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Uber Comment Travis Kalanick continue d'embarrasser Uber


Uber Comment Travis Kalanick continue d'embarrasser Uber

  • Auteur de la discussion AZF
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AZF

La passion du VTC
PREMIUM
MODO
VTC
14 Décembre 2016
5 695
5 987
Localité
Paris
Véhicule
Toyota Prius 4
Dara Khosrowshahi, le PDG d'Uber, a refusé au cofondateur de sonner la cloche avec lui à Wall Street vendredi lors de son introduction en Bourse. L'entrepreneur développe désormais une activité qui intéresse de près UberEats : la location de cuisines pour les restaurateurs vendant leurs plats sur les applications de livraison.
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Le parquet, oui, mais le balcon, non. C'est ce qu'a finalement décidé Dara Khosrowshahi au début du mois de mai. Après plus d'un an et demi d'efforts pour tourner la page de l'ère Travis Kalanick, le PDG d'Uber n'a pas autorisé le cofondateur à apparaître à ses côtés lorsqu'il sonnera la cloche au New York Stock Exchange ce vendredi .
« Travis Kalanick reste synonyme d'une culture tapageuse qui fait que Dara Khosrowshahi ne veut pas lui donner un rôle trop grand », explique Mike Isaac, journaliste au « New York Times » et auteur d'un livre sur Uber qui paraîtra au mois de septembre. Après sept ans à la tête de l'entreprise, le patron du numéro 1 des VTC a été poussé vers la sortie en juin 2017 après plusieurs révélations sur l'environnement de travail sexiste d'Uber et de multiples faux pas dans la gestion de crises, conduisant son rival Lyft à gagner des parts de marché.
Conseil d'administration
Avec 8,6 % du capital de l'entreprise - soit 600 fois plus de parts que Dara Khosrowshahi -, le Californien sera cependant l'un des premiers bénéficiaires de l'IPO de vendredi. L'opération devrait lui permettre de gagner plus de 5 milliards de dollars. Travis Kalanick reste également membre du conseil d'administration et participe régulièrement à ses réunions. « Ses relations avec Dara sont cordiales, ils se saluent lors des meetings, ils ne sont pas froids l'un avec l'autre », raconte Mike Isaac.

Après des débuts difficiles, leur relation s'est apaisée au cours de l'année 2018. Un mois après la nomination du dirigeant d'Expedia à la tête d'Uber en août 2017, Travis Kalanick utilise son droit à nommer deux membres supplémentaires au conseil d'administration, une décision jugée « décevante » et « hautement inhabituelle » par Dara Khosrowshahi. Pour l'entrepreneur, c'est une façon de répliquer à la volonté du board de lui retirer ses droits de vote multiples.

Une fois la réforme de la gouvernance adoptée, l'entrepreneur se résout à aller de l'avant : il vend 29 % de sa part à Softbank, récupérant ainsi une somme estimée à 1,4 milliard de dollars. De l'argent frais qu'il utilise pour créer 10100, un « family office » dédié à investir dans « l'immobilier, l'e-commerce et l'innovation émergente en Chine et en Inde », en mars 2018.
CloudKitchens
Ses choix d'investissement ne s'éloignent cependant pas trop de l'écosystème d'Uber. Il prend la tête de City Storage Systems, une société fondée en 2016 par un autre entrepreneur californien, en injectant 150 millions de dollars dedans. Celle-ci transforme des immeubles et des parkings à l'abandon en espaces utiles aux entrepreneurs de l'économie en ligne. Sa filiale CloudRetail est dédiée aux sociétés d'e-commerce, tandis que CloudKitchens construit des cuisines pensées spécialement pour la livraison en ligne. Elle loue des locaux aux restaurateurs, comme le fait déjà Deliveroo en Europe depuis 2017, et leur fournit également les logiciels permettant de gérer facilement les commandes sur plusieurs applications.
Travis Kalanick, qui a supervisé le développement d'UberEats, se concentre sur le développement de la deuxième. A Londres, il rachète discrètement FoodStars, une start-up louant une centaine de cuisines, révèle le « Financial Times » en mars. Il prend également langue avec l'ancien directeur opérationnel du service de vélos à la demande Ofo en Chine, manager d'Uber de 2014 à 2016, pour discuter d'un lancement dans le pays.
Dara Khosrowshahi semble initialement soutenir son initiative : en mars 2018, il le félicite sur Twitter et indique que l'entreprise est l'un des « partenaires super intéressants » d'Uber. Mais au fil des mois, les choses se compliquent. Travis Kalanick irrite la direction d'Uber en débauchant plusieurs de ses salariés, comme Matt Atkin, ancien responsable d'Uber Freight (camions).

Travis Kalanick lance un fonds de capital-risque

Au fur et à mesure qu'Uber Eats grossit, la firme de San Francisco décide aussi « d'explorer une expansion dans de nouvelles verticales alimentaires, y compris les cuisines 'cloud' » explique-t-elle dans son prospectus d'IPO. Selon Bloomberg, la société aurait commencé à équiper des espaces dans la région parisienne avec du matériel de cuisine l'année dernière. Deux possibilités s'ouvrent à elle : se placer en concurrence frontale avec CloudKitchens ou tenter de racheter la nouvelle société de son cofondateur devenue persona non grata… Uber n'en a pas fini avec Travis Kalanick.
https://www.lesechos.fr/industrie-s...s-kalanick-continue-dembarrasser-uber-1017590
 



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