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Et maintenant, les taxis volants !


Et maintenant, les taxis volants !

  • Auteur de la discussion AZF
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AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
5 694
5 987
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Et maintenant, les taxis volants !


Propres et silencieux, les drones taxis pourraient bientôt circuler au-dessus de nos têtes. Et si c’était le meilleur moyen de décongestionner les villes ?

En 1997, Luc Besson imaginait, dans Le Cinquième Elément, un taxi zigzaguant dans les airs entre les gratte-ciel. Vingt ans plus tard, les taxis volants sont prêts à décoller ! Le 6 février dernier, l’Ehang 184, un drone chinois aux allures de petit hélicoptère, s’est envolé pour plusieurs tests dans le ciel de Canton, dans le sud de la Chine. Entièrement électrique, l’engin a transporté sans encombre un passager sur une quinzaine de kilomètres, de jour puis de nuit, dans le brouillard et malgré le vent. Un tour de force, rendu possible par huit rotors, un poids plume de 260 kilos et un système de pilotage automatique qui le rend totalement autonome. Ehang espère que son drone deviendra le taxi du futur pour des trajets préenregistrés, comme un voyage d’un aéroport au centre-ville.
A la pointe, l’entreprise chinoise n’est néanmoins pas seule sur ce créneau. Son principal concurrent, Alpha One, le bébé d’A3, une filiale américaine d’Airbus, a diffusé fin janvier une vidéo d’un petit vol stationnaire de 53 secondes de son taxi volant. « C’est encore un prototype », insiste Zach Lovering, en charge de ce projet et conscient du retard pris face à la firme chinoise. « Nous ferons d’autres essais dans l’année pour optimiser ses performances », ajoute-t-il. En parallèle, Airbus a présenté au salon de l’automobile de Genève, mi-mars, un autre prototype, Pop up Next : une voiture compacte, conçue avec Audi et la firme italienne Italdesign, sur le toit de laquelle un grand drone pourrait venir se fixer, pour la faire s’envoler. Spectaculaire !

Embouteillage de projets
Au total, une dizaine d’entreprises planchent sur des véhicules volants, en s’appuyant sur les progrès de l’informatique et l’allégement du poids des batteries. « Aujourd’hui, nous pouvons voler à faible coût en utilisant la propulsion électrique », souligne Zach Lovering. L’agence spatiale américaine, la Nasa, travaille en partenariat avec Uber sur un système comparable, UberAir. Le patron du géant des VTC, Dara Khosrowshahi, a annoncé le 20 février dernier, lors d’un forum économique à Tokyo, une commercialisation dans les cinq à dix ans. De son côté, la société américaine Joby Aviation a levé 100 millions de dollars, le 1er février, pour produire son impressionnant taxi : douze rotors et cinq places pour des vols de plusieurs centaines de kilomètres.
Bien avancé, l’allemand Volocopter a fait quant à lui une démonstration épatante de son taxi des airs, qui s’est envolé verticalement lors du Consumer Electronics Show de Las Vegas, en janvier dernier. « Notre aéronef est pleinement opérationnel, assure le cofondateur de l’entreprise Alex Zosel. Actuellement, nous identifions les premiers itinéraires possibles de Volocopter, pour montrer les avantages des taxis aériens en ville. »

Avec huit rotors pour 260 kilos, l’Ehang 184 atteint 130 km/h en vol (Reuters)

Derniers obstacles à franchir
Leurs atouts ne manquent pas. Silencieux et propres grâce à leurs moteurs électriques, ces drones circulent rapidement (jusqu’à 130 km/h pour l’Ehang) au-dessus des embouteillages. « C’est une excellente manière de réduire les problèmes de circulation à travers le monde », souligne Alex Zosel. Cependant, plusieurs obstacles restent à surmonter. Sur le plan réglementaire, le survol des villes françaises est pour l’instant interdit aux drones. Mais Alex Zosel se veut rassurant : « C’est un véhicule beaucoup plus sûr qu’un hélicoptère traditionnel, par exemple. » Ses capteurs permettent d’analyser précisément l’environnement, et de prendre les meilleures décisions, comme les voitures autonomes. Aux Emirats arabes unis, Dubaï a déjà fait part de son intérêt pour une première expérimentation du Volocopter, dans les mois à venir. Autre défi: les infrastructures. Les villes candidates devront installer des équipements de décollage et d’atterrissage. « Pour le moment, on ne peut pas envisager de se poser au milieu des rues, en raison du vent », rappelle Zach Lovering. Il faudra donc attendre encore un peu pour attraper son taxi au vol.

Google teste ses navettes
Fin février, l’Etat de l’Arizona, aux Etats-Unis, a autorisé les voitures de Waymo, la filiale d’Alphabet, maison mère de Google, à circuler sur ses routes. Autonomes de niveau 5, ces véhicules n’ont pas de conducteur. Dans un premier temps, un groupe de testeurs pourra commander ces taxis dans la ville de Phoenix, grâce à une simple application. Si les tests sont concluants, le service sera élargi au grand public. D’autres Etats américains ont déjà suivi le mouvement, comme le Nevada et la Californie, qui ont assoupli leur règlementation pour accueillir les véhicules autonomes. Là encore, Waymo est en pole position. La voiture autonome de Google a enchaîné des millions de kilomètres d’essai depuis une dizaine d’années.

