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Presse Chauffeur clandestin : nous sommes montés a bord d'un VTC non-déclaré !


Presse Chauffeur clandestin : nous sommes montés a bord d'un VTC non-déclaré !

  • Auteur de la discussion User_13993
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U

User_13993

Invité
Simon travaille sept jours sur sept avec plusieurs plateformes et gagne environ 1 600 euros par mois. Mais ne paie ni charges ni impôts sur ses revenus. Il raconte son système.


Il a à peine refermé la portière de sa berline noire, dans cette rue de l’Est parisien, que le téléphone sonne déjà. Sur l’écran de son mobile s’affiche le prénom de la première cliente de la journée, Sandrine. Simon* accepte la course et part en trombe, grillant au passage un feu orange. Il ne connaît ni la destination finale de Sandrine, ni ce que va lui rapporter la course. « Parfois, on parcourt sans le savoir 5 km pour faire une course d’un kilomètre. On travaille pour perdre de l’argent », maugrée Simon, noté « cinq étoiles » par son application et décrit par ses clients comme « très sociable, hyper élégant ».
Cela fait six ans que cet ancien patron de restaurant, chemise blanche et baskets, officie comme chauffeur VTC. Il commence sa journée à 4 heures le matin, se joue des embouteillages avec l’aide des applications mobiles… et ne déclare plus son activité depuis quatre ans. « Jusqu’en 2015, j’étais réglo. Mais avec le succès d’Uber, j’ai fini par gagner une misère, ça ne valait plus le coup », confie-t-il.

Alors Simon a décidé de monter sa propre société, il travaille pour quatre plateformes VTC à la fois, sept jours sur sept et gagne en moyenne 1 600€ sans payer aucune charge. « Je suis un clandestin, assume le chauffeur, qui s’est ouvert un compte bancaire en Allemagne pour échapper au fisc « comme la plupart des chauffeurs Uber », assure-t-il. « Ce serait trop dur sinon ! ». Un phénomène qui pourrait connaître un coup d’arrêt puisque Uber et toutes les autres plateformes auront dès l’an prochain l’obligation de transmettre les revenus de leurs chauffeurs à l’administration.
Si je payais les charges, je n’aurais gagné que 4 ou 5 €
En attendant, Simon poursuit ses trajets au noir. Et le dimanche est un bon jour. Uber facture les courses « 40 ou 50 % » plus cher en raison de la forte demande et de l’afflux de clients internationaux. Sur la banquette arrière, Sandrine se rend à l’autre bout de Paris, à huit kilomètres. Vingt-deux minutes plus tard, la voiture pile devant un salon de beauté. Coût total de la course : 15€24 sur lequel Simon touchera, après la commission d’Uber, 11€42. « Si je payais les charges, je n’aurais gagné que quatre ou cinq euros ». Le téléphone n’arrête pas de vibrer. Simon note sa cliente cinq étoiles et nous voilà près des Champs-Élysées d’où Jean-Pierre* part en balade dominical aux puces de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)

La berline s’engouffre sur un périphérique fluide. Sur le téléphone, le prénom de Jacqueline* apparaît déjà. Cinq minutes après le départ de Jean-Pierre, une vieille dame monte à bord, aidée par sa fille. La septuagénaire explique qu’elle prend un Uber tous les matins pour se rendre à l’hôpital. « Je ne vous connais pas, vous ! », lance-t-elle à Simon qui engage la conversation. La course dure à peine 10 minutes, soit 6€80 qui tombent dans la poche du chauffeur. « C’est une bonne matinée, ça s’enchaîne ! ». Une heure et demie que la journée a débuté, et Simon a presque gagné 30€ dont ni le fisc, ni les Urssaf ne verront la couleur.
*Les prénoms ont été modifiés

Source : Le Parisien, 09 Juin 2019
http://m.leparisien.fr/economie/cha...d-d-un-vtc-non-declare-09-06-2019-8089950.php
 










U

User_13865

Invité
LOL 7/7 1 600€ mais ça se trouve qu'il travaille que 3h - 4h par jour car il le dit pas dans le reportage
 
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Habs

Zoneur Élite
VTC
18 Mai 2016
2 255
2 928
Localité
Paris
Véhicule
Nissan 370 Z roadster / Alfa Romeo Giulietta
Ça dépend si sa voiture est quand même conforme , si il a une assurance etc mais j'en doute .
 





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