Vous consultez :
Info TAXIS pirates !!!


Info TAXIS pirates !!!


AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
5 774
6 096
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Taxis pirates : la grande invasion


Certains chauffeurs clandestins vont même jusqu'à attendre les clients sur les emplacements réservés aux taxis, comme ici place Wilson.

Les taxis et VTC toulousains ont vu apparaître il y a plusieurs mois des chauffeurs «pirates», sans licence. Une concurrence déloyale et un transport potentiellement dangereux pour la clientèle.
Un homme de 23 ans a été condamné à 1 500 € d'amende, 4 mois de prison avec sursis et confiscation de son véhicule, le 8 février dernier. Son tort ? Avoir effectué des courses de «taxi» sans aucune licence, sans lumineux, sans inscription au registre des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC).

C'est ce qu'on appelle un «clandestin», dans le jargon des taxis. Un phénomène qui remonte au lancement de l'application UberPoP, qui a permis en 2014 à des particuliers d'effectuer des courses, dans leur voiture personnelle. Active pendant plusieurs mois, l'application a ensuite été interdite. Aujourd'hui, la pratique demeure. Avec les applications comme Uber, ou au «noir». Et ce, malgré le durcissement de la réglementation sur les VTC. Désormais, tous ces chauffeurs indépendants doivent obtenir une licence auprès de la préfecture, après un examen, et afficher un autocollant rouge qui les identifie, à l'avant et à l'arrière de leur voiture. Faute de quoi, ils peuvent être condamnés sévèrement.

«Ils sont une cinquantaine au moins à tourner en ville», estime le président du syndicat de taxis UNT 31, Philippe Duran. «C'est une concurrence déloyale, qui est particulièrement vive la nuit, à la sortie des restaurants, des boîtes de nuit. L'activité des taxis peut baisser de 60 % entre minuit et 5 heures du matin. Ces véhicules maraudent, à la recherche de clients, ce qui est totalement interdit.» La maraude est en effet l'apanage des taxis. Tout VTC doit obligatoirement travailler sur réservation, et regagner son entreprise après chaque course.

Malgré la création d'une équipe spécialisée de la police nationale, la task force, il y a 18 mois, l'activité de ces chauffeurs reste très difficile à contrôler. «Ils travaillent avec des rabatteurs, notamment dans le secteur de la gare, et les opérations «coup de poing» ne suffisent pas, il faut un travail de planque et d'enquête pour traquer ces réseaux organisés», décrit Frédéric Rose, directeur de cabinet du préfet de Haute-Garonne.
La condamnation de ce «clandestin» le 8 février, saluée par les syndicats de taxis, marquera-t-elle un tournant dans l'histoire mouvementée du transport de personnes à Toulouse ? «Depuis plus de deux ans, des dizaines de procédures n'aboutissaient pas. Là, ça devrait en faire réfléchir certains, souffle le président de l'UNT Occitanie, Stéphane Abeilhou.

Mais la prise de conscience doit aussi venir des clients. Ils risquent leur sécurité et une condamnation, en montant dans un véhicule conduit par des individus inconnus et potentiellement dangereux...»

Taxis pirates : la grande invasion
 
  • Wouah
Réactions: UZ



Youtube Uberzone

Sponsors