, même quand vous vous arrêtez pour allez aux chiottes.
Ne vous trompez pas de cibles SVP et soyez justes avec les autres et avec vous mêmes.
A bon entendeurs...
*PS : Expliquez moi juste comment peut-on me demander en privé la suppression d'un compte avec envoi des données personnelles immédiat et par la même occasion continuer à fréquenter le forum et poster des messages. Si ça c'est pas de la contradiction ou de la schizophrénie faut qu'on m'explique ?!
Alors après cette intro nécessaire, place au superbe article du journal Libération :
Une plainte a été déposée vendredi par la Ligue des droits de l’homme devant la Cnil pour permettre aux chauffeurs d’accéder à leurs infos personnelles. Une procédure qui pourrait clarifier leur statut.
C’est une première en Europe. Selon nos informations, la Ligue des droits de l’homme (LDH) a déposé vendredi une plainte devant la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) contre Uber pour manquement au règlement général sur la protection des données (RGPD). Elle fait suite aux demandes répétées de chauffeurs de pouvoir accéder aux données d’utilisation de leurs comptes. «Une série d’obstacles est apparue dans l’exercice de leurs droits puisque ayant été effectuée directement auprès du délégué à la protection des don- nées des sociétés Uber, cette demande a fait l’objet d’une réponse rédigée en langue anglaise», est-il notamment écrit dans la plainte que nous avons pu consulter. A l’issue de leurs requêtes, la plupart n’ont pas obtenu de réponse de la plateforme, ou alors les données transmises étaient «inintelligibles», dit Me Jérôme Giusti, l’avocat des plaignants.
Pour Brahim Ben Ali, secrétaire général du syndicat INV à l’origine de cette ré- flexion collective, l’accès aux données est crucial pour les chauffeurs.
«Pour moi, certains sont privilégiés par l’algorithme. Pourquoi parfois on nous envoie à l’extérieur de la ville alors qu’il y a des clients autour ? Tout est fait pour qu’Uber optimise au maxi- mum son chiffre d’affaires, dit le chauffeur. J’ai un passif avec eux en tant que syndicaliste, je veux savoir s’ils conservent nos échanges, comment ils les utilisent, mais aussi ce qu’ils font de mes données de connexion.» «Nos chauffeurs veulent savoir ce qu’Uber détient comme “boîte noire”. Ils sont aveugles concernant les données de connexion, déconnexion mais aussi de géolocalisation, précise Me Jérôme Giusti. Uber paye des chauffeurs assez mal pour conduire des clients, mais il ne les paye pas pour les données qu’ils fournissent. C’est ce travail du clic que l’on veut rendre apparent.» secret. Pour la Ligue des droits de l’homme, ces procédures groupées peuvent permettre de faire avancer les droits des travailleurs de plateformes. «Ce qu’ils feront de leurs données personnelles nous intéresse pour la justice sociale et les droits économiques et sociaux, c’est le cœur du travail de la Ligue. Il est bien évident qu’Uber exploite ces chauffeurs», estime de son côté Maryse Artigue-long, vice-présidente de la LDH. Dans beaucoup de ces firmes où la technologie est devenue donneuse d’ordres, la question de l’accès aux données est stratégique car l’algorithme reste sou- vent un secret bien gardé. Le RGPD vient, en théorie, en- cadrer cela et redonner aux citoyens l’accès à ces informations opaques.
Dans l’hypothèse d’une décision à l’encontre d’Uber, la Cnil pourrait exiger notamment le paiement d’une forte amende comme ce fut le cas dans une plainte similaire visant Google. «Notre équipe chargée de la protection de la vie privée travaille à donner le plus d’informations possible, y compris des explications lorsque nous ne pouvons pas fournir certaines données, par exemple lorsque les données n’existent pas ou que leur divulgation porterait atteinte aux droits d’une autre personne au regard du RGPD. En vertu de la loi, les résidents français ont également le droit de faire part de leurs préoccupations en contactant le responsable de la protection des données d’Uber ou la Cnil pour un examen complémentaire», répond de son côté un porte-parole d’Uber.
Dans les mois à venir, cette plainte à la Cnil doit s’accompagner d’autres, déposées cette fois devant le tribunal judiciaire. 150 chauffeurs en- tendent obtenir de la part d’Uber une indemnisation pour cette impossibilité répétée d’accéder à leurs données.
«Combat». Après des années d’exercice en France et face à l’incapacité des gouvernements successifs de proposer de réelles protections pour les travailleurs in- dépendants des plateformes, leur lutte se fait le plus souvent devant un tribunal. En mars, pour la première fois, un chauffeur Uber a obtenu, devant la Cour de cassation, la requalification de son contrat en salarié. Cette décision ouvre la voie à de nombreux autres dossiers en cours d’instruction : rien que dans le cabinet de Me Giusti, plus d’une centaine sont en attente de dépôt.
Si la LDH devait obtenir gain de cause devant la Cnil, cela ouvrirait également de nouvelles perspectives pour qualifier notamment le lien de subordination entre les chauffeurs et la plateforme. «Et posséder nos données pourrait changer beaucoup de choses, car si l’on est requalifiés en salariés, nos heures d’attente sur l’application vont aussi être prises en charge dans l’indemnisation, ce qui n’est pas le cas actuellement», assure Brahim Ben Ali. «Ça me fait un peu penser au combat des mineurs du XIXe ou du début du XXe siècle. Parce que c’est une nouvelle économie, on a l’impression que tout est nouveau. Mais parce qu’ils sont indépendants, ils n’ont droit à aucun droit collectif», regrette l’avocat. Avec la crise et l’extension probable du domaine des auto-entrepreneurs, «ce combat vaudra pour beaucoup de monde : comme les droits acquis pour les mineurs, ils vont bénéficier à la société entière», espère Me Giusti.
Source :
Journal Libération
Par
Gurvan Kristanadjaja