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Presse Après les galères de Vélib', la (presque) fin d'Autolib'


Presse Après les galères de Vélib', la (presque) fin d'Autolib'


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Zoneur Reconnu
VTC
BOLT
UBER
23 Décembre 2017
435
347
Localité
Cote d'Azur
Véhicule
Toyota C-HR
Le syndicat gestionnaire d’Autolib’ va proposer la résiliation du contrat avec Bolloré
L’exécutif parisien est en froid avec le groupe Bolloré depuis que celui-ci lui a demandé, ainsi qu’aux autres collectivités utilisatrices du service, d’éponger la majorité de la dette d’Autolib’.
Le Monde.fr avec AFP | 15.06.2018 à 17h29 • Mis à jour le 15.06.2018 à 21h09

Lancé en décembre 2011, Autolib’, le service d’autopartage de voitures électriques vit ses dernières heures. Dans une interview au Parisien, vendredi 15 juin, la maire PS du 12e, Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole explique qu’elle proposera le 21 juin aux 98 communes qui le composent, dont Paris, de résilier le contrat conclu avec le groupe Bolloré pour ce dispositif.
« En rompant il y a un mois la procédure de conciliation et en exigeant le versement par les communes de sommes astronomiques, le groupe Bolloré ne nous a pas laissé le choix » et « les communes de la métropole ne verseront pas les 233 millions d’euros que le groupe Bolloré exige », précise dans un communiqué Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat.
Le groupe Bolloré a estimé à 293,6 millions d’euros la dette d’exploitation du service lancé en fanfare en 2011 sous Bertrand Delanoë (PS), jusqu’à la fin du contrat en 2023. Contraint par contrat à donner de sa poche 60 millions d’euros, il a demandé aux collectivités utilisatrices du service dans la métropole, dont surtout Paris, de lui verser 46 millions d’euros par an pour régler le reste.
« Nous estimons par ailleurs que cette délégation de service public est obsolète dans sa forme, au regard des nouveaux usages. C’est la raison pour laquelle le conseil syndical est appelé à voter le 21 juin prochain la résiliation du contrat Autolib’ », ajoute-t-elle.
Une résiliation du contrat du service de voitures électriques Autolib’, envisagée par le syndicat gestionnaire, coûterait 300 millions d’euros aux collectivités, a rapporté, vendredi, le groupe Bolloré. Selon ses estimations, une résiliation coûterait ainsi plus cher qu’une poursuite du contrat jusqu’à son terme en 2023.
Dans un communiqué, Autolib’ a « pris acte » de la décision de la présidente du syndicat de proposer aux élus la résiliation du contrat. Le groupe souligne que ce dernier prévoyait dans un tel scénario le paiement de 150 millions d’euros, « le transfert de l’ensemble du personnel de la société Autolib’ », « la reprise à la valeur nette comptable des biens du service », « le versement d’indemnités sur les contrats en cours » et « la prise en compte des dédommagements commerciaux envers les usagers ». La somme totale atteindrait ainsi 300 millions d’euros.

Recherche de solutions alternatives
« Nous ne pouvons accepter de maintenir à flot le service déficitaire du délégataire, alors même que le service se dégrade et que les usagers s’en plaignent. Payer les sommes astronomiques exigées par le groupe Bolloré pourrait mettre en péril l’équilibre budgétaire des communes concernées », met en garde la présidente.
Selon le syndicat, les premières estimations qu’il a réalisées montrent que le coût de cette résiliation pour les communes sera de « plusieurs dizaines de millions d’euros, soit un coût considérablement inférieur aux 233 millions d’euros exigés par le groupe Bolloré ».
Pour que « cette résiliation ne pèse pas sur les usagers, le syndicat Autolib’Métropole et la Ville de Paris feront le maximum pour que le service ne s’arrête pas du jour au lendemain », prévient le communiqué.
Le syndicat affirme être « d’ores et déjà en discussion avec de nombreux acteurs pour organiser très vite des nouvelles solutions d’autopartage. Les premières seront initiées avant la fin de l’année », conclut-elle.
Mme Hidalgo avait réuni lundi plusieurs constructeurs, loueurs et start-up du secteur automobile avaient participé à la réunion à l’hôtel de ville, comme « Renault, PSA, BMW, Volkswagen, Daimler, Drivy, Ubeeqo, Zipcar, Citiz, Communauto, Car2Go, Vulog, Zencarz, Sixt, Hertz et Clem’» pour discuter d’alternatives au service d’autopartage Autolib’.
 



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