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Uber Uber perd des chauffeurs, mais n'a pas tout perdu


Uber Uber perd des chauffeurs, mais n'a pas tout perdu


AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
5 760
6 078
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Uber perd des chauffeurs, mais n'a pas tout perdu

Depuis un mois, Uber a fait le ménage dans ses chauffeurs en débranchant tous ceux qui n'ont pas de carte VTC professionnelle. Soit "25%" des conducteurs selon l'application.
Il n'y a pas que la neige qui freine la circulation. Depuis fin décembre, et l'entrée en vigueur de la loi Grandguillaume qui restreint en partie la profession aux titulaires de licence LOTI (statut réservé au transport d'au moins deux personnes comme les van par exemple), c'est un peu la déprime chez les plateformes de VTC.

Et notamment chez le leader du secteur, Uber, qui voit ses effectifs fondre drastiquement. "Nous recensons en janvier environ 20 000 chauffeurs actifs sur l'application en France, soit une baisse de près de 25% par rapport à décembre 2017", indique l'entreprise ce jeudi, elle qui jusqu'à présent ne voulait pas vraiment communiquer sur le sujet.

"Une tension sur le marché"
La plateforme a en quelque sorte débranché préventivement les chauffeurs qui ne disposaient pas de la carte professionnelle. "Depuis le 28 décembre les chauffeurs qui n'ont pas enregistré de carte VTC ou présenté à nos équipes une attestation ou un récépissé temporaires et valides, comme indiqué par le Ministère des Transports, n'ont plus accès à leur compte. Nous avons aussi contrôlé l'ensemble des cartes VTC et inscriptions au registre VTC des chauffeurs qui utilisent l'application", ajoute une représentante de la société, qui précise par ailleurs à L'Express qu'en regardant les adresses des sociétés qui emploient ces chauffeurs, "il semble que le 93, le 92 et le 95 soient les départements les plus impactés".

Ainsi, la pénurie de chauffeurs suffit en partie à expliquer la hausse des tarifs constatés ces derniers temps par les clients puisque l'entreprise applique son système de "tarification dynamique", ou la balance offre (les voitures) contre demande (les clients) penche nettement en faveur des chauffeurs.


Chauffeur Privé affirme profiter de la baisse du nombre de chauffeurs sur Uber

"Il y a clairement une tension sur le marché, confirme à L'Express Yves Weisselberger, le patron de Snapcar. D'habitude le mois de janvier est l'un des plus calmes de l'année. Mais on a vu les temps d'attente et les prix augmenter. Je ne vais parler pour mes concurrents, mais l'ordre de grandeur de 25% constaté par Uber chez ses chauffeurs me parait raisonnable. Le problème de la baisse du nombre de chauffeurs est réel".

Les "petits" opérateurs souffrent
Même sentiment chez Chauffeur Privé (auto-proclamé numéro 2 du secteur), bien que l'entreprise prend elle aussi un peu de distance avec les chiffres d'Uber. "Ce ne sont pas des données officielles, fait-on valoir au sein de la start-up, où l'on se frotte les mains en ce début d'année. Comme il est le leader du secteur, Uber est plus impacté par la baisse des chauffeurs. Il y a de la demande qui se déporte vers nous. On enregistre une croissance à trois chiffres par rapport à janvier dernier, nous sommes en train de combler le gap de notoriété avec eux", explique-t-on chez Chauffeur Privé dont le développement pourrait connaître un nouveau coup d'accélérateur avec l'entrée au capital du constructeur Daimler-Mercedes.


Dans un secteur où la concurrence s'intensifie, notamment après l'arrivée du nouveau venu Txfy, "qui a dû dépenser entre 5 et 10 millions d'euros par mois pour pénétrer le marché", indique à L'Express un observateur avisé, les "petits" opérateurs souffrent, et "peut-être plus qu'Uber", confie l'un d'entre-eux.

