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Info Comment un lobbyiste influence le rapport de l'Institut Montaigne sur les droits des indépendants- prestataires des plateformes


Info Comment un lobbyiste influence le rapport de l'Institut Montaigne sur les droits des indépendants- prestataires des plateformes


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La passion du VTC
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Depuis quelques mois, le débat pour redéfinir les droits des chauffeurs VTC et des livreurs de plateformes comme Deliveroo, UberEats, Foodora ou Stuart agite le gouvernement. Un certain rapport de l'Institut Montaigne semble l'avoir particulièrement influencé avant l'été. Le CV de ses auteurs mérite de s'y arrêter...

Le rapport de l'Institut Montaigne sur le statut des travailleurs des plateformes comme Uber ou Deliveroo a particulièrement influencé le gouvernement, selon la ministre elle-même.

De la discussion jaillit la lumière ? Encore faut-il que le débat repose sur des bases saines. Cela n'a apriori pas été le cas dans le cadre du projet de la loi Borne sur l’orientation des mobilités (LOM), notamment sur le sujet tant controversé du statut des travailleurs de plateformes. Au Palais Bourbon, le 17 mai dernier, les idées et les pensées s’agitent.

Doit-on requalifier en salarié les chauffeurs VTC et les livreurs ? Le gouvernement tranche en faveur des plateformes et propose par son article 20 d’écarter toute possibilité de salariat au profit de "chartes de bonnes conduites" qui seront rédigées par les plateformes elles-mêmes. Voilà une nouvelle victoire de l’ubérisation.

Elisabeth Borne, ministre chargée des transports, annonce en ces termes aux députés le nouvel enjeu du texte : "L’idée est d’imposer, ou de proposer, aux plateformes qui recourent à des travailleurs indépendants de prendre des engagements sociaux. En contrepartie, il est précisé que cela ne crée pas une présomption d’activité salariée".

Très vite, elle appuie son discours sur un certain rapport : "Peut-être certains d’entre vous ont-ils pris connaissance du rapport de l’Institut Montaigne sur les travailleurs de plateformes, qui est particulièrement édifiant !". Le 7 juin, jour du vote de l’article 20, rebelote : Elisabeth Borne, une nouvelle fois, "renvoie au rapport de l’institut Montaigne". Mais, de quoi s’agit-il ?

Le rapport dont il est question, "Travailleurs des plateformes : liberté oui, protection aussi", a été publié en avril 2019 par l'Institut Montaigne, d'orientation libérale, qui regroupe cadres d’entreprises, hauts-fonctionnaires, universitaires et représentants de la société civile.

Cette étude qui a inspiré la loi Borne a été rédigée… par un prestataire des plateformes ! Charles de Froment, rapporteur général dudit rapport, se présente comme le fondateur de Pergamon, agence de relations publiques et de communication... et, dans ce cadre, a travaillé jusqu'à 2018 comme lobbyiste pour la plateforme de livraison de repas à domicile Stuart ! En 2017, le voici par exemple cité par l'AFP, en tant que "responsable des affaires publiques de Stuart", sur le "risque de requalification" du statut des livreurs indépendants. En juin 2018, il intervient lors d'un colloque de la fondation Jean Jaurès avec cette même casquette... au point que le site de la fondation se trompe et le qualifie de "fondateur de Stuart".

Par ailleurs, l’Institut Montaigne omet de préciser qu’Uber est un de leur mécène. Au téléphone, Bertrand Martinot, économiste et président du groupe de travail, rétorque à Marianne qu’"il est difficile de faire un rapport sur un système économique sans les acteurs du système.

On se devait de travailler avec des responsables de ces plateformes". Concernant son collègue Charles de Froment, "c’est son expertise universitaire de sociologue qui nous était précieuse. Et il n’a jamais fait état de ses connaissances avec d’autres acteurs." Contacté par mail, le principal intéressé a préféré le silence et nous a renvoyé vers l'Institut Montaigne…

En reprenant la liste des signataires du rapport, on trouve encore trois autres membres liés de loin ou de très près à Deliveroo, Uber, UberEats ou Stuart. Les deux rapporteurs principaux ne font pas exception : Faustine Pô, consultante elle aussi à Pergamon et Edouard Michon, chef de projet et de la direction de la stratégie chez Allianz. Allianz qui est l’assurance partenaire des chauffeurs VTC Uber depuis mai 2015.

En effet, l’Institut Montaigne entretient des liens très étroits avec plusieurs assureurs : il est dirigé par Henri De Castries, ex-PDG du groupe d’assurance Axa. Ce dernier propose une assurance aux livreurs et chauffeurs Uber, Stuart et même un temps, aux coursiers Deliveroo. Depuis cette année, Deliveroo met à disposition une nouvelle assurance pour ses livreurs, "accident by qover", d’une jeune Start Up belge partenaire de La Parisienne Assurance.

