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Uber Uber et la bourse peut-etre un mauvais mariage : rendement de 7,50% pour la nouvelle obligation Uber Technologies


Uber Uber et la bourse peut-etre un mauvais mariage : rendement de 7,50% pour la nouvelle obligation Uber Technologies


AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
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Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Le géant de la réservation de voitures en ligne Uber vient de procéder avec succès à la seconde émission obligataire depuis sa création il y a dix ans. C'est aussi la première depuis son entrée à la bourse de New York en mai dernier.

Connue pour ses services de location de voiture avec chauffeur, et désormais pour ses livraisons de repas (Uber (NYSE:UBER) Eats) et de matériel de fret (Uber Freights), la firme californienne a levé vendredi passé 1,2 milliard de dollars sur le marché primaire.

Un montant qui contribuera à financer l’acquisition de Careel, cette entreprise émiratie rachetée pour 3,1 milliards de dollars et qui était jusqu'alors, son principal concurrent dans la région Moyen-Orient/Afrique du Nord.

La firme de VTC, qui avait déjà récolté huit milliards de dollars grâce à son entrée en bourse, a dû mettre le prix pour séduire les investisseurs, à la vue du coupon de 7,50% offert pendant huit ans.

Dans les grandes lignes, cette rémunération reflète les craintes des marchés quant à la pérennité du modèle économique d’Uber (NYSE:UBER), et sa capacité à devenir rentable. Faut-il rappeler que depuis sa création, la firme dirigée par Dara Khosrowshahi n'a jamais signé un exercice dans le vert, fut-ce-t-il trimestriel.

Et c’est plutôt mal parti pour 2019. Car malgré une hausse de 35% du nombre de courses, Uber (NYSE:UBER) a bouclé le premier semestre sur une perte de 5,2 milliards de dollars, sous le coup de dépenses en forte hausse.

En vue de diminuer ses coûts justement, le groupe qui compte 27.000 employés à l’échelle mondiale a annoncé une nouvelle vague de licenciement dernièrement.

On notera que les ratings de l’émission sont à l’avenant du rendement, avec une note « B3 » chez Moody’s évoquant un « risque de défaut imminent » selon les standards de l’agence.

Victoire des chauffeurs

Dans un rapport publié récemment, Moody’s soulignait qu’Uber (NYSE:UBER) faisait face à une compétition intense sur l’ensemble de ses secteurs d’activités. Ses analystes épinglaient également la menace d’une régulation accrue visant le statut de ses chauffeurs.

A ce titre, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom a ratifié mercredi une loi contraignant en particulier Uber (NYSE:UBER) et son concurrent domestique Lyft (NASDAQ:LYFT) à requalifier leurs chauffeurs en salariés.

'Les coursiers d’Uber (NYSE:UBER) étaient jusqu’à présent considérés comme des indépendants, statut qui les empêchaient de bénéficier des protections sociales de base, comme le salaire minimum ou l'assurance-maladie", a déclaré Gavin Newsom, lors de la signature de la loi.

Cette décision remet en question le modèle économique d'Uber (NYSE:UBER) et d'autres plateformes comme son concurrent Lyft (NASDAQ:LYFT), surtout elle inspire d'autres Etats et pays dans lesquels ils sont présents.

Les plateformes préparent la contre-attaque. Une des pistes consisterait à proposer des revenus avec un plancher minimum aux chauffeurs, sans pour autant qu'ils disposent d'un statut de salarié.

https://m.fr.investing.com/analysis...uvelle-obligation-uber-technologies-200430828
 



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