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Info L’ex-employé d’Uber plaide coupable pour vol de secrets à Google


Info L’ex-employé d’Uber plaide coupable pour vol de secrets à Google

  • Auteur de la discussion AZF
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AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
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Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Anthony Levandowski, ancien employé de Google qui a quitté la firme pour collaborer avec Uber a plaidé coupable pour le vol de secrets industriels. Il risque plus de 10 ans de prison et 250 000 dollars d’amende.
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près trois années de litige entre Google et Uber, l’affaire semble finalement se décanter devant la justice. Anthony Levandowski a plaidé coupable pour le vol de secret industriel, un choix qui lui permet de faire disparaître tous les autres chefs d’accusation, dont le total (avec le vol de secret) se portait à 33. Toutefois, l’ingénieur risque désormais jusqu’à 10 ans de prison et 250 000 dollars.

Le vol de 14 000 documents appartenant à Google
Alors employé chez Google, Levandowski travaillait spécifiquement chez Waymo (qui ne portait pas encore ce nom), filiale de la firme américaine dédiée à la conception de véhicules autonomes. En 2016, il a volé pas moins de 14 000 documents —dont la valeur a été estimée entre 550 000 et 1,5 million de dollars. Par la suite, il a créé la startup Otto avant qu’Uber n’en fasse l’acquisition pour 700 millions de dollars. L’ingénieur a ensuite collaboré avec l’entreprise de VTC, partageant ce qu’il avait appris au sein de la précédente société de véhicule autonome.

Devant la justice, l’ex-employé de Google a reconnu avoir illégalement téléchargé de nombreux documents portant sur le système LiDAR (pour Light Detection And Ranging), un dispositif essentiel à la détection des obstacles par les voitures autonomes. Avant sa démission en janvier 2016, Levandowski était à la tête du département en charge du développement de ce système.

C’est cet été que Levandowski a été inculpé par 33 chefs d’accusation. Le procureur fédéral, David Anderson avait alors déclaré à son sujet : « Nous avons tous le droit de quitter notre travail, mais aucun d’entre nous n’a le droit de se remplir les poches en sortant. Le vol ce n’est pas de l’innovation ».

Un autre tribunal a déjà statué que Levandowski devait régler à Google la modique somme de 179 millions de dollars pour avoir violé son contrat. En effet, un accord interdisait à l’ingénieur de débaucher des employés de la firme pour qu’ils viennent travailler au sein de sa startup Otto, le tout alors qu’un accord lui empêchait de le faire.

 



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