Cette dernière, tout comme Axa est une donatrice de l’institut Montaigne. A l'heure où l'on veut redéfinir la couverture sociale de ces indépendants, ces alliances ne semblent pas si anodines.

Malgré tous leurs différents liens avec ces plateformes, Bertrand Martinot insiste sur l'impartialité et la grande diversité qui régnaient dans le groupe de travail : "Des experts, sociologues, universitaires et aussi des avocats enfin, on s’entend, pas les avocats violemment en faveur de la requalification en salariat".

L'Institut Montaigne aurait également donné la parole à 900 chauffeurs VTC et livreurs. Devant les députés, lors de la commission du 15 mai sur les affaires sociales des plateformes collaboratives et le statut du travailleur, Charles de Froment le confirme :

"C’est un travail fondé sur des auditions auprès d’acteurs du secteur mais également qui repose sur une enquête inédite auprès de 900 livreurs avec plus de 15 heures d’entretiens réalisés avec des indépendants et la lecture quotidienne et systématique sur l’ensemble des forums, Facebook, Télégram, des livreurs et des chauffeurs VTC". Marianne a pourtant posté plusieurs sondages sur différents groupes Facebook réunissant à eux tous, plus de 6.000 coursiers français. Etrangement, aucun d’entre eux n’a entendu parlé de cette enquête.

Bertrant Martinot se défend en assurant que la démarche était "d'illustrer" leur étude. Il explique avoir mis en place plusieurs fois des "focus groupe", réunions de quelques chauffeurs et livreurs soigneusement choisis et proposés par les plateformes… Donc pas les plus virulents à l'égard de l'ubérisation.

Jérôme Pimot, co-fondateur de CLAP (Collectif des Livreurs Autonomes Parisiens) réagit vivement : "C’est comme le fameux sondage Deliveroo justifiant la suppression du tarif minimal à la course, ils envoient un questionnaire à une partie des livreurs – comment est défini cette partie ?- par le biais des plateformes bien entendu, et sur le lot, 15% répondent. Et ils en font une parole commune !". Le réponse de l'économiste de l'Institut Montaigne ne se fait pas attendre : "Pourquoi s’adresser à des collectifs comme CLAP ? Ils ne sont ni représentatifs ni structurés".

Le projet de loi modifié et ce nouvel article 20 ont été déposés le 11 juillet dernier. Les discussions reprendront dès le lundi 2 septembre et la réforme pourrait entrer en vigueur dès l’automne prochain. Dans les rues, les livreurs continuent leurs courses contre-la-montre. L’Institut Montaigne, quant à lui, organise un colloque, dès la rentrée de septembre, en présence des plateformes et des lobbyistes.

Charles De Froment fera état pour l’occasion de son "expertise universitaire de sociologue". Les chauffeurs et les livreurs semblent avoir été oubliés. Aucun volontaire parmi les 900 ?

Ubérisation : comment un lobbyiste a rédigé l'influent rapport de l'Institut Montaigne sur les droits des travailleurs

si le fameux rapport vous interrèsse voici le lien

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwi0kNuxmaTkAhXjz4UKHeRxBgkQFjACegQIBRAC&url=https://www.institutmontaigne.org/ressources/pdfs/publications/travailleurs-des-plateformes-liberte-oui-protection-aussi-rapport.pdf&usg=AOvVaw0kIzJON3JBLuxLlnP_SZ48
 

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taxidriver

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Ceci est le fruit de notre inaction !

Quand il y aura une vrai Manifestation, peut être qu'ils nous respecterons plus davantage :)
 


sam84000

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taxidriver @taxidriver C'est vrai on prefere courir derriere la majo d'un jour plutot que la tranquillité a vie apres quelque jours de perdu.
 
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Shibani

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Moi je pense surtout que c’est le fonctionnement du système français(et international)qui est ainsi !!!
Les puissants (lobby et miliardaire)décident ce qu’ils désirent en faisant croire qu’on a la possibilité de choix .
Après c’est vrai qu’il y a possibilité d’obtenir des miettes!
Mieux vaut tenter d’obtenir les miettes que rien aussi !
 
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taxidriver

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Ce n'est pas le gouvernement qui à la main sur les emplois mais les grosses société privé. Donc oui, ces derniers qu'on peut aussi qualifier de lobbyiste ont un rapport de force non négligeable ! Mais si j'étais Président je lui dirais casse toi et je donnerais l'affaire à quelqu'un d'autre, à un de mes proches ptdr
 


pedro92

Le vtc n'est pas une œuvre sociale.....
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Ceci est le fruit de notre inaction !

Quand il y aura une vrai Manifestation, peut être qu'ils nous respecterons plus davantage :)
C'est une activité avec un turn over tellement important que les mecs qui sont là pour 6 mois/1 an /2 an se contre-foutent de l'avenir du VTC...

