- 14 Décembre 2016
- 5 766
- 6 079
- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
C’est l’heure des grands travaux chez Uber. L’entreprise de VTC repense actuellement sa philosophie et sa méthode de fonctionnement pour devenir la solution unique pour tous les déplacements urbains… et même plus.
Alors qu'Uber vient récemment de perdre une bataille juridique en Californie, cela n'a pas mis un frein aux ambitions du géant du VTC. Dans un entretien avec le site The Verge, le PDG d'Uber a annoncé des changements dans le fonctionnement de ses applications et une nouvelle manière d'imaginer son service.
Dans les mots de Dara Khosrowshahi, le PDG lui-même, Uber voudrait devenir “le système d'exploitation de votre vie urbaine”. Une manière grandiloquente de dire que l'application Uber va centraliser tous les services de l'entreprise, et même quelques autres. À Londres, San Francisco, Paris ou encore New York, l'application vous permettra, par exemple, de visualiser les trajets en transport en commun en plus des trajets en VTC. Un peu comme ce que font déjà Google Maps et Citymapper, en somme. Uber Eats sera aussi directement intégré à l'app, plus besoin d'un logiciel à part.
Une seule app pour les gouverner toutes
Ces services viendront rejoindre la location de vélo et de trottinette électrique Jump déjà disponible au sein de l'application. Les trottinettes Lime seront également de la partie. En centralisant tous ces services au sein de son app, Uber espère devenir au déplacement urbain “ce qu'Amazon est à la recherche de produits”. En résumé, devenir la solution tout-en-un de tous les citadins et citadines cherchant à aller d'un point A à un point B.
L'idée d'encourager sa clientèle à prendre les transports en commun peut paraître saugrenue pour Uber qui ne touche pas de commission sur ces déplacements. Mais comme toutes les grandes entreprises du web, ce qu'Uber cherche, ce sont autant des revenus directs que des données personnelles sur sa base d'utilisateurs. Et cela ne jamais fait de mal que de plus en plus de personnes passent du temps dans l'application.
Évidemment, tout cela se fera en parallèle du développement d'Uber Freight et Uber Elevate, ses deux branches dédiées au transport de marchandises et aux déplacements aériens partagés. Un développement tous azimuts qui, pour Dara Khosrowshahi, permettra à Uber de devenir un allié précieux des villes partout dans le monde.
Uber ubérise l'intérim
Mais ce n'est pas tout. Comme l'explique la BBC, l'entreprise va étendre ses services au-delà des simples déplacements urbains, à savoir dans le merveilleux monde des emplois intérimaires. Sa nouvelle app Uber Works, pour le moment en phase de test à Chicago, va chercher à mettre en relation des freelances avec des entreprises cherchant des paires de bras en plus. “Pour des emplois aussi divers que commis de cuisine, technicien de surface ou manutentionnaire, Uber Works cherche à simplifier la recherche de missions”, explique très sérieusement le communiqué de presse.
Pour faire simple, l'application permettra à tout un chacun de se porter volontaire pour des missions de courte durée et promet “des paies dans les délais et plus de transparence dans le marché du travail”. À noter qu'Uber travaillera main dans la main avec les agences d'intérim, offrant juste une plateforme technologique de mise en relation. Bien plus qu'une simple app, Uber Works pourrait être la première pierre du grand chantier de diversification qu'Uber va devoir opérer maintenant que les gouvernements autour du monde resserrent l'étau autour de l'activité de VTC en auto-entrepreunariat. À chacun d'en apprécier la morale…
On n’a sûrement pas fini d'entendre parler d'ubérisation.
https://www.lesnumeriques.com/vie-d...xploitation-de-votre-vie-urbaine-n141701.html
Alors qu'Uber vient récemment de perdre une bataille juridique en Californie, cela n'a pas mis un frein aux ambitions du géant du VTC. Dans un entretien avec le site The Verge, le PDG d'Uber a annoncé des changements dans le fonctionnement de ses applications et une nouvelle manière d'imaginer son service.
Dans les mots de Dara Khosrowshahi, le PDG lui-même, Uber voudrait devenir “le système d'exploitation de votre vie urbaine”. Une manière grandiloquente de dire que l'application Uber va centraliser tous les services de l'entreprise, et même quelques autres. À Londres, San Francisco, Paris ou encore New York, l'application vous permettra, par exemple, de visualiser les trajets en transport en commun en plus des trajets en VTC. Un peu comme ce que font déjà Google Maps et Citymapper, en somme. Uber Eats sera aussi directement intégré à l'app, plus besoin d'un logiciel à part.
Une seule app pour les gouverner toutes
Ces services viendront rejoindre la location de vélo et de trottinette électrique Jump déjà disponible au sein de l'application. Les trottinettes Lime seront également de la partie. En centralisant tous ces services au sein de son app, Uber espère devenir au déplacement urbain “ce qu'Amazon est à la recherche de produits”. En résumé, devenir la solution tout-en-un de tous les citadins et citadines cherchant à aller d'un point A à un point B.
L'idée d'encourager sa clientèle à prendre les transports en commun peut paraître saugrenue pour Uber qui ne touche pas de commission sur ces déplacements. Mais comme toutes les grandes entreprises du web, ce qu'Uber cherche, ce sont autant des revenus directs que des données personnelles sur sa base d'utilisateurs. Et cela ne jamais fait de mal que de plus en plus de personnes passent du temps dans l'application.
Évidemment, tout cela se fera en parallèle du développement d'Uber Freight et Uber Elevate, ses deux branches dédiées au transport de marchandises et aux déplacements aériens partagés. Un développement tous azimuts qui, pour Dara Khosrowshahi, permettra à Uber de devenir un allié précieux des villes partout dans le monde.
Uber ubérise l'intérim
Mais ce n'est pas tout. Comme l'explique la BBC, l'entreprise va étendre ses services au-delà des simples déplacements urbains, à savoir dans le merveilleux monde des emplois intérimaires. Sa nouvelle app Uber Works, pour le moment en phase de test à Chicago, va chercher à mettre en relation des freelances avec des entreprises cherchant des paires de bras en plus. “Pour des emplois aussi divers que commis de cuisine, technicien de surface ou manutentionnaire, Uber Works cherche à simplifier la recherche de missions”, explique très sérieusement le communiqué de presse.
Pour faire simple, l'application permettra à tout un chacun de se porter volontaire pour des missions de courte durée et promet “des paies dans les délais et plus de transparence dans le marché du travail”. À noter qu'Uber travaillera main dans la main avec les agences d'intérim, offrant juste une plateforme technologique de mise en relation. Bien plus qu'une simple app, Uber Works pourrait être la première pierre du grand chantier de diversification qu'Uber va devoir opérer maintenant que les gouvernements autour du monde resserrent l'étau autour de l'activité de VTC en auto-entrepreunariat. À chacun d'en apprécier la morale…
On n’a sûrement pas fini d'entendre parler d'ubérisation.
https://www.lesnumeriques.com/vie-d...xploitation-de-votre-vie-urbaine-n141701.html