Dès lors, chez certains concurrents du géant américain, on pense même que la pénurie de chauffeur "profite à la plateforme. Elle augmente le prix des courses pour conserver chez elle un maximum de chauffeurs", raille un acteur. "Pour la plateforme c'est un jeu à somme nulle. Elle fait moins de courses, mais gagne plus sur chaque course. Même les chauffeurs sont contents, ils enchaînent", confie un autre professionnel du secteur. A en croire ses concurrents, Uber a perdu des chauffeurs. Mais n'aurait donc pas tout perdu au change.

https://lexpansion.lexpress.fr/entr...auffeurs-mais-n-a-pas-tout-perdu_1983387.html


Uber dit avoir perdu un quart de ses chauffeurs rien qu'à Paris à cause de la loi Grandguillaume et les taxis en profitent

Si vous voyez les prix de votre Uber grimper à Paris, c'est parce que la plateforme de VTC commence à manquer de chauffeurs.

Depuis le 1er janvier 2018, une nouvelle loi baptisée "Grandguillaume" est entrée en vigueur et interdit aux titulaires d'une licence LOTI — pour les conducteurs de vans de sept personnes ou plus — d'être chauffeurs de VTC.

Résultat: Uber pense avoir perdu entre 5000 et 6000 chauffeurs, rien qu'à Paris, a confié la startup américaine au Figaro. Steve Salom, directeur France, Suisse et Autriche d'Uber, a déclaré:

"Nous recensons en janvier environ 20.000 chauffeurs actifs sur l'application Uber en France, soit une baisse de près de 25% par rapport à décembre 2017."

Ce chiffre pourrait baisser davantage. En effet, selon le Ministère des transports, 3800 chauffeurs LOTI disposent actuellement d'un récépissé jusqu'au 31 mars pour pouvoir exercer. Mais ces derniers devront passer un examen pratique ou obtenir une équivalence s'ils veulent poursuivre leurs activités au-delà, rapporte Le Figaro.

L'entrée en vigueur de la loi Grandguillaume embête Uber mais ravit les taxis parisiens. Interrogé par le Figaro, Nicolas Rousselet, à la tête des taxis G7, a ainsi fait état d'une hausse du nombre de demande de courses de 19,5% sur le mois de janvier.

Car la baisse du nombre de chauffeurs Uber a deux conséquences directs sur les clients de région parisienne, a reconnu Uber:

  • un temps d'attente plus long: cette hausse du temps d'attente est comprise entre moins de 5% — pour les Ier, IIe, VIIe et VIIe arrondissements de Paris — à 25% — pour certaines villes en Seine-Saint-Denis, Essonne ou dans le 92 — selon les zones.
  • une hausse des prix de 10% en Ile-de-France entre décembre 2017 et janvier 2018. Celle-ci s'explique par le fonctionnement de l'algorithme intégré dans l'appli d'Uber, qui modifie les prix à la hausse pour que les chauffeurs arrivent rapidement là où se trouve la demande.
http://www.businessinsider.fr/Uber-france-nombre-chauffeurs-perdus-impact-loi-grandguillaume-2018
 


Green Lantern

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VTC
UBER
29 Mars 2016
1 192
1 526
Localité
Bordeaux
Ainsi, la pénurie de chauffeurs suffit en partie à expliquer la hausse des tarifs constatés ces derniers temps par les clients puisque l'entreprise applique son système de "tarification dynamique", ou la balance offre (les voitures) contre demande (les clients) penche nettement en faveur des chauffeurs.
Ouais bof, c'est marrant j'ai pas du tout la même impression que l'auteur de l'article.... (enfin à Bordeaux, je ne peux pas me prononcer pour ailleurs...)

C'est sur quand je regarde la carte j'ai envie d'y croire mais même avec une carte comme ça je ne reçois que des courses non majorées, donc bof bof l'avis de l'article...


 
Dernière édition:


Kuikui

On grandit de ses erreurs
PREMIUM
MODO
VTC
1 Novembre 2016
5 144
6 836
Localité
Paris
Véhicule
VAN
Ouais bof, c'est marrant j'ai pas du tout la même impression que l'auteur de l'article.... (enfin à Bordeaux, je ne peux pas me prononcer pour ailleurs...)

C'est sur quand je regarde la carte j'ai envie d'y croire mais même avec une carte comme ça je ne reçois que des courses non majorées, donc bof bof l'avis de l'article...


qui modifie les prix à la hausse pour que les chauffeurs arrivent rapidement là où se trouve la demande.
Pour que les chauffeur arrivent rapidement et pas pour le récompenser
 



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