- 14 Décembre 2016
- 5 774
- 6 099
- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
Simple accrochage ou dommages corporels, un accident est toujours un choc, que l’on soit victime ou témoin. Si garder son sang-froid est essentiel, quelles dispositions prendre face à la situation ? Comment établir les faits et prouver sa non-responsabilité dans un sinistre ? Nous avons sollicité l’expertise de l’équipe de la MAT, Mutuelle d’Assurance de l’Artisanat et des Transports, spécialiste du taxi.
Ayez le réflexe : Que pensez-vous de "e-constat auto" (FFA)
Quelles sont vos premières recommandations en cas d’accident ?
Avant tout, il faut sécuriser la zone de l’accident et conserver son calme afin d’éviter un nouvel accident. Si le déplacement du véhicule n’est pas possible, allumez vos feux de détresse, enfilez votre gilet jaune et placez votre triangle de signalisation en veillant à ne pas vous mettre en danger. Prévenez les services de police ou de gendarmerie selon la situation. Si le déplacement de votre véhicule est possible, stationnez-vous de manière à gêner le moins possible la circulation des autres usagers de la route et éviter le suraccident. Si les circonstances le permettent, prenez une photographie des véhicules avant leur déplacement.
Comment établir les faits qui déterminent la responsabilité d’un sinistre ?
En cas de blessé(s) ou de tué(s), il convient d’avertir immédiatement les services de police ou de gendarmerie. Si l’accident n’a provoqué que des dégâts matériels, la seule obligation légale est l’échange des identités et adresses entre les personnes impliquées dans l’accident. Toutefois, il est préférable de compléter le constat amiable avec le ou les tiers sur les lieux de l’accident pour établir l’implication des véhicules et les circonstances. Les témoignages sont très importants et il est donc très utile de relever l’identité et les coordonnées des témoins. En cas de désaccord avec le tiers, ils seront décisifs pour déterminer les responsabilités. Le témoignage de vos clients, passagers à titre onéreux, est recevable. Vous devez noter leurs noms et adresses, éventuellement leur numéro de téléphone, sur le constat amiable dans la case 5 (témoins). Si les services de police ou de gendarmerie ont été prévenus, les témoins ne seront souvent plus sur place à leur arrivée, mais vous pourrez communiquer leurs coordonnées. Si le tiers ne semble pas vouloir compléter de constat, vous pouvez relever ou photographier son immatriculation ainsi que le nom et le numéro de police de son assureur sur la vignette apposée sur le pare-brise du véhicule
L’équipement en caméra embarquée (présenté ici, un modèle Blackvue) permet de garder l’oeil à l’avant, à l’arrière comme à l’intérieur des véhicules !
Les caméras embarquées sont-elles un élément de preuve ?
Les caméras embarquées, ou « dashcams », peuvent également servir de preuve pour déterminer les circonstances et les responsabilités en cas d’accident face aux autorités. Tous les assureurs ne sont pas réceptifs à ces nouveaux moyens de preuve qui sont pourtant parfaitement recevables. Ces caméras peuvent filmer les accidents avec d’autres véhicules mais également des piétons qui se jetteraient sous les roues et affirmeraient ensuite avoir été renversés. Les caméras de bord enregistrent tout ce qui se passe à l’extérieur et certaines ont un objectif avant et arrière. Elles sont légales, puisqu’en France, il est autorisé de filmer l’espace public. Lors d’un accident, le chauffeur équipé d’une dashcam doit informer l’autre partie de la présence de la caméra embarquée. Il devra également communiquer les images au plus vite via son assureur ou les services de police. En revanche, n’oubliez pas, lors de l’installation de votre caméra embarquée, de préserver votre champ de vision pour être assuré de conduire en toute sûreté.
Les bons réflexes en cas d’accident – Nos questions à la MAT
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Quelles sont vos premières recommandations en cas d’accident ?
Avant tout, il faut sécuriser la zone de l’accident et conserver son calme afin d’éviter un nouvel accident. Si le déplacement du véhicule n’est pas possible, allumez vos feux de détresse, enfilez votre gilet jaune et placez votre triangle de signalisation en veillant à ne pas vous mettre en danger. Prévenez les services de police ou de gendarmerie selon la situation. Si le déplacement de votre véhicule est possible, stationnez-vous de manière à gêner le moins possible la circulation des autres usagers de la route et éviter le suraccident. Si les circonstances le permettent, prenez une photographie des véhicules avant leur déplacement.
Comment établir les faits qui déterminent la responsabilité d’un sinistre ?
En cas de blessé(s) ou de tué(s), il convient d’avertir immédiatement les services de police ou de gendarmerie. Si l’accident n’a provoqué que des dégâts matériels, la seule obligation légale est l’échange des identités et adresses entre les personnes impliquées dans l’accident. Toutefois, il est préférable de compléter le constat amiable avec le ou les tiers sur les lieux de l’accident pour établir l’implication des véhicules et les circonstances. Les témoignages sont très importants et il est donc très utile de relever l’identité et les coordonnées des témoins. En cas de désaccord avec le tiers, ils seront décisifs pour déterminer les responsabilités. Le témoignage de vos clients, passagers à titre onéreux, est recevable. Vous devez noter leurs noms et adresses, éventuellement leur numéro de téléphone, sur le constat amiable dans la case 5 (témoins). Si les services de police ou de gendarmerie ont été prévenus, les témoins ne seront souvent plus sur place à leur arrivée, mais vous pourrez communiquer leurs coordonnées. Si le tiers ne semble pas vouloir compléter de constat, vous pouvez relever ou photographier son immatriculation ainsi que le nom et le numéro de police de son assureur sur la vignette apposée sur le pare-brise du véhicule
L’équipement en caméra embarquée (présenté ici, un modèle Blackvue) permet de garder l’oeil à l’avant, à l’arrière comme à l’intérieur des véhicules !
Les caméras embarquées sont-elles un élément de preuve ?
Les caméras embarquées, ou « dashcams », peuvent également servir de preuve pour déterminer les circonstances et les responsabilités en cas d’accident face aux autorités. Tous les assureurs ne sont pas réceptifs à ces nouveaux moyens de preuve qui sont pourtant parfaitement recevables. Ces caméras peuvent filmer les accidents avec d’autres véhicules mais également des piétons qui se jetteraient sous les roues et affirmeraient ensuite avoir été renversés. Les caméras de bord enregistrent tout ce qui se passe à l’extérieur et certaines ont un objectif avant et arrière. Elles sont légales, puisqu’en France, il est autorisé de filmer l’espace public. Lors d’un accident, le chauffeur équipé d’une dashcam doit informer l’autre partie de la présence de la caméra embarquée. Il devra également communiquer les images au plus vite via son assureur ou les services de police. En revanche, n’oubliez pas, lors de l’installation de votre caméra embarquée, de préserver votre champ de vision pour être assuré de conduire en toute sûreté.
Les bons réflexes en cas d’accident – Nos questions à la MAT
