- 14 Décembre 2016
- 5 695
- 5 987
- Localité
- Paris
- Véhicule
- Toyota Prius 4
Uber et Lyft valent à eux deux 84 milliards de dollars après leur entrée en Bourse (IPO) cette année, mais cela représente seulement une petite fraction de ce que le marché des robots-taxis vaudra en 2030 selon UBS. La banque a réalisé un important modèle de simulation afin d'évaluer l'avenir des services de VTC à New York, et l'impact que les robots-taxis pourraient avoir sur cet espace. Selon les conclusions, le marché des robots-taxis est estimé à 2 000 milliards de dollars d'ici 2030.
Pour les consommateurs et les chauffeurs, le message à retenir de cette simulation en temps réel est que le prix des courses est susceptible de diminuer sensiblement dans les dix prochaines années, jusqu'à 80%, ce qui impliquerait encore plus de compétition entre les services de VTC et les transports en commun. "Le prix moyen d'une course pourrait chuter de 80% et devenir moins cher qu'un ticket de métro", a écrit l'équipe d'analystes dans un communiqué aux clients le 22 mai. "Dans un tel cas de figure, les robots-taxis généreraient quand même une excellente rentabilité de plus de 30%."
C'est une bonne nouvelle pour Uber et Lyft qui s'enfoncent toujours dans le rouge tout en continuant de grossir, mais c'est une mauvaise nouvelle pour les systèmes de transports en commun. De nombreuses études ont déjà démontré que les services de VTC volaient rapidement des utilisateurs aux transports en commun.
L'autonomie des voitures pourra également aider Uber et Lyft à améliorer un indicateur compliqué mais surveillé de près : le taux d'utilisation. La durée pendant laquelle une voiture transporte un passager payant était au coeur du procès de Lyft, voulant modifier les règles qu'imposait la ville de New York sur le salaire minimum des chauffeurs. Lyft a perdu le procès début mai.
"Le taux d'utilisation d'une flotte de robot-taxi atteindrait 50% sur une plage de 24h", a écrit UBS. "C’est deux fois plus que les taux d'utilisation d'Uber et Lyft aujourd'hui, et dix fois plus que celui d’une voiture privée."
D'abord, on doit attendre le "point d'inflexion"
Alors que le monde évolue lentement vers la voiture autonome, les entreprises devront composer encore de nombreuses années avec à la fois des conducteurs humains et les robots qui les remplaceront éventuellement. UBS s'attend à ce que le point d'inflexion survienne en 2019, et le phénomène prenne progressivement de l'ampleur au cours des dix prochaines années. "Une fois ce point d'inflexion atteint, nous pensons que le taux de croissance quant à l'adoption des robots-taxis sera significatif" affirment les analystes. "Nous restons persuadés que le business model du robot-taxi fonctionne à la fois financièrement et technologiquement, bien que nous devions retarder nos prévisions d''implantation du robot-taxi sur le marché de 1 à 2 ans, principalement afin d'optimiser l'efficacité de la flotte comme notre simulation le démontre (c'est-à-dire que moins de voitures sont nécessaires pour couvrir la demande)".
https://www.businessinsider.fr/le-p...ourrait-fondre-de-80-dans-les-10-ans-a-venir/
Pour les consommateurs et les chauffeurs, le message à retenir de cette simulation en temps réel est que le prix des courses est susceptible de diminuer sensiblement dans les dix prochaines années, jusqu'à 80%, ce qui impliquerait encore plus de compétition entre les services de VTC et les transports en commun. "Le prix moyen d'une course pourrait chuter de 80% et devenir moins cher qu'un ticket de métro", a écrit l'équipe d'analystes dans un communiqué aux clients le 22 mai. "Dans un tel cas de figure, les robots-taxis généreraient quand même une excellente rentabilité de plus de 30%."
C'est une bonne nouvelle pour Uber et Lyft qui s'enfoncent toujours dans le rouge tout en continuant de grossir, mais c'est une mauvaise nouvelle pour les systèmes de transports en commun. De nombreuses études ont déjà démontré que les services de VTC volaient rapidement des utilisateurs aux transports en commun.
L'autonomie des voitures pourra également aider Uber et Lyft à améliorer un indicateur compliqué mais surveillé de près : le taux d'utilisation. La durée pendant laquelle une voiture transporte un passager payant était au coeur du procès de Lyft, voulant modifier les règles qu'imposait la ville de New York sur le salaire minimum des chauffeurs. Lyft a perdu le procès début mai.
"Le taux d'utilisation d'une flotte de robot-taxi atteindrait 50% sur une plage de 24h", a écrit UBS. "C’est deux fois plus que les taux d'utilisation d'Uber et Lyft aujourd'hui, et dix fois plus que celui d’une voiture privée."
D'abord, on doit attendre le "point d'inflexion"
Alors que le monde évolue lentement vers la voiture autonome, les entreprises devront composer encore de nombreuses années avec à la fois des conducteurs humains et les robots qui les remplaceront éventuellement. UBS s'attend à ce que le point d'inflexion survienne en 2019, et le phénomène prenne progressivement de l'ampleur au cours des dix prochaines années. "Une fois ce point d'inflexion atteint, nous pensons que le taux de croissance quant à l'adoption des robots-taxis sera significatif" affirment les analystes. "Nous restons persuadés que le business model du robot-taxi fonctionne à la fois financièrement et technologiquement, bien que nous devions retarder nos prévisions d''implantation du robot-taxi sur le marché de 1 à 2 ans, principalement afin d'optimiser l'efficacité de la flotte comme notre simulation le démontre (c'est-à-dire que moins de voitures sont nécessaires pour couvrir la demande)".
https://www.businessinsider.fr/le-p...ourrait-fondre-de-80-dans-les-10-ans-a-venir/