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atilla

Zoneur Reconnu
VTC
UBER
FREENOW
15 Janvier 2017
518
407
Localité
Paris
Oh lala arrêtez avec les conneries
 


Ilyespsg92

Zoneur Vérifié
VTC
UBER
FREENOW
8 Novembre 2016
163
245
Localité
Paris
Et maintenant, les taxis volants !


Propres et silencieux, les drones taxis pourraient bientôt circuler au-dessus de nos têtes. Et si c’était le meilleur moyen de décongestionner les villes ?

En 1997, Luc Besson imaginait, dans Le Cinquième Elément, un taxi zigzaguant dans les airs entre les gratte-ciel. Vingt ans plus tard, les taxis volants sont prêts à décoller ! Le 6 février dernier, l’Ehang 184, un drone chinois aux allures de petit hélicoptère, s’est envolé pour plusieurs tests dans le ciel de Canton, dans le sud de la Chine. Entièrement électrique, l’engin a transporté sans encombre un passager sur une quinzaine de kilomètres, de jour puis de nuit, dans le brouillard et malgré le vent. Un tour de force, rendu possible par huit rotors, un poids plume de 260 kilos et un système de pilotage automatique qui le rend totalement autonome. Ehang espère que son drone deviendra le taxi du futur pour des trajets préenregistrés, comme un voyage d’un aéroport au centre-ville.
A la pointe, l’entreprise chinoise n’est néanmoins pas seule sur ce créneau. Son principal concurrent, Alpha One, le bébé d’A3, une filiale américaine d’Airbus, a diffusé fin janvier une vidéo d’un petit vol stationnaire de 53 secondes de son taxi volant. « C’est encore un prototype », insiste Zach Lovering, en charge de ce projet et conscient du retard pris face à la firme chinoise. « Nous ferons d’autres essais dans l’année pour optimiser ses performances », ajoute-t-il. En parallèle, Airbus a présenté au salon de l’automobile de Genève, mi-mars, un autre prototype, Pop up Next : une voiture compacte, conçue avec Audi et la firme italienne Italdesign, sur le toit de laquelle un grand drone pourrait venir se fixer, pour la faire s’envoler. Spectaculaire !

Embouteillage de projets
Au total, une dizaine d’entreprises planchent sur des véhicules volants, en s’appuyant sur les progrès de l’informatique et l’allégement du poids des batteries. « Aujourd’hui, nous pouvons voler à faible coût en utilisant la propulsion électrique », souligne Zach Lovering. L’agence spatiale américaine, la Nasa, travaille en partenariat avec Uber sur un système comparable, UberAir. Le patron du géant des VTC, Dara Khosrowshahi, a annoncé le 20 février dernier, lors d’un forum économique à Tokyo, une commercialisation dans les cinq à dix ans. De son côté, la société américaine Joby Aviation a levé 100 millions de dollars, le 1er février, pour produire son impressionnant taxi : douze rotors et cinq places pour des vols de plusieurs centaines de kilomètres.
Bien avancé, l’allemand Volocopter a fait quant à lui une démonstration épatante de son taxi des airs, qui s’est envolé verticalement lors du Consumer Electronics Show de Las Vegas, en janvier dernier. « Notre aéronef est pleinement opérationnel, assure le cofondateur de l’entreprise Alex Zosel. Actuellement, nous identifions les premiers itinéraires possibles de Volocopter, pour montrer les avantages des taxis aériens en ville. »

Avec huit rotors pour 260 kilos, l’Ehang 184 atteint 130 km/h en vol (Reuters)

Derniers obstacles à franchir
Leurs atouts ne manquent pas. Silencieux et propres grâce à leurs moteurs électriques, ces drones circulent rapidement (jusqu’à 130 km/h pour l’Ehang) au-dessus des embouteillages. « C’est une excellente manière de réduire les problèmes de circulation à travers le monde », souligne Alex Zosel. Cependant, plusieurs obstacles restent à surmonter. Sur le plan réglementaire, le survol des villes françaises est pour l’instant interdit aux drones. Mais Alex Zosel se veut rassurant : « C’est un véhicule beaucoup plus sûr qu’un hélicoptère traditionnel, par exemple. » Ses capteurs permettent d’analyser précisément l’environnement, et de prendre les meilleures décisions, comme les voitures autonomes. Aux Emirats arabes unis, Dubaï a déjà fait part de son intérêt pour une première expérimentation du Volocopter, dans les mois à venir. Autre défi: les infrastructures. Les villes candidates devront installer des équipements de décollage et d’atterrissage. « Pour le moment, on ne peut pas envisager de se poser au milieu des rues, en raison du vent », rappelle Zach Lovering. Il faudra donc attendre encore un peu pour attraper son taxi au vol.

Google teste ses navettes
Fin février, l’Etat de l’Arizona, aux Etats-Unis, a autorisé les voitures de Waymo, la filiale d’Alphabet, maison mère de Google, à circuler sur ses routes. Autonomes de niveau 5, ces véhicules n’ont pas de conducteur. Dans un premier temps, un groupe de testeurs pourra commander ces taxis dans la ville de Phoenix, grâce à une simple application. Si les tests sont concluants, le service sera élargi au grand public. D’autres Etats américains ont déjà suivi le mouvement, comme le Nevada et la Californie, qui ont assoupli leur règlementation pour accueillir les véhicules autonomes. Là encore, Waymo est en pole position. La voiture autonome de Google a enchaîné des millions de kilomètres d’essai depuis une dizaine d’années.

Et maintenant, les taxis volants !
taxi volant c'est pas nouveau ils ont toujours été voleur
 





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