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Info Toulouse. Les chauffeurs VTC toujours en colère contre Uber


Info Toulouse. Les chauffeurs VTC toujours en colère contre Uber


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La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
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Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
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les chauffeurs VTC toulousains réclament un tarif d’approche minimum de 5 € et un tarif de course de 12 € minimum. La direction d’Uber refuse de les recevoir depuis le 18 novembre.
Entre Uber et ses chauffeurs, le torchon brûle. A Toulouse comme dans plusieurs villes de France, le mécontentement grandit contre la plateforme de mise en relation. À l’origine du conflit, qui dure depuis plus d’un mois, le changement de procédure, qui suspend un chauffeur en cas de refus répétés d’une course.

"Ce système de déconnexion est totalement abusif", assure un représentant du syndicat toulousain des chauffeurs VTC, qui souhaite rester anonyme. Un anonymat réclamé en raison de la plainte déposée récemment par la direction d’Uber à l’encontre d’un représentant des chauffeurs VTC à Paris, pour le blocage de certains sites Uber et des dégradations.

À Toulouse, depuis le 18 novembre, une soixantaine de chauffeurs se relaie pour bloquer l’accès aux bureaux d’Uber, dans le quartier Compans-Caffarelli.
"Nous avons fait remonter les revendications des chauffeurs, explique le représentant du syndicat des chauffeurs VTC, mais la direction d’Uber refuse de nous recevoir. Ils refusent toute demande d’augmentation de tarifs, ou la fin des déconnexions de chauffeurs."
Pour obtenir des avancées dans leurs revendications, les chauffeurs VTC en colère prévoient de bloquer à nouveau les locaux d’Uber à partir de jeudi prochain.
"Ils distribuent des pseudo-bonus aux chauffeurs qui acceptent de travailler avec eux, pour ne pas perdre des clients. Ils nous divisent pour casser le mouvement de protestation, et comptent sur les difficultés rencontrées par certains, qui sont obligés de travailler. Mais à terme, il est impossible de ne travailler que pour cette plateforme. Elle rémunère trop mal ses salariés".
Parmi les revendications des chauffeurs VTC, qui ne sont pas salariés d’Uber mais travaillent grâce à la plateforme, figurent notamment un minimum de 12 € net chauffeur par course, un tarif d’approche à 5 € net, et l’affichage du prix et de la destination, avant l’affichage de la course. "Actuellement, on peut faire 25 km pour prendre une course, qui ne fera que 2 km de long ! On travaille à perte".
Contactée par "La Dépêche du Midi", la direction d’Uber indique : "Un changement dans nos procédures liées aux cas d’annulation excessives de chauffeurs a mené à des délais dans le traitement de certaines requêtes. Nous avons mis en œuvre toutes les ressources nécessaires pour étudier les demandes de réactivation et avons rétabli la situation. Nous continuons de dialoguer avec les chauffeurs pour comprendre leurs attentes et leur assurer une expérience fluide sur notre application."
https://www.ladepeche.fr/2019/12/31/les-chauffeurs-vtc-toujours-en-colere-contre-uber,8634548.php
 



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