Ils sont là entre 2 jobs, par défaut, par dépit , certains n'ont rien fait pour mériter la carte et se savent en sursis , croquant tout ce qui est possible tant qu'ils le peuvent...

ça donne du "taf" aux banlieues, à 2 ou 4 roues , et ça , c'est tout ce que prend en compte le gouvernement....

Et vu le nombre de VTC réglos qui légitimisent ou trouvent des excuses aux clandés de toute sorte sous cette pseudo solidarité de potes/frères/cousins sans avoir cette même solidarité de mobilisation, c'est bien loin d'être gagné...:oops:
 
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AZF

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L’Institut Montaigne est une construction des cabinets de conseils privés

Voici l’article publié sur le site Consultor, qui revient sur les liens étroits entre l’institut Montaigne, dirigé par un homme qui a tenté de droguer une collaboratrice afin de la violer, et les cabinets de conseils privés mondialistes qui ont ruiné le Trésor public ces 20 dernières années avec des dépenses allant jusqu’à 3 milliards d’euros par an ! Il est clairement question d’un coup d’État du privé qui avance ses pions et détruit l’état et les services publics depuis 20 ans !




Les cabinets de conseil en strat’ collaborent très régulièrement aux documents de cet institut (près de 6 millions d’euros de budget par an), créé en 2000 par l’ancien patron d’Axa, Claude Bébéar, qui se présente comme le « lanceur d’alerte » de l’action publique.
Derniers rapports et notes en date auxquels les consultants ou ex-consultants ont participé, E-santé : augmentons la dose ! en juin dernier, dont l’un des trois présidents était Thomas London, directeur associé chez McKinsey Paris, le rapport détonant de mai dernier porté par la senior advisor du BCG, Agnès Audier, Seine-Saint-Denis : les batailles de l’emploi et de l’insertion (dont nous avons fait écho ici), ou encore la note de mars 2020 à laquelle a participé l’ancien consultant de Roland Berger, Hakim El Karoui, Retraites : pour un régime équilibré. Chez Kearney, deux rapports d’ampleur ont été rendus ces dernières années : sur la spécificité du mutualisme en France et du tourisme (avec notamment Jean Boschat et Patrick Rabbat, partner et principal au bureau de Paris). Deux rapports sont en cours de réalisation sur les sujets très tendance de mobilité dans la ville et d’énergies renouvelables.
Montaigne, un institut très politique
L’Institut Montaigne, groupe de réflexion étiqueté capitaliste et néolibéral, est présidé depuis 2016 par un autre homme d’affaires français très influent, Henri de Castries, successeur de Bébéar chez Axa jusqu’en 2016, aujourd’hui président des activités européennes du fonds d’investissement américain General Atlantic. Il est financé par des entreprises du CAC 40, GDF Suez, Total ou Vallourec ; il est considéré comme la voix des grandes entreprises.
Ce groupe de réflexion a été par ailleurs très présent dans la campagne d’Emmanuel Macron, comme l’a expliqué un article de Libération en 2017. Il regroupe des cadres d’entreprises, de hauts fonctionnaires, des universitaires, des représentants de la société civile, et des consultants donc, avec l’objectif de concilier les enjeux de long terme de compétitivité et de cohésion sociale, notamment en matière de politiques publiques françaises et européennes. Ils sont quinze membres au comité directeur, aucun représentant des cabinets de conseil en strat’, mais des dirigeants ou ex-dirigeants de grandes entreprises, Engie, Airbus, Renault, Dassault Système, La Poste… et l’ancienne ministre, Fleur Pellerin, fondatrice CEO du fonds d’investissement Korelya Capital. Ce comité directeur est officiellement en charge « de la cohérence des publications et de la qualité scientifique et éditoriale des travaux ».
Pour Kearney, le positionnement droitier de Montaigne est cependant plus complexe qu’il n’y paraît. « Les fractures sont plus compliquées que de simples prises de position. Dans la réalité des leviers, par exemple l’école, l’Institut permet de faire exprimer des sensibilités différentes avec le souhait du renforcement du rôle de l’État pour aider les plus défavorisés », souligne Nicolas Lioliakis, partner et chairman France chez Kearney.
Un cinquième des rapports rédigés avec la participation de consultants
Ils sont donc aujourd’hui six cabinets de conseil en stratégie à être partenaires de cet institut plus qu’actif et productif – il publie en moyenne un long rapport (jusqu’à deux cents pages de contenu rédigées par les quinze à vingt membres qui constituent ce groupe de travail) et une ou deux notes par mois.
« L’adhésion à l’Institut est ouverte à toutes les entreprises qui le souhaitent et elle est soumise au comité directeur de l’Institut Montaigne. Entre juillet 2019 et juillet 2020, sur cinquante travaux publiés (notes, rapports, études), 20 % ont été réalisés avec la participation de consultants », confirme Alice Baudry, directrice du marketing et de la communication de l’Institut Montaigne.
Le cabinet Advancy vient de mettre en place le partenariat, une relation donc très – trop – récente selon le fondateur associé d’Advancy Éric de Bettignies pour pouvoir en parler tout en tenant à mettre en avant « le professionnalisme des personnes de l’Institut Montaigne ». Chez Kearney, en revanche, les relations sont plus anciennes, le cabinet en est membre depuis une dizaine d’années.
« En tant que membre de ce think tank, nous avons abondé financièrement afin de lui donner les moyens de produire des études réputées agnostiques avec des perspectives sur des secteurs en rupture ou la problématisation de plus vastes enjeux macro-économiques ou sociaux. Notre partenariat actif récent permet de lui apporter une assistance sectorielle, par exemple sur les mobilités urbaines, les énergies renouvelables, les enjeux du tourisme. Nous avons un rôle de coordonnateur et de formalisateur des travaux en soutien de leurs équipes », précise Nicolas Lioliakis de Kearney.
Les rouages des collaborations entre l’institut et les cabinets de conseil en stratégie
Dans ce cadre, c’est du ressort de l’Institut Montaigne de trouver l’idée d’une étude sur laquelle les cabinets peuvent se positionner. « Le programme de travail est adopté par le comité directeur de l’Institut Montaigne, l’équivalent de conseil d’administration. Les propositions de travail sont préalablement instruites par la direction des études et l’équipe de direction sur la base de comités d’engagement qui se tiennent quatre à six fois par an », atteste Alice Baudry de l’Institut.
À charge au cabinet de conseil qui s’est vu confier le dossier de définir les thématiques, les personnes à interviewer, de détacher une équipe dédiée pour coordonner et produire in fine un rapport, « si les sujets sont dans notre champ de la transformation des entreprises et des secteurs, dans une approche œcuménique », selon Nicolas Lioliakis. « Notre métier, c’est d’être un révélateur d’intelligence collective. Notre philosophie, c’est de toujours créer les conditions d’une réflexion collégiale, que les questions soient opérationnelles et/ou fondamentales », appuie Nicolas Bienvenu, directeur communication de Kearney.
L’adhésion à l’Institut Montaigne (dont Consultor n’a pas pu obtenir un quelconque tarif) permet, selon la source officielle, aux quelque 180 entreprises adhérentes et cabinets de conseil de recevoir les travaux (des travaux rendus publics sur le site !) et ouvre l’accès à des événements exclusivement réservés aux entreprises adhérentes.
« Elles sont également invitées à rejoindre les groupes de travail qui préparent les rapports publiés par l’Institut Montaigne. Ces groupes sont composés de participants issus de l’entreprise, de la fonction publique et du monde de l’expertise au sens large, comme l’enseignement supérieur et la recherche. Leur composition précise est toujours communiquée dans chaque rapport et sur notre site internet », précise Alice Baudry de l’Institut Montaigne. Des travaux qui ne sont jamais monnayés.
« La plupart des rapports de l’Institut Montaigne donnent lieu à des groupes de travail dont le rapporteur est très souvent un associé de cabinets de conseil mis à disposition pro bono par les cabinets partenaires de l’Institut. Il n’y a pas de monétisation ou de contractualisation », affirme l’ancien consultant de Roland Berger, Hakim El Karoui, fondateur de son propre cabinet de conseil Volentia (dont nous avions réalisé le portrait ici). Des missions uniquement pro bono confirmées également par Kearney.
« Pour nous, elles sont l’occasion d’être en contact avec des acteurs très différents sur l’ensemble des thématiques du sujet traité, c’est passionnant comme consultant et comme citoyen. Et les formats sont intéressants, car ce sont des sujets sur lesquels il n’y a pas d’opinion dominante (que penser d’Airbnb ? Quelles nouvelles énergies pour demain ?) et pour lesquels nous interrogeons des personnes qui ne se parlent pas forcément habituellement », assure le partner et chairman France de Kearney, Nicolas Lioliakis.
Un puissant lieu de réseau
Pour l’Institut, cet apport à titre gracieux d’un vivier de ressources représente sans conteste une véritable plus-value. Toutefois, pour éviter tout potentiel conflit d’intérêts, l’Institut a mis en place un certain nombre de règles. De même, pour les cabinets, il pourrait être délicat d’associer leur marque avec institut assez marqué politiquement. Mais personne n’y trouve à redire. Ces partenariats sont sans conteste une belle façon de construire un solide réseau au plus haut sommet du pouvoir, économique et politique. Avec, comme dit Nicolas Bienvenu, le dircom de Kearney, « des opportunités de rencontres évidemment importantes ».
